Euh oui c’est formidable l’esprit startup mais a-t-on bien compris de quoi il s’agit ? Ce chiffre des échecs semblent malheureusement prouver que non 🙁
Hé les startupers, avant de rêver à la grosse villa avec piscine et voiture de luxe dans le garage, il va d’abord falloir mouiller la chemise ?
Et quand je dis mouiller, c’est vraiment la tremper dans un énorme bassin car être startuper en temps normal c’est pas gagné et à Mada encore moins.
Mais je souhaite quand même bon courage et bonne chance à ceux qui s’accrochent, créez, innovez, bossez intelligemment, ça finira bien par payer un jour ou l’autre. Et sachez également tirer profit de vos échecs, c’est un passage obligé pour tous ceux qui réussissent plus tard.
Eh oui, ce n’est pas évident de réussir à Mada, à l’école on nous vend des théories, la réalité est bien plus compliquée ou plus simple selon les compétences de chacun.
Et on y vend aussi les diplômes n’est-ce pas? L’écolage, c’est ce qui compte. A foutuland, on te vend aussi un travail (pocicier, gendarme, agent de douane- trésors-finances, …): l’écolage. Tu veux devenir ministre? : encore il faut que tu paye l’écolage….Un taxi be sans papier ni frein?: écolage 500Ar par jour et tout ira bien.
Que 80% des startups déposent le bilan n’est pas grave en soi. Il est plus important de savoir au bout de combien de temps après la création.
Parmi les causes de dépôt de bilan n’y a-t-il pas des procédures et un état d’esprit trop semblable à celui de la France ? Pays ou réussir est une obligation interdisant l’erreur, le dépôt de bilan le licenciement des salariés… etc.
Il est vrai que créer son entreprise est un processus complexe. La partie technique du métier ou du produit ne représente guère que 20% du travail…
Et pour le reste selon l’école les autres parties sont négligées. Une école de commerce dira que le plus important c’est la marketing, ou l’étude de marché. D’aucuns diront que c’est la finance ou la comptabilité à moins que ce ne soit l’inverse.
En fait tout est important, mais il faut pouvoir faire appel à de multiples compétences là ou elles existent.
Dans une startup le plus important c’est quand meme de vendre (produits/services), repondre a un besoin. Et c’est souvent là que les startupeurs échouent. Apres, il faut aussi savoir géré les finances, ne pas s’entour Uniquement de marketeur et de commercial. La compta et les finances sont souvent négligées dans les jeunes entreprises
Les grandes fonctions de l’entreprise sont
Technique, Commerciale, Financière, Sécurité Comptabilité, Administrative, R&D, Logistique, au moins.
Une startup peu avoir de bonnes chances de survie, si le business model est viable et que le créateur peur s’appuyer sur des techniciens des spécialités sus nommées.
Il est certain que construire ou imaginer un business model facilement adapté aux réalités malgaches ne doit pas être aisé. D’autant moins que les spécialistes étrangers certainement appréciés par les banques, sont particulièrement stupides devant les problèmes du pays !
Le vrai problème est qu’il n’y a pas de vrais marchés, de vrais clients à Mada. Vous voulez faire quoi avec 92% de pauvres ? A part leur vendre de la bouffe et des fripes ?
Donc un start up de bouffe ? La réalité c’est que les règles du jeu ne sont pas claires dans ce pays. Tout est aventure, et ainsi ceux qui réussissent sont comme ceux qui sortent vivants d’une grande jungle. C’est pas sûr, mais c’est possible.
un épi bar, un looks, un tsaky pop bien situés, là c’est sûr vous ferez du chiffre.
par contre vendre des services par exemple, bonne chance 🙂
Ya pas de marché et tout le monde fait la meme chose (agence de comm ou photograhe pour les plus à la mode) alors que la demande sature par rapport à l’offre et parfois certains secteur sont écrasés par des poids-lourds qui ont toujours les bons tuyaux et les bons placements pour se démarquer.
Vous lancez un nouveau truc aujourd’hui, demain ô miracle vous avez plein de concurrence
C’est ce qu’on appelle « vaky saphir »! Manana peugeot 505 ny iray, mividy 505 daholo ny rehetra.
à vous de faire en sorte que votre truc est différent des copies.
même…
Aleo toy izao ny mini startup, et puis lire « elman-besos »
http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2017/11/27/la-fortune-de-jeff-bezos-depasse-la-barre-des-100-milliards-de-dollars-apres-le-black-friday_5220956_1656994.html
un site de niouuzz interactif, c ‘est pas mal non plus, avec le groupe multimédia international en perspective ! en tous cas c’est sympa, bon courage
il y a quand même 20% qui ne déposent (encore) leur bilan. A mon avis c’est encourageant. Comme Elman vient d’évoquer, l’esprit statup c’est contraire au frime, au 4×4, au villa ….Aux Usa, les startupers dorment dans les garages, travaillent avec leur PC dans des jardins publics, prennent leur douches chez les copains et aprés quelques années de galère, pondent des millions de dollars; Notre marché est certe restreint mais qui peut galérer pendant quelques années à Mada????
