Bien faire la différence entre dons et crédits

Gné ? On continue de nous agiter comme un chiffon rouge les sanctions internationales, le gel des crédits, autres financements de projets et toussa.

Et moi, encore une fois, je dis bravo, ce sont d’excellentes nouvelles comme je l’ai déjà dit dans une précédente chronique.

Un momentum unique… pour briser ses chaînes ?

C’est une formidable opportunité historique pour en terminer avec l’asservissement du mangatakareeeee et forcer les mentalités à se réveiller un peu.

Et puis arrêtons de nous endetter mince ! T’es pauvre et tu continues de t’endetter ve ? Bah dans 100 ans tu seras toujours aussi pauvre, c’est inéluctable. Mes cours sur l’art et la manière de s’enrichir sont toujours valables au cas où pour ceux qui ne connaissent pas.

Devenir riche à Madagascar – 1 ère partie

Donc tout ce qui se passe aujourd’hui, encore une fois, est une formidable opportunité pour faire un stop, un break, un temps mort pour faire l’état des lieux de notre dette et des projets en cours.

Car sérieusement, vous voulez continuer à rembourser les projets délirant du Président déchu Andry Rajoelina ve ? Juste pour piqûre de rappel, je rappelle que vous avez toujours au moins 1 milliard ar à rembourser toutes les semaines, rien que pour son téléphérique d’enfant gâté là. Ah si si, et selon les calculs, pendant au moins 14 ans.

Et vous le voyez clairement : c’est ça l’asservissement. L’esclavagisme même.

Si c’était pour des projets vraiment utiles au vahoaka, comme l’eau ou l’électricité, là oui d’accord, on ne discute même pas, on paie.

Mais là pour un téléphérique… bah non, pourquoi veux-tu que mes impôts servent à payer ce caprice d’enfant gâté ?

De même ce Colisée, ces stades de foot, cette autoroute et j’en passe ? Non monsieur, je refuse d’une part que mes impôts servent à financer ces conneries.

Et d’autre part que mon pays s’endette après des “partenaires techniques et financiers” pour continuer de financer ces projets à la mord moi le nœud. Je ne parle même pas des jets d’eau et du machin Iarivo là.

Car ces dettes, ces crédits auxquels on souscrit aujourd’hui, il va bien falloir les rembourser n’est-ce pas ? Et qui va les payer ? Nos enfants.

Donc encore une fois stop. Il est temps de faire un break, un stop, et de réévaluer tous ces projets. Les caprices et les gâteries, stop, à la poubelle, on arrête les frais.

Ce qui est vital, eau, électricité, souveraineté alimentaire, hop, on priorise.

Bref, on refait tout simplement son budget quoi. On le tire dans tous les sens, on n’hésite pas à faire des coupes franches, et on priorise ce qui est prioritaire, critique, vital. Les projets à la mord moi le nœud, hop, à la poubelle.

Quand vous agirez de la sorte, là la population le verra et dira “kay, tena manao ireto“, positivement s’entend, et sera d’autant plus encline à se serrer la ceinture en voyant ces efforts.

Car oui, on va pas se mentir : il faudra se serrer la ceinture pour un petit moment, on n’y coupera pas. Mais croyez-moi, d’expérience, quand vous faites vraiment ce genre d’efforts, sincèrement, les beaux jours reviennent très vite.