Constructeurs automobiles : la soupe à la grimace

Gné ? Je crois qu’on l’a oublié un peu vite, à moins qu’on ne veuille pas y penser, mais la crise économique de l’après-covid ou encore la guerre en Ukraine, on y est encore hein.

Et pour cela, 2 indicateurs clé ici dans la civilisation : l’immobilier et le marché automobile.

Pour ce dernier, la situation en Europe semble assez catastrophique. Les ventes s’effondrent, les chiffres ne sont pas bons du tout, toute marque confondue 😳

Donc oui, la crise est encore là… rajoutez à cela le prix des voitures qui ont explosé, alors que le pouvoir d’achat des gens lui a diminué du fait de l’inflation.

Même le marché de l’occasion est lui aussi tendu, avec des prix qui sont souvent surréalistes. L’occasion d’ailleurs, c’est le cas de le dire, de faire de bonnes affaires 🤣 Surtout quand on a des notions avancées de mécanique, si vous voyez ce que je veux dire 🙂

Un autre signe c’est l’État français qui avait un peu surestimé ses recettes fiscales. Les prévisions étaient un peu optimistes, du coup ça s’est retrouvé en déficit, les dépenses se révèlant très supérieures au budget disponible cette année 2024.

D’où le fameux déficit dont on entend parler à longueur de journée dans les médias.

L’autre gros souci c’est qu’avec ses mauvais chiffres, les grands groupes industriels vont devoir procéder à des licenciements économiques. Donc les chiffres du chômage s’annoncent rock’n’roll.

Bien entendu, nous sommes encore très loin de la situation endémique, où les conséquences de l’inflation mondialisée sont assez terribles.

Et c’est l’avantage d’avoir des acquis solides, des infrastructures pérennes. L’eau et l’électricité ne sont pas menacés par ces crises frontales, on a de la marge.

C’est pour cela que même si la situation économique est morose, ça va, on a toujours de l’eau, de l’électricité, et de quoi bosser.

Du coup, comment remettre toussa en route ? Comment revenir à la situation d’avant le covid, où il suffisait de traverser la rue pour trouver du boulot ?

Ce qui est sûr c’est qu’il va falloir sérieusement se réinventer car là on le voit bien, les recettes d’hier ne fonctionnent plus aujourd’hui.

Et l’outrancier outre Atlantique n’a pas tout à fait tort sur un point : il serait temps de réduire un peu la voilure de cette mondialisation à outrance et de revenir à une production… un peu plus locale ?

Bref, il ne faut pas s’attendre à de gros miracles pour l’année prochaine, par contre il sera intéressant de suivre quelles sont les mesures qui seront prises pour tenter de relancer un peu toussa.

Wait and see donc, soyez prudent avec votre budget, n’oubliez pas de vous payer, et c’est en période de « crise » comme aujourd’hui qu’il faut exploiter les opportunités.