92% de pauvres?
Alors de quoi ils ont besoin? Du fric, bah donnons leurs du fric. Telma avance a tout compris
Il y a quand meme pas mal de choses a faire. Certes, en majorité des marchés de niches mais qui peuvent etre tres rentable
Je ne voudrais pas etre rabat joie mais quand il est question de bizness ici, tout est opaque!Et quand ca commence à s’eclaircir, il est déjà trop tard car les requins se sont accaparés des bons morceaux et que seules les miettes sont laissées pour les autres.
Si nous prenons par exemple cette fameuse ZES (zone économique speciale), qui de nous avons des informations sur le sujet pour pouvoir au moins se projeter sur d’éventuelles choses à faire? 🙂
Le PIC, à travers son programme « Miary », essaie d’œuvrer dans ce sens, mais il fait même votre comptabilité et regarde votre livre de compte!
bah c’est quand même le minimum non ? 🙂
Startup dans le kidnapping et le lobbying ca devrait faire un carton aussi
La définition même de start-up est impossible à appliquer à M/car : une structure ayant une très forte croissance en peu de temps et dont le but à moyen terme est de se faire acheter par plus gros que lui.
Dans l’histoire récente de M/car existe-il une société qui s’est fait racheté par des investisseur? (je ne parle pas de vente de gré à gré du genre l’expressmada etc …)
Oui, ça existe.
Il y avait euuuh… Et….hmmm
Tenez, ça en fait déjà deux… Je vais en trouver et je reviens
CQFD.
A Mada le business model est plutôt : tiens tiens, ton créneau m’a l’air pas mal … je suis le gendre du neveu de la belle fille d’une personnalité importante. Un petit redressement fiscal te fera donc le plus grand bien .
C’est plutôt pas mal 80% d’échec. Toute proportion gardée, en France c’est 90% 🙂 : http://1001startups.fr/chiffres-cles-startups-france/
C’est le genre d’article que je n’aime pas, car il se contente de citer des chiffres sans explications.Oui il y a peu de femmes qui veulent se lancer car elles souffrent du machisme. Oui la majorité des créateurs d’entreprises sont très diplômés et encouragés par des enseignants qui n’ont jamais tenté de créer une boite. N’importe quel diplôme de niveau BAC+5 ne prédispose pas « naturellement » ou « automatiquement » à la création d’entreprise.
La méthode canvas pour séduisante qu’elle est ne porte pas en elle une garantie de succès. Ce n’est pas parce que l’on a un permis de conduire que l’on peu conduire sans risques.
Et puis les dispositifs légaux en usage dans tous les pays ne permettent plus l’éclosion de firmes comme Dassault, Krupp, Michelin; Peugeot, Citroen, Hewlett-Packard, Hoffmann, Roche, Servier, Ferrari, Rolls-Royce…
Toutes des firmes créées par des gens qui ont pu donner leur nom de famille à leur entreprise.
Mais cela s’explique par le déshonneur de l’échec en France.
Au USA avoir raté son entreprise sans avoir été malhonnête est généralement un bon point : des erreurs ont été faites si ces erreurs ont été identifiées, le candidat ne les refera plus. Il est donc éligible à des ^prêts pour recommencer.
Vous avez une meilleure source?
Il ne s’agit pas d’aimer ou pas mais plutôt d’y croire ou pas. 🙂 Aussi, si vous avez des informations donnant d’autres stats, svp partagez. Nous sommes là pour nous informer, entre autres choses 🙂
Des stats précises n’existent pratiquement pas car politiquement incorrectes à publier.
Par contre il m’arrive d’utiliser des sites qui expliquent de façon assez détaillées les difficultés des jeunes créateurs d’entreprises.
