C’est curieux n’est-ce pas cette propension à toujours vouloir (et promettre) que ce soit fait « avant la fin de l’année » ?
Le problème c’est que c’est rarement terminé avant la fin de l’année. Dès fois, souvent même, ce n’est même pas encore commencé à la fin de l’année.
La conclusion c’est que ça n’a pas la compétence, ou les compétences, sur tous ces projets.
Qui, quand, comment, combien d’argent, combien de temps : on s’en fiche de toussa, le plus important est d’anoner triomphalement au micro que ce sera fait « avant la fin de l’année ».
Moi quand j’ai en charge un nouveau projet, je consacre du temps, beaucoup de temps, à l’estimation de charge. Ça va prendre tant de jours/homme, j’aurai combien d’hommes pour le faire, tant de budget, établi une gestion des risques, plus une petite marge pour les impondérables.
… et là seulement j’ose avancer une prévision de date de livraison.
Il n’y a plus de cerveaux au pays endémique pour faire ce travail ? Ah ils se sont peut-être tous barrés ? Dommage.
Il y a bien des cerveaux au pays mais ils ne sont pas aux commandes. C’est le comble n’est-ce pas? 😛
izay vonona, tsy vanona; izay vanona, tsy vonona
je pense comme Elman que malheureusement il n’y en a plus beaucoup et effectivement le peu qui reste n’est pas aux commandes…
et du coup ceux qui sont aux commandes leur gestion de projet se limite souvent à « où est-ce que je peux manger dans ce projet » ?
Dès fois, souvent même, ce n’est même pas encore commencé à la fin de l’année.
La plupart du temps, il fait carrément le contraire de ce qu’il a promis ou encore renier ce qu’il a dit:diminuer le prix du PPN, …
C’est pratique. Quelle que soit l’année, et le moment dans l’année, on peut ressortir le même discours. Une simplification appréciable pour nos politiciens.
Comme celui qui boit le reste d’une bouteille, « hanambady amin’ny faran’ny taona » mais que ça n’arrive jamais, ou presque 😛
Qui disait que les promesses n’engageaient que ceux qui y croyaient ?