Gné ? Ah si si, j’en avais déjà parlé il n’y a pas longtemps mais cette semaine, les nouvelles du front ne sont pas bonnes du tout et augurent donc de sérieuses crises à venir.
Quelles crises, au pluriel ? Crise financière d’abord, économique ensuite et par ricochet, sociale aussi.
On le sait maintenant de façon précise, la croissance économique n’est pas au rendez-vous, en passant sous la barre des 1%. La relance post covid se fait toujours attendre et dans l’intervalle, la guerre en Ukraine s’est aussi invitée dans les débats. L’incroyable inflation qui en découle a entraîné une régression spectaculaire de la consommation, et il suffit de faire un tour dans les supermarchés n’importe quel jour de la semaine pour le constater visuellement : les gens ne viennent plus, le portefeuille ne suit plus.
Et le cercle vicieux bien entendu : si les consommateurs n’achètent plus, la machine économique tourne au ralenti. Du coup, moins de recettes pour l’État, qui se retrouve lui aussi en difficulté. Budget revu à la baisse, économies forcées, dépenses d’investissement limitées. Et l’État qui investit moins c’est pas bon du tout car comme dans certaines contrées endémiques, quand on n’avance pas cela veut dire que l’on recule.
Le problème d’une économie en recul c’est que l’argent commence à coûter cher lui aussi. Les taux des prêts bancaires, aujourd’hui aux alentours de 5%, illustrent parfaitement la situation. Avant le covid c’était aux alentours de 1% et cette augmentation conséquente de 4 points illustre parfaitement la cherté des crédits. Au niveau étatique, même combat, les grands emprunts coûteront plus cher, ils seront donc seront de facto nécessairement revus à la baisse.
Ceci étant, voyons plutôt le bon côté des choses. Ces crises sont peut-être l’occasion de repenser individuellement nos vies et nos modes de consommation ? Contrôler nos dépenses, acheter moins mais acheter mieux, se payer mais aussi mettre de côté en prévision justement de ce genre de passages à vide ? Revoir aussi son budget, supprimer les abonnements inutiles, comprimer les charges fixes, tailler dans les charges variables…
Ce n’est pas la première fois que la France traverse ce genre de crises et j’ai d’ailleurs remarqué que ça repart toujours plus fort ensuite. C’est l’avantage d’avoir un navire solide, ça peut essuyer de sacrées bourrasques mais ça ne coulera pas.
Et qu’il vente ou qu’il pleuve, ici au moins j’aurais toujours de l’électricité et l’eau giclera toujours quand j’ouvrirai le robinet. Crises ou pas crises, les fondamentaux seront gardés, ouf. Vous, vous n’avez ni eau ni électricité mais au moins vous aurez … un téléphérique ? 🤣
Dernier point : c’est peut-être aussi l’occasion et le momentum pour chacun de se poser un peu, de réfléchir à toussa à tête reposée… pour repartir du bon pied quand la croissance redémarrera ?
Macron filohany olona manakarena loll
je crois que le problème n’est pas trop la
Chaud les marrons 🙂 https://www.francetvinfo.fr/economie/budget/on-vous-explique-pourquoi-le-deficit-public-a-plus-de-5-du-pib-inquiete-autant-l-executif_6437980.html
Avec les J.O en Août/Septrmbre, sans doute il y aura une reprise au niveau conso.
mmmh, de ce que j’en lis, ce sera rock’n’roll jusqu’en 2026 au moins 🙂
Purée, chez moi ça monte pas si haut. La purée.