J’essaie quand même de ne pas trop en parler car cela les décourageraient trop tôt…
Voici un petit choix :
http://www.assurance-credit-entreprise.fr/guides/causes-principales-defaillance-entreprise/
http://www.redressement-liquidationjudiciaire.com/ce-que-vous-devez-savoir-sur-le-redressement-et-la-liquidation-judiciaire/causes-internes-externes-defaillance-entreprise/
http://itsocial.fr/format/articles-decideurs/le-top-5-des-causes-dechec-des-start-ups/
https://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/etapes-creation/non-tout-le-monde-ne-peut-pas-devenir-entrepreneur_1721464.html
Donner son nom de famille à sa boîte ça fait un peu vieux jeu non? Je veux dire, c’est pas une question de législation 🙂 . Les entrepreneurs d’aujourd’hui ne veulent pas donner leurs noms à leurs boîtes c’est tout. Ils n’en sont pas moins prospères que les anciens, au contraire. Le monde a changé depuis la création des firmes que vous citez. Aujourd’hui plus personne n’amassera de fortune en partant de zéro dans les secteurs de ces firmes du 20ème siècle. Même Microsoft paraît vieux maintenant, c’est dire.
Allez plutôt chercher dans l’ultra high-tech et la haute sphère d’internet pour voir les méga firmes du 21ème, voire du 22ème siècle. Il a été prédit que les premiers trillionnaires en dollars (pesant plus de 1000 milliards $) dans l’histoire de l’humanité seront probablement Jeff Bezos (fondateur d’amazon et Blue Origin) et Elon Musk (fondateur de Paypal, de Tesla et SpaceX).
même en donnant 1000 milliards de dollars à Madagascar, je ne suis pas sûr que nous sortions de l’auberge 🙂
C’est rendu pratiquement impossible à cause principalement des nouvelles techno de communication et de la défaillance de la législation. De très nombreux petits malins ont déposé des noms de marque et de domaines internet aux noms de produits existants avant que les fabricants le fassent. D’autres ont déposé des domaines aux noms de « capitaines d’industrie », et enfin des malins ont tenté d’utiliser les chartes graphiques de marques connues pour les détourner à leur profit.
Je connais une famille constituée par les descendants de Louis Pasteur. Dès que cela a été possible ils ont déposé le nom de domaine pasteur.net. L’institut Pasteur à tenté de s’opposer à la création de ce domaine, procès, appel et cassation ont été nécessaires pour que l’institut soit débouté de sa demande, au motif que la famille existait bien avant l’institut…
De nos jours ce genre de procès potentiel est assez dissuasif pour ne pas vouloir créer une entreprise portant le patronyme du créateur…
c’est marrant, à un moment j’ai faillit enregistrer google.mg 🙂
Ce nom est transférable… pour 119€ chez OVH, mais vous devez le savoir…
actutana.mg est disponible lui, au même prix !
Un .com est nettement moins cher.
Et je trouve cela contreproductif de faire les .mg si chers.
Trop cher les .mg effectivement
le NICMG dans tout çà?
Eh! Lavitry ny afo ny kitay Elman a! Ny soa toavina gasy izao dia hoe « des millionss en très peu de temps sans trop mouiller la chemise ».
Un fidèle actunaute m’a envoyé ceci, que les startupers en prennent de la graine.
Ou starup= 5% d’inspiration et 95% de transpiration
ou travailler intelligement. A l’école vous n’avez jamais eu le gars dans votre classe qui ne fichtre pas grand chose mais qui se tape des 20 partout ? 🙂
il existe des gens qui confondent le CA des profits.
D’ou L’importance d’une formation…. En France l’education Nationale ne prévoit pas d’e pliquer ces nuances aux jeunes qui sont en BAC Pro et qui vont aller rapidement dans les entreprises. Le élèves ingénieurs non plus d’ailleurs. Mais cela change très lentement. Pour compenser il est créé ça et là des incubateurs de sociétés. Mais les créateurs doivent payer pour ce qui ne leur a pas été appris.
Ceci étant à Madagascar la plupart des gros milliardaires sont des bac-6, c’est matière à reflexion quand même.
QE vs QI
A la base, les start-ups créent de nouveaux besoins ce qui, naturellement, contribuent à l’émergence d’un nouveau marché. C’est comme le cas d’Uber ou d’AirBnB. Auparavant, les vacanciers n’avaient pensé à s’héberger chez des inconnus et les propriétaires à louer leur maison. Mais grâce à la magie d’AirBnB, cela devient possible, et même facile. Le problème des start-ups à Madagascar reste donc leur incapacité à stimuler, créer de nouveaux besoins chez les consommateurs malgaches. Il faut s’adapter aux réalités du pays et non faire un bête copier-coller de ce qui ce fait à l’étranger.
Ce qui me vient à parler de la start-up Pimp. C’est vrai que le concept est novateur dans le pays, et qu’il fera certainement de nombreux adeptes. Malgré tout, comme je l’ai expliqué plus haut, il ne suffit pas de copier ce qui marche ailleurs. Il faut également tenir compte des spécificités locales. Mais avec l’insécurité grandissante, cette application risque de ne pas faire long feu.