Gné ? Beaucoup de pays européens, France incluse, sont très inquiets, voire très pessimistes sur les perspectives socio-économiques dans les mois/années à venir.
Et donc pourquoi ce titre “la Grèce dans les années 2008” ? Car à bien des égards, certains pays en Europe risquent aujourd’hui de se retrouver dans cette même précarité que les Grecs depuis 2008.
Les causes ne sont bien évidemment pas les mêmes car pour la Grèce, cela relevait plutôt de ses mauvaises habitudes historiques dans le domaine de la corruption et de la fraude fiscale.
Mais les conséquences sont identiques, avec des mots, des phrases qui résonnent familièrement à nos oreilles aujourd’hui : dépenses publiques largement supérieures aux recettes, déficit public à XX% du PIB, intérêts colossaux sur les emprunts, crédibilité et agences de notation, taux intérêts élevés, etc.
Et les solutions envisagées sont toutes aussi familières : coupes drastiques dans les dépenses publiques, austérité, hausse des impôts…
Bref, tout ceci illustre plus que jamais la nécessité d’être toujours prudent dans la gestion des deniers, publics ou non.
Car la situation peut très rapidement se dégrader : après la situation florissante des années 2018 où il suffisait “de traverser la rue pour trouver du travail“, l’arrivée du covid 19, 2 ans plus tard en 2020, a complètement rebattu les cartes.
Puis 2 ans plus tard encore, en 2022, cette guerre en Ukraine a fini d’enfoncer le clou, pour aboutir à la situation d’aujourd’hui.
On peut toutefois déjà tirer les premiers enseignements de ces crises successives : les économies s’articulent très fortement autour du prix des énergies, qui détermineront ensuite largement les coûts de production.
L’inflation hallucinante et généralisée à laquelle nous assistons depuis ces 2 dernières années est la conséquence directe de ces coûts de production élevés.
Et c’est là que l’on est quand-même bien content de vivre dans un pays qui dispose d’infrastructures a minima, à savoir l’eau, l’électricité, les routes et toussa..
La régression au Moyen âge n’est pas encore au programme, contrairement à certains pays endémiques 🤣
Mais la situation va quand même être assez difficile, au moins ces 2-3 prochaines années : inflation élevée, chômage, cherté de la vie en général.
Et il va aussi malheureusement falloir s’attendre à une baisse significative de qualité des services publics : éducation nationale, santé, social, infrastructures, entretiens… sauf les forces armées, avec cette guerre qui n’en finit pas.
Ceci étant, je trouve quand-même que certaines enseignes de la grande distribution ou de la vente en ligne profitent ehonteusement de la situation en exagérant leurs marges.
La bonne nouvelle est que les consommateurs disposent aujourd’hui d’outils puissants pour avoir le même produit au prix le plus intéressant.
Et je pense que vous êtes nombreux à agir comme moi aujourd’hui : je n’achète plus sur un coup de tête, là, maintenant tout de suite.
Si si, il m’arrive de rechercher un article pendant une semaine entière, en passant le web au grill. Et ce pour économiser au final 10 ou 20€. Mais 10, 20€ par les temps qui courent … c’est 100 000 ar dans d’autres contrées 🤣