Gné ? Oui oui l’affaire anglaise du Chief of staff endémique pris la main dans le pot de confiture bien sûr, mais aujourd’hui, nous allons parler de la corruption en général.
La corruption est présente quand l’État a faillit dans sa mission d’une manière générale. Dans un état qui marche, la corruption est exceptionnelle… et non pas généralisée.
Quel rapport ? Dans un état qui marche, la corruption n’a plus lieu d’être car .. ça marche justement. Vous n’avez plus besoin d’avoir à payer pour bénéficier « ce dont vous avez droit« . En contrepartie de vos impôts et taxes bien entendu, car le service public n’est pas gratuit non plus. Je veux dire que l’État a besoin d’argent pour fonctionner et vous offrir le service auquel vous avez droit.
Quel service ? Quels services plutôt : l’état civil déjà, la sécurité, la Justice, les infrastructures publiques et toussa.
Après cette petite introduction, oui, alors c’est quoi le problème de la corruption ? Le problème c’est qu’un pays où les dirigeants sont corrompus, et où la population est habituée à la corruption n’aura aucune chance de se développer.
Tout est affaire de pots de vin, de dessous de table, d’affaires maloto et toussa… sans parler de la porte ouverte à tous les détournements et consorts.
Et ne dites pas « ça ne me concerne pas » : c’est au contraire l’affaire de tous ! Car quand vous vivez dans ce système, vous y êtes confrontés jusqu’au cou, et oui. Le petit billet pour accélérer une signature, le policier qui vous masse allègrement en pleine rue, le papier qui tarde à sortir car vous avez refusé le petit billet, tout ça vous concerne au quotidien !
L’autre problème c’est que de « victime » de la corruption, vous en devenez acteur malgré vous le jour où, de guerre lasse, vous finissez par céder en lâchant un billet car vous avez impérativement besoin de ce maudit taratasy.
Et ça c’est vraiment problématique ! On essaie de masquer ça avec des appellations genre « tsy maintsy mahay milomany eee » et toussa, mais dans le fond, c’est malheureusement une infraction généralisée.
Donc si ce système existe, on le répète encore une fois, c’est parce-que l’État a faillit dans sa mission. Cela veut dire qu’il n’y a pas d’exemple en haut, il n’y a pas de modèle qui ruisselle vers le bas. Car si votre chef est strict sur la corruption, vous allez oser vous y livrer ? Non, je ne crois pas non. Et si d’aventure vous y allez quand même, ce sera donc à vos risques et périls.
Dernier point à savoir, et d’avance, excusez pour la vulgarité, mais dans une affaire de corruption, tout le monde se tiendra par les coui**** 🤣 Si si, absolument.
Celui qui reçoit bien évidemment, car il a accepté d’être corrompu. Mais celui qui a donné le pognon aussi, c’est de la corruption active. Donc le jour où il y a l’un des deux qui fait son mitapy, tout le monde sera miara midoboka au régime gagazo. Donc le petit billet que vous glissez innocemment, réfléchissez y bien la prochaine fois car comme on dit, mety mampigadra.
Et comme la société anglaise, n’hésitez pas à filmer, à enregistrer toute les preuves de tentative de vous extorquer des fonds. Là ce n’est plus de la corruption mais carrément du racket. Voire du chantage : « tu auras ça mais d’abord tu dois me donner ça« . Horripilant.
Pas de fumée sans feu ?
je vois bien que c’est encore BM et la poissonniere qui ont redigé ce communiqué, voyez vous meme: toute personne au service de l’institution s’engage à respecter les valeurs de la république: le kata là, en premier lieu, qu’est ce qu’il a bien respecté lui?