La destination cartonne non seulement avec les touristes étrangers mais aussi avec les locaux : selon l’Office National du Tourisme à Madagascar, au moins 45 000 touristes nationaux auront fait le déplacement cette année 2018 sur l’île aux parfums.
Nosy be est donc en passe de devenir une nouvelle destination phare du tourisme local, même s’il y a encore beaucoup à faire pour tirer les coûts (transport, séjour, hébergement) vers le bas : mais cela devrait aller mieux avec la desserte aérienne qui s’améliore avec notamment les compagnies Tsaradia et Ethiopian Airlines.
On notera également la prolifération des offres de vacances sur Nosy be à petit prix, généralement en groupe, et disponibles sur facebook.
Mais tout ceci est encore très fragile et n’oublions pas non plus le registre insécurité qui est la clé de voûte de tout ceci : il suffit d’un seul fait divers atroce et le château de carte s’écroulera de nouveau pour de longues années.
Paradoxalement dans ce succès quasiment rien n’est du fait du gouvernement central, ce ne sont que l’addition d’initiatives privées qui permettent de tirer Nosy-Be vers le haut.
La question est : pourquoi les initiatives privées n’arrivent pas à tirer le reste du pays vers le haut? 🙂 Le modèle Nosy Be pourrait pourtant être un modèle pour tout le pays. Puisque ça marche et que c’est Madagascar avec des Malgaches dedans. Ce modèle qui marche est donc : on est assis sur une mine d’or, on n’attend pas l’état central pour l’exploiter. On s’active, on fait les choses et surtout on les fait correctement.
initiatives privées et personnelles, et comme toutes destinations qui cartonnent pour les touristes nationaux, les mpanendaka, mpangaropaosy et mpamakitrano ne tarderont pas à s’investir et s’y rendre aussi pour profiter de la situation 🙁 pays endémique oblige! 🙁
Un vazaha cramé dans un pneu sur la plage de Nosy-be, un attentat comme à Sousse en Tunisie ou en Egypte à Charm el-Cheikh, …
ianareo kosa, mba zavatra mahafinaritra ange izany é, ary hiriana mba hitohy ary alain’ny rehtra tahaka.
Mba positiveo kely ny mety eto @tsika
Il ne faut pas oublier que tout ceci est possible car la route Tana-NosyBE est plus ou moins praticable.
Dans les années 90 quand je travaillais la bas, il fallait mettre 2/3 jours si ce n’est plus pour rallier Tana Nosy BE ,
Tout ca pour dire que la route sert quand même à quelque chose même si elle ne se mange pas 🙂
Du coup imaginez ce qu’une autoroute Tana-majunga-Diego pourrait faire en terme de tourisme en particulier et de développement en général. Ainsi que Tana-Tamatave-Foulpointe.
allez, faut poser la première pierre
pour une casse-vitesse? 🙂
même ça on sait même pas les faire au normes
Ne donnez pas d’idées à Rajao. 🙂 Il est capable de le faire.
dans la mer, hihihi,
Trafic insuffisant. Autoroute pas rentable. Priorité à la route et à la bouffe.
Toutes les routes sont rentables, c’est la route qui créée le trafic. Même un sentier manivaka eny an-tanimbary est rentable. De plus une autoroute à Madagasikara doit être gratuite, il y a déjà le Fonds d’entretien routier pour ça.
Mayotte qui a à peu près la superficie de Nosy-Be a compté 61800 touriste en 2017 mais l’espoir fait vivre si la peste, les criquets ne sont pas de la partie… ou un président à la cravate bleue réussi un second mandat ce dont je doute fort car le favori… c’est loin d’être lui et ce dernier lui fera payer très cher sa trahison.
Prêt pour l’avc ?
« La fréquentation touristique a battu des records en 2017 pour Paris et sa région avec 33,8 millions d’arrivées hôtelières »
favori? qui çà le trahisonneur (entendez celui par qui la trahison arrive)?