Petit à petit, la poussière hâtivement cachée sous le tapis depuis ces dernières années commence lentement mais sûrement à refaire surface.
Qui sont les concernés ? Les 36 bien entendu. Un par un. Un dossier ? Une casserole ? Un truc pas net ? Hop, ça ressortira très vite sur Facebook par exemple.
Un protocole d’accord signé de derrière le fagot et à la dernière minute ? Hop, les 330 navires feront la Une. Candidat n°12 levez-vous et levez la main droite ..
Un permis de conduire biométrique .. pas si biométrique que ça ? Hop candidats Falifaly et Batman, quelque chose à déclarer ?
1 450 milliards d’ar de dettes pour la Jirama de 2009 à 2015 ? Candidat n°13, un petit commentaire ? Surtout quand le bruit court (jamais démenti d’ailleurs) que vous disposeriez d’un budget de campagne de 182 millions de dollars, soit plus de 635 milliards ar ?
Cette campagne électorale 2018 va donc n’être ni plus ni moins qu’un festival de boules puantes. D’autant plus qu’avec la facilité déconcertante qu’offre les réseaux sociaux, cela va aller vite, très vite.
Le vrai problème sera ensuite comment démêler le vrai du faux ? Comment détecter les fake des vraies infos ? D’autant plus que de nos jours, il suffit d’accompagner sa publication d’une espèce de scan d’un taratasy plus ou moins officiel, avec quelques coups de tampons magiques et hop, tout semblera authentique .. et donc vrai ?
De l’autre côté, les médias, journaux, qui oseront reprendre ces informations dans leurs pages s’exposeront à toutes sortes de menaces, intimidations .. et représailles ? Quand on voit par exemple la panique provoquée par un misérable sondage, allant jusqu’à une censure complètement inutile ?
La montée en puissance des réseaux sociaux permet néanmoins une petite avancée de la démocratie et quelque part, constituer un mince garde-fou contre ces abus et détournements scandaleux en tout genre.
Tu ne veux pas être le sujet (en mal) du jour ? Lu, partagé, twitté, liké (ou pas) des centaines de milliers de fois ? Alors tiens-toi à carreau, car tôt ou tard, en cas de malversation, cela finira par ressortir.
Donc si tu es clean, que tu n’as pas fait (trop) de (grosses) