Gné ? C’est quoi encore ce titre ? Inona no tiany mpanoratra lazaina ? 🤣
def cohésion : Caractère d’un ensemble dont les parties sont unies, harmonisées. La cohésion d’un groupe.
On pourrait penser à « miray hina » mais non, on ne parle même pas ici de solidarité mais plutôt d’une espèce d’entente naturelle.
Et donc ? Bah et donc l’un des facteurs qui aurait pu nous permettre d’avancer, de nous développer, c’est aussi cette cohésion et donc son corollaire, l’unité nationale.
Je ne demande évidemment pas à tous les Malgaches de s’aimer en mode valabe 🤣 Ni de faire preuve d’un patriotisme immodéré.
Non en fait, il manque ce petit quelque chose qui exciterait une certaine idée de fierté nationale.
Un peu comme la séquence Barea en 2019 quoi. Une vraie fierté populaire sans arrière pensée, tena hoe « je suis fier d’être gasy« .
Et on reconnaît aussi immédiatement les autres compatriotes qui sont fiers, sans même avoir besoin d’échanger un seul mot. C’était naturel, c’était spontané, même ici à 8000 kms 😳
Bien sûr, à l’inverse, il ne s’agit pas non plus d’être trop fier, à ce moment là ça s’appelle frime, dedakisme, werawera et toussa 🤣
Je serai fier de mon pays et de mes dirigeants aujourd’hui, peu importe la couleur politique, je partagerai mes vraies idées de développement, loin des critiques quotidiennes.
Mais tellement ils ont été incapables d’insuffler ce petit quelque chose qui aurait naturellement provoqué cette fameuse cohésion et cette unité nationale bah du coup je préfère donc garder égoïstement mes bonnes idées pour moi 🤣
En lieu et place de cette cohésion, aujourd’hui c’est plutôt la méfiance, le mépris voire la haine qui habitent le cœur des Malgaches. Et loin d’unir, ça divise.
Quand on sera capable d’humilité à l’instar d’un Nelson Mandela ou encore des Rwandais, capables d’unir et non de diviser, là oui il y aura de l’espoir.
Les garde fou comme le fihavanana et le soatoavina ont hélas explosé depuis belle lurette. Les anciens raiamandreny étaient loins d’être cons, contrairement à ceux d’aujourd’hui.
Je ne sais pas trop si c’est le manque de cohésion qui provoque la pauvreté ou si c’est à cause de la pauvreté qu’il n’y a plus de cohésion. L’œuf ou la poule peut-être mais du coup, dans les 2 sens c’est devenu vrai aujourd’hui.
Aujourd’hui c’est aussi devenu un véritable chacun pour soi. Et on ne peut pas blâmer les gens, quand le fitadiavana a pris le dessus, il faut manger d’abord. Les grands idéaux patriotiques on verra plus tard.
Est-ce que cette fameuse cohésion sociale a-t-elle déjà existé dans l’histoire du pays endémique ? Si si, on a déjà connu la guerre, à la fin du 19eme siècle… Mais bon, comme qui dirait, j’étais pas né à l’époque hein, donc je ne sais pas.
Mais bon, avant 1895, des intrigues au Palais il y en avait déjà eu hein. Les Rasanjy et toussa … 🤣
On pourra se passer de la cohésion sociale quand tous les endémiques seront jeunes, beaux, riches, éduqués. Mais pourra-t-on y arriver … sans cohésion sociale ?
Moins de bien, plus de lien ; plus de bien, moins de lien.
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Mety fiainana kapitalista io fa misy ny tokony hiaraha-manaiky aloha izay vao mety ahita fiombonan’ny mpiarabelona.
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Ny fanetreten’ny mpitondra sy ny fametrahana amin’ny toerany ny ezaky ny vahoaka tsirairay amiko no manala ilay elanelana am mpitondra sy ny entina dia tonga ho azy ny fientanam-po hoe samy malagasy. Samy mitondra ny anjara biriky aveo.
Observation : Si on analyse les cercles de la diaspora, qui vraisemblablement, n’ont pas ce souci de savoir si on va manger ce soir contrairement à la population locale, on peut noter que cette cohésion arrive difficilement à s’imposer. Il y a soit quelques petits clans où l’entre-soi domine, soit cet individualisme qui a terme fait que ceux qui viennent avec les bonnes intentions ne restent pas longtemps.
Les raisons se trouvent peut être à la base : Une dominance des réligions à Madagascar où chacun est tellement dans son jus qu’in fine, cela provoque inconsciemment une fraction entre les differentes couches de la population (demandez à quelqu’un ce qu’il pense d’untel ayant une croyance differente et vous verrez les clichés) au lieu de rassembler.
La pauvreté, même si ce n’est pas un vice, favorise davantage un individualisme où on pensera à son ventre en premier et qui en aval occasionne quelques fois,pour ne pas dire souvent, la corruption. La corruption par suite engendre la corruption. Le préposé qui demande un petit backchiche pour arrondir ses fins de mois, va encourager la corruption pour ceux qui veulent aller plus vite dans les démarches et ainsi de suite à tous les niveaux. Ceux qui ont recours à la corruption pour passer avant la file (la demande) va à l’encontre même de l’idée de vivre en communauté. Mais on connait tous la réalité locale…
Le pire c’est lorsque ces deux phénomènes deviennent habitudes. Qui à longue échelle dans le temps, s’ancrent dans les moeurs pour devenir une culture. Et quand c’est culturelle, cela devient difficilement modifiable.
La planche de salut : L’ éducation. Mais il n’y a pas assez de bancs et on veut couper le budget.
eh oui, tous les peuples qui se sont développés sont tous passés par cette cohesion sociale et cette unité nationale: la France , l’Allemagne, les Anglais,les pays de l’Asie, avec les nombreuses guerres, il faut qu’on ait souffert ensemble pour etre unis, d’ailleurs, Deba a regretté qu’il n’y ait pas eu de vraie guerre chez nous en 47, comme ça il y aurait une vraie unité nationale, actuellement, les antemoro ne portent pas les antandroy dans leur coeur, idem pour les tavaratra(au delà d’Ambanja)avec le reste de la population de l’ile, etc, etc
Mais seule un guerre ou quelque chose dont tous les malgaches souffrent pour que cette cohesion sociale et cette unite nationale existe(Alain Rajaonarivony pense que ces oranges vont declencher cela)
La fierté est à mon sens tributaire de la perception que les étrangers ont de notre nation. Autrefois Madagascar était souvent cité pour sa faune, flore endémiques exceptionnelles, bien qu’étant pauvre la destination suscitait une certaine fascination. Aujourd’hui la perception des gens a changé, pendant que d’autres pays africains émergent, Madagascar continue à s’enfoncer. Ceci a naturellement des conséquences sur la « fierté », a quoi bon être fier quand on est dans état d’échec permanent. 2019 a été une parenthèse enchantée, car c’était aussi une situation inédite et puis on sortait d’une conjoncture de reprise au niveau économie. Après il y a toujours des domaines où les malgaches se distinguent, la pétanque, les concours dans le domaine de l’IT,
un président qui gagne des prix à tout bout de champ,mais ce ne sont pas des évènements suffisamment populaires pour être fédérateur.voilaaa
Qu’est-ce qu’il a le raiamandreny Jaojoby ou Lala Nor..bert ou plein d’autres ?
ils se sont tous fait gangrenés par la connerie orange antsiaka zao ny tanana, isiaka ny rôle.