L’argent va coûter… plus cher

Il y a toujours pire ailleurs 🤣

Gné ? Ah oui oui, je lisais distraitement l’avalanche d’articles sur le déficit public en France, appelé donc à s’aggraver cette année et celles à venir.

Concrètement ? Concrètement les recettes étatiques sont très largement en deçà des prévisions. Et par ailleurs, il est très compliqué de s’endetter au delà d’un certain pourcentage du PIB, aux alentours de 3%. Hors la barre des 5,5% a été passée, et en ce sens, l’Etat français ne peut donc plus emprunter aussi facilement qu’auparavant, ou sinon à des conditions très défavorables. Comprendre donc des taux d’intérêt exorbitants. Et des intérêts qui explosent seront autant de charges supplémentaires pour la prochaine session budgétaire.

Et bien il n’y a malheureusement pas 36 options pour faire face à cette crise. La réduction des dépenses est donc malheureusement inéluctable et il va falloir drastiquement réduire la voilure comme on dit. Dans quels domaines ? Le social ? La santé ? Les infrastructures ? Un peu dans toussa ? 10 milliards € déjà cette année, le double l’année prochaine 😳

Les effets du covid 19 et de la guerre en Ukraine continuent donc de se faire ressentir aujourd’hui. La consommation peine à se relancer avec cette effroyable inflation, les ménages font aujourd’hui très attention à leur budget et sont très sensibles à ces variations de prix.

Du coup si ça ne consomme pas (ou moins que prévu), les entreprises se retrouvent elles aussi en difficulté, font moins de chiffre… et par ricochet, il y aura aussi moins d’argent pour l’État : impôts, TVA, cotisations sociales revues à la baisse, la boucle est bouclée.

France : les crises se précisent

La situation n’est pas encore totalement catastrophique mais il va falloir sérieusement se réinventer pour surmonter cette crise. Comment relancer la consommation ? Comment redémarrer la machine économique ? Comment réduire les importations et retrouver sa souveraineté dans les secteurs clé et stratégiques ?

Curieusement, jusqu’ici, le problème n’est pas l’emploi. Mais si cette récession perdure dans le temps, les entreprises ne suivront pas et beaucoup devront mettre la clé sous la porte. Et là oui, le chômage deviendra lui aussi d’actualité.

Dans tous les cas, la priorité dans l’immédiat est de mettre fin à cette effroyable spirale inflationniste.  Oui l’État a ses petits problèmes financiers certes mais les ménages ressentent eux aussi la dureté de chaque passage à la caisse.

Il va donc sérieusement falloir se réinventer et trouver des solutions pour degripper et relancer la machine. Et vite.

[NDLR : pour les gros haters anti France, ne vous réjouissez pas trop vite car votre situation… ne doit pas être si différente que ça ? Pire même ? 🤣]

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Ravazaha
Ravazaha
3 mois il y a

Nos hommes politiques et hauts fonctionnaires voient aussi chaque chose avec le petit bout de leur lorgnette, sans prendre en compte les effets induits de leur mesures.
Un seul exemple, me concernant personnellement, petit fonctionnaire proche de la retraite : pouvoir d’achat en baisse constante + échéance retraite déjà reculée de 5,5 ans => depuis +2 ans j’ai réduit drastiquement ma consommation superflue afin d’épargner (précaution) au maximum => baisse d’activité économique & de recettes fiscales (sans compter les autres mesures, légales, prises pour réduire mes impôts)
Desolé, mais c’est moi et ma famille d’abord

Nifin'Akoho
Nifin'Akoho
3 mois il y a

Valimbavaka a oublié le 10% pour Dieu et le 5% pour le président dans sa liste.

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