Gné ? Encore un énième sujet philosophique nocturne de l’elman ? Euh oui et non.
Comme vous le savez (ou pas), des hommes de l’ombre sont à l’œuvre depuis des mois et le moins que je puisse dire, c’est que les événements sont en train d’accélérer vachement.
La moins bonne nouvelle, et d’où ce titre, c’est que des fois entre ce que l’on avait imaginé, cogité, conçu, le entana nafarana quoi, et le déroulement des évènements, le entana tonga ne correspond pas tout à fait a ce qui a été commandé.
Mais bon, ceux qui pilotent des projets en ont l’habitude de ces imprévus, de ces pannes, des retournements de situations et toussa. On essaie toujours de trouver des solutions et c’est pour ça qu’on est payé d’ailleurs : faire en sorte que ça marche et que ça réponde à l’esprit du cahier des charges initial, nonobstant donc tous ces changements indésirables intervenus en cours de route.
Dès fois il s’agit de simplement résoudre un bug, mais souvent, il faut aussi procéder à des arbitrages déplaisants, et c’est d’ailleurs l’objet de cette chronique.
Un compromis est-il préférable à une mauvaise guerre ?
Je reformule la question : entre s’arranger pour trouver un compromis pacifique ou ne vouloir rien entendre du tout, rester ferme sur sa position sans rien lâcher, et donc inévitablement aller au conflit, que choisissez vous ?
Oui le compromis est déplaisant c’est un fait. On n’a pas totalement ce que l’on veut mais de l’autre côté, le projet n’est pas menacé, il peut avancer, un peu différemment ne nous le cachons pas, mais il avancera quand même.
A contrario, ne rien vouloir entendre, genre « c’est à prendre ou à laisser », là vous augmentez les chances que tout part en sucette, zay, vita, terminus tout le monde descend.
En regardant l’histoire de Madagascar, c’est souvent ce second scénario qui a été adopté. Za mafy be no ialahy, j’ai la plus gro*sse, alefa, romboooo… et avec le recul, on voit les résultats. Souvent sanglants d’ailleurs.
Donc après réflexion, on met sa fierté de côté et on compose avec les évènements. On discute avec des types que l’on n’apprécie pas trop, et évidemment, on imagine que le sentiment est partagé de l’autre côté.
Mais bon, s’il n’y avait que vous, moi et mon gardien, à la limite on s’en fiche. Le problème c’est qu’il y a 30 millions d’endemiques dans la balance et on ne peut pas faire comme s’ils n’existaient pas. Mais ils existent bel et bien, et c’est d’ailleurs pour eux que l’on fait toussa.
Donc et bien on va aller au compromis alors. Car de toutes les façons, les bains de sang c’est pas trop le truc des men in dark, nous préférons les choses bien pensées, posées et structurées.
Quelles choses ? Alefa, encore un peu de patience, le rideau ne tardera plus à se lever. Et quand ce moment arrivera, ayez toujours cette chronique en tête : soit on prend les armes et on s’entretue.
Soit on se met autour de la table et on discute. Calmement. Mais fermement 🙂
En 2009, on leur avait dit de ne pas saborder le pays et de négocier une sortie pacifique de Ra8 prévue en 2012 mais c’était peine perdue. Pourtant le Panama qui était en crise en même temps que nous avait ce pragmatisme. Chez nous, c’était la haine et c’est toujours la haine qui prime et on voit clairement les résultats après 14 ans. Tsapao tsara aloha ny herinareo fa sao dia mbola tsy voatsapa tsara pour 7 années supplémentaires.
et si je vous disais (en exclusivité) juste un peu avant 2009 qu’on avait aussi proposé un plan (assez surréaliste je l’admet) de sortie de crise à Ra8 … et là aussi peine perdue ?
On peut continuer longtemps comme cela.
Très longtemps.
Selon moi, les vrais buts sont d’arriver à des élections libres et transparentes, d’avoir des institutions fortes et d’un système fiable capable de resister aux caprices d’un dirigeant égocentrique. Tant que tout ça n’est pas perdu de vue, on peut faire tous les compromis qu’on veut
Ouf vous me rassurez (j’en avais besoin) : ce sont exactement les objectifs de notre … feuille de route.
s’entend avant, pendant et après les élections.
Le pendant est déjà réglé puisqu’on sait qu’il n’y aura pas de PRM pendant.
En lieu et place, un PM fort.
Qui ? Moi j’ai proposé l’armée mais personne n’en veut de mon idée lol
Surtout pas l’armée, s’il vous plaît. Pourquoi? Parce que, c’est n’est pas son rôle.
si on met un PM militaire en lui disant : « votre seule et unique mission est d’organiser les élections » je ne vois pas pourquoi il n’y arriverait pas… nonobstant d’ailleurs votre pseudo qui me semble fort à propos
et je les comprends, l’armée n’a plus aucune valeur actuellement, à moins d’une sérieuse remise en question. Même l’armée très politisée de Ratsiraka valait mieux (juste pour se rendre compte jusqu’où on est tombé)
y a t il un compromis possible entre des gens qui ne visent que des objectifs d’enrichissement personnel et d’autres qui voudraient un minimum de progrès social ?
des opinions différentes peuvent trouver à se rapprocher , ce n’est pas le cas des valeurs….
absolument. à un moment il faudra quand même passer le karcher
« Soit on se met autour de la table et on discute. Calmement. Mais fermement. »
ouii et la plupart des gens autour de la table vont accepter le compromis, mais une fois dehors, ils vont tenir un autre discours avec la veillete de venire aux armes, l’hypocrisie gougou dans toute sa splendeur,; depusi Ratsiraka, on sort toujours l’origine, la religion le parcours scolaire, etc, etc, moi je me rappellerai toute ma vie cette decision du minsitre du commerce de l’epoque en divisant par 6 tous les produits importés, pour l’egalité de chaque province disait ce c*on!
les malgaches ne connaissent que la force, donc pour moi,laissez les s’entretuer, laeo hiady eo dia izay voa mangina
Écrit il y a un an donc …