Gné ? Encore un énième cours sur l’art et la manière de s’enrichir ? Non, pas tout à fait, là on va encore parler… de la Jirama.
Et s’il y a bien une expression qui s’applique à la Jirama, c’est “tirer sur la corde“, au propre comme au figuré. Au sens propre bah quand vous tirez trop sur la corde, il se passe quoi ? Absolument, elle se casse. Dans le même esprit, au sens figuré, c’est “exagérer ; aller trop loin ; abuser de ses capacités physiques“.
Et l’autre analogie, c’est bien entendu la passion monstre, la voiture. Quand vous tirez trop dedans (ou dessus), sans jamais l’entretenir, il se passe quoi ? Bah simba, potika, tsy mandeha. En plus avec vos routes pourries tsy azo hoanina là, le processus est accéléré.
Bref, le maître mot est lâché : l’entretien. Aujourd’hui toutes les voitures modernes ont toutes des plans d’entretien. Tous les X milles kilomètres, vidanges, filtres, et toutes les pièces d’usure classique. Puis à de plus grosses intervalles, une visite d’atelier où toute la voiture est passée au crible et les pièces usées/abimées remplacées, on ne se pose pas de questions, on ne bricole pas, on ne rafistole pas.
Et enfin, toutes les décennies max, et bien… on remplace carrément la voiture car elle est périmée, il y a des nouveaux modèles qui sont sortis, plus modernes, plus efficients, plus performants, moins gourmands, etc.
Bref, vous roulez quoi. La fiabilité est au rendez-vous, quand vous tournez la clé de contact (le bouton Start en 2023), vous savez que vous allez démarrer. Pas comme le robinet que vous ouvrez ou l’interrupteur que vous allumez au pays endémique, vous voyez ce que je veux dire ?
Donc il faut entretenir, il faut investir, il faut remplacer. Tout ceci a bien entendu un coût. Et quand vous faites des économies de bout de chandelle, ou même que vous n’avez pas (plus) les moyens, et bien… ça ne marche pas tout simplement. Io izy io.
Qui plus est, quand vous faites toussa en mode entreprise/commerce/prestation de service, vous n’avez pas le choix : vous devez suivre ce schéma entretien/investissement car le client paie, il s’attend donc à ce que ça marche. Il s’en fou* de vos excuses, il veut que ça marche, point.
Ceci étant, quand vous fournissez un service, cela a aussi un coût. Toutes les charges de production, de commercialisation, d’amortissement, d’entretien et toussa doivent être impérativement intégrées. Et il est aberrant que mon prix de vente soit inférieur à ces charges n’est-ce pas la Jirama ?
En plus si tous les “potes” viennent se servir dans la caisse comme dans un GAB, aucune chance non plus que ça marche. Sans parler de tous les requins qui gravitent autour.
Et le résultat est impitoyable : plus d’un milliard de dollars de pertes, de déficits, de passif, de dettes, de manque à gagner, appellez le comme vous voulez. Et ça ne marche toujours pas pour le client qui paie, c’est fou hein ?
Je vous laisse méditer sur ça, pour ma part je suis en train de lire les 549 pages (sanaby!) de ma prochaine navette spatiale, comme dirait un collègue qui se reconnaîtra. Vous êtes impatients de savoir ce que l’elman va prendre n’est-ce pas ? Moi aussi 🙂
