
Gné ? De quoi donc ? Bah que le pays endémique ne se développera jamais.
Hein ? Sûr sûr sûr ? Ah oui, absolument, sûr sûr sûr. Et d’où vient ce sentiment, cette certitude même ?
Moi ce qui me frappe tout d’abord, c’est l’immense superficie de ce pays. Ça en fait des millions d’hectares à gérer, aménager et mettre en valeur dites donc.
Et le problème, quand on est pauvre, bah c’est que l’on est dans l’impossibilité financière de réaliser cette mise en valeur.
Vous auriez vous les moyens aujourd’hui de vivre dans une maison de 2500m² de surface habitable et de l’entretenir ? Moi clairement pas 🤣
L’entretien on n’en parle même pas, il n’y a pas. C’est pour cela que les rares réalisations sont toutes vouées… à disparaître ?
Mais l’elman m’objecterez vous, il y a quand-même 30 millions d’endémiques non ? Et je vous rétorquerai : « oui et » ?
Et ces 30 millions pourraient peut-être procéder à cet aménagement dont tu parles ?
Et là un grand éclat de rire nous habite car soyons réalistes, ces 30 millions sont plus aujourd’hui un fardeau qu’un atout.
Absolument : 30 millions de bouches à nourrir surtout, plutôt que 30 millions qui pourraient œuvrer pour ce fameux aménagement mentionné supra.
Et donc avec le recul il aurait fallut faire quoi ? Bah ça saute aux yeux non ? Non ? Voici les mots clé alors : éduquer, scolariser, métier, former.
Et là oui on aurait pu en faire ce que certains galvaudent depuis des décennies : de vraies forces vives de la nation.
Et surtout des forces qualifiées, capables d’entreprendre, d’exercer un métier, de créer de la richesse, de générer ce pognon dont on a cruellement besoin.
Et bah oui l’argent ne fait pas le bonheur mais l’outil qu’il est peut fortement y contribuer.
C’est avec le pognon que l’on peut construire des dams (ah ah), avoir de l’eau, de l’électricité, cultiver ces millions d’hectares, construire des routes, des infrastructures utiles et toussa. Ériger la Cité quoi.
Le seul moyen de s’enrichir c’est en investissant – 18ème partie
Et il n’y a toujours pas de secrets : les riches deviennent toujours plus riches, les pauvres encore plus pauvres. Inutile de s’en révolter, c’est comme ça que ça marche dans n’importe quel pays au monde, c’est universel.
Et les riches veillent toujours à une bonne scolarisation de leur progéniture, ça aussi c’est vérifiable partout.
Avec le recul, avec ces 66 ans d’indépendance, le bon plan aurait donc été de tout miser sur une bonne scolarité publique dès le départ
… et de toujours la dimensionner correctement au fur et à mesure que la démographie galope. Quoique, avec des gens éduqués, elle n’aurait pas été si galopante que la démographie n’est-ce pas ?
Lire : Education à Madagascar : 96% des enfants de 6 à 10 ans défaillants en lecture à la fin du primaire
Mais hélas, on ne refera pas le monde. En lieu et place, 66 ans plus tard, on se retrouve donc avec un pays sans eau, sans électricité, avec 2 millions de bancs qui manquent, sans routes, sans même à manger pour tout le monde et surtout, disons les choses comme elles sont, un pays avec 30 millions d’ânes batés à nourrir. Ânes batés, bado, vendrana, appellez ça comme vous voudrez.
Le constat est dur et sans complaisance. Et arrivé à ce stade, je n’ai malheureusement toujours pas de solution miracle à vous proposer. Même si les dirigeants incompétents actuels dégagent demain, la problématique demeure.
Quoique, un simple petit laitier dans les années 2000 l’avait bien perçu cette problématique. Et il avait commencé à mettre en œuvre des vraies solutions : agriculture, éducation…
Puis les sauvageons barbares ont débarqué sur le 13 mai il y a 15 ans avec leur pseudo tolona de mer*de 🤣 Nandresy tsara ve ilay tolona ? Mandroso tsara ve Madagascar e ? Sa otrany hoe miha manenganiny andro amanalina ?
à commencer par les bourses universitaires
Dans la façon de faire actuelle, je suis tout à fait d’accord. Heureusement, rien n’est éternel.
Des pays très pauvres ont réussi ou sont sur la bonne voie.
Pour moi, tout le système en place ne nous convient pas, n’est pas adapté à notre réalité, un cercle vicieux qui appauvrit la population de plus en plus.
Mais pour changer le système, je pense qu’il est nécessaire de passer par une transition, une vraie transition. Une transition dirigée par un conseil neutre, composé de techniciens et non de politiciens. Mais il faut l’avouer, mettre en place ce transition ne va pas être facile.
Deng Xiaping avait vite compris les choses, l’éducation est la base du développement. Pas de baccalauréat au rabais, le Gaokao (bac chinois) est l’un des plus sélectifs au monde pour entrer à l’université, et seuls les bons le réussissent. Aucune pitié pour ceux qui n’ont pas le niveau.
Résultat: les chinois deviennent un peuple d’ingénieurs et n’ont pas besoin d’étrangers pour envoyer des fusées dans l’espace, pour bâtir des ouvrages qui vont au delà de toute imagination, pour atteindre des rendements agricoles de dingue….
voilaaa
En passant merci à nabot sarkozy d’avoir installer cette enflure et ses bedonnants acolytes endémiques et expats. Voilà le résultat. esy e le alina e
Deng Xiaping n’a pas tout simplement compris mais il a vraiment fait confiance à ces ingénieurs pas comme l’autre qui se croit tout savoir sans avoir le niveau
Du coup il fait bosser les autres, les bons éléments, et de qui on se rappellera pour la postérité ? De Deng Xiaping.
Nous allons nous souvenir de Nouzalon mais pas en bien
« Aucune pitié pour ceux qui n’ont pas le niveau. » C’est aussi ça la clé de la réussite chinoise .