A environ 7 mois d’un éventuel premier tour, à ce jour :
- Les listes électorales ne sont toujours pas bouclées par le CENI
- Le budget de cette CENI est loin d’être bouclé lui aussi
- Même passées au forceps par une certaine catégorie de députés, les textes de Loi portant sur l’élection présidentielle sont loin d’avoir .. force de Loi
- On ne connaît toujours pas les dates de cette élection présidentielle. A 7 mois de l’échéance, cela fait très sérieux.
Bref, tout ceci est à l’image de ce mandat Hery Rajaonarimampianina : brouillon, aucun sérieux, aucune rigueur.
A l’image du délestage qui était promis être résolu entre 3 à 6 mois.
Néanmoins, dans tout ce désordre, une ligne directrice semble se dégager : le parti au pouvoir veut réduire cette élection présidentielle à la part congrue, à sa plus simple expression. Comment ? En convoquant les électeurs à la dernière minute, en démissionnant le Président candidat au dernier moment et en réduisant au maximum les durées des campagnes électorales notamment de celle de l’entre deux tours.
Les autres candidats sont prévenus.
Le discours plagié de sa victoire autoproclamée de 2018 est déjà prêt et mémorisé par le dictateur !
Pour la date, RDV au mois d’avril 2019 (peut-etre). 🙂