La révolution Starlink à Madagascar

Gné, un article sponsorisé pour se positionner sur Starlink à Madagascar ? Absolument pas 🤣

Juste la curiosité habituelle de votre humble serviteur. Comme à son habitude, il cherche d’abord à savoir « comment ça marche » …  et vous partager ensuite les fruits de ces recherches.

Comment ça marchera Starlink à Madagascar ?

Et plus j’ai creusé et plus je me suis rapidement rendu compte du formidable bond en avant technologique.

Starlink apportera indéniablement du neuf au pays endémique, à partir de ce troisième trimestre 2024.

Pour bien en prendre la mesure, il faut d’abord, comme je l’ai dit plus haut, comprendre comment ça marche.

Ce que nous savons déjà tous, c’est que la technologie utilisée par Starlink repose sur un maillage serré de milliers de satellites.

Ces 12 000 satellites, à terme, évoluent en orbite terrestre basse, à environ 1000 kilomètres d’altitude.

Cette « faible » distance permet déjà d’obtenir des faibles taux de latence, de l’ordre de 30ms, ce qui est plus que très bien.

Mais l’autre point technologique, moins connu, c’est que Starlink dispose de ses propres infrastructures terrestres.

Avec des bâtiments comme sur la photo ci-dessus.

Et pourtant tout se passe dans l’espace non, me diriez-vous ? Euh oui mais à un moment, il faut bien que ça se connecte réellement à internet non 🤣 ?

Infrastructures terrestres

Pour ce faire, l’opérateur doit donc disséminer au sol, un peu partout dans le monde, ces fameuses stations terrestres.

Des stations qui serviront de passerelle entre les satellites et les « tuyaux » du web ici bas sur terre.

Et d’après mes recherches, il semblerait qu’il ne soit pas obligatoire qu’il y ait une station terrestre dans le pays couvert pour que cela fonctionne.

On peut donc imaginer que le flux de données passe par un autre pays limitrophe pour que cela fonctionne.

Puis switcher facilement sur une autre passerelle en cas de défaillance et ainsi de suite.

Et c’est pour cela que je parle de révolution Starlink car potentiellement, cette solution vous permettra d’accéder enfin au vrai haut débit.

Ces passerelles vous permettront d’accéder aux vrais « tuyaux » des géants mondiaux des infrastructures du web.

Ce schéma synthétise parfaitement ce que je viens de décrire.

En bonus, on constate que les satellites du Tesla man peuvent même faire transiter les data entre eux.

Cette configuration permet d’imaginer tous les scénarios de relais, de redondance et de load balancing possibles et imaginables !

Vitesse et disponibilité

Donc la vitesse, 300Mbps en téléchargement, sera au rendez-vous mais aussi et surtout la disponibilité.

Contrairement à la fibre optique qui accumule déboire sur déboire (armoires vandalisées etc.), l’architecture Starlink lui permettra d’éviter tous ces écueils.

Bien entendu un uptime de 100% ça n’existe pas, mais en regardant l’historique de cette jeune solution, la plus grosse coupure enregistrée est d’une heure, en septembre 2023.

Il reste la dernière interrogation, le coût. Il va de soi qu’au pays endémique ce qui est bon marché dans le reste du monde se révélera comme d’habitude onéreux. Surtout dans le contexte actuel d’inflation.

Hors matériel, le prix de l’abonnement généralement constaté est de 40€, soit 190 000 ar par mois au cours du jour.

Vous rajoutez une quinzaine d’euros si vous louez leur matériel, sinon c’est 400€ si vous préférez l’acquérir directement.

A noter que l’opérateur propose régulièrement des promotions allant jusqu’à 50% pour l’acquisition de ce matériel.

Je vivrais encore au pays endémique, il ne fait nul doute que j’opterais pour cette solution Starlink.

Facilité d’installation, transportable sur tout le territoire, débit et latence très performants et toussa pour 40€/mois, c’est pas plus cher que … chez les autres, non ? 🙂