Gné ? En fait c’est un peu la réflexion qui m’est venue en regardant l’incroyable ébullition mondiale au moment où nous parlons.
Quelle ébullition ? Celle provoquée par le réchauffement climatique ? Oui aussi mais je pensais surtout à toutes ces tensions un peu partout dans le monde.
Ça chauffe
Ces tensions économiques et sociales… cette inflation mondiale généralisée. On rajoute ces guerres en Ukraine, en Palestine. Ou encore ces balles qui sifflent aux oreilles aux États-Unis.. ou encore ces montées des extrêmes en Europe.
Le Capitalisme c’est bien quand ça fonctionne. Il y a du boulot pour tout le monde, l’argent coule à flot, on veut en gagner encore plus, ça consomme à tout va, bref, la machine tournait a plein pot et tout le monde était content.
Le petit grain de sable
Puis le petit grain de sable est apparu, il y a un tout petit peu plus de 4 ans maintenant.
Le petit grain de sable appelé covid 19 et qui du jour au lendemain, a totalement grippé la belle machine. Qui l’a complétement arrêté même.
Or nous savons tous les difficultés de relancer la machine quand elle a été complètement arrêtée.
D’autant plus que d’autres difficultés se sont rajoutées en cours de route, et notamment cette guerre en Ukraine.
Le festival des prix à la consommation
L’incroyable inflation que le monde entier subit depuis entraîne automatiquement la baisse de pouvoir d’achat au sein de toutes les populations.
Terminée l’euphorie d’avant le covid 19, aujourd’hui tout le monde compte ses sous et essaie de terminer le mois tant bien que mal. Plutôt mal que bien d’ailleurs.
Et fatalement, ça joue aussi sur le moral des troupes. La colère commence à se généraliser, et cela se traduit par ces votes de protestation dans les urnes.
En France, même si les gens raisonnables se sont ressaisis à la dernière minute en faisant barrage collectivement pour empêcher l’accès au pouvoir de l’extrême droite, l’avertissement populaire est sans équivoque.
La tête aux jeux vraiment ?
Et c’est dans ce contexte morose que les Jeux olympiques vont débuter d’ici une dizaine de jours à Paris. Je n’ose même pas imaginer le cordon sécuritaire qui sera mis en place dans ce contexte délicat.
Comme j’ai coutume de dire, le Capitalisme a horreur de la pauvreté. Et en général, une fois que la crise a bien frappé, ça repart très vite sur les chapeaux de roues.
Sauf que là ça fait 4 ans que ça a du mal à repartir. Je constate toutefois que cela fait environ 6 mois que les prix à la consommation ont commencé à se stabiliser mais la décrue semble encore longue.
Wait and see donc l’évolution de la situation pour ce second semestre 2024. En attendant, on fait attention à son budget et on apprécie ce que l’on possède déjà à sa juste valeur.
C’est l’un des rares petits avantages de cette crise : dans la frénésie de la société de consommation dans laquelle nous vivons et la course permanente à la nouveauté, on achète des machins et des bidules que l’on ne prend même plus le temps d’apprécier à leur juste valeur.
Le mal est enfin réparé aujourd’hui 😀 Ma petite apprentie Picasso ne dira pas le contraire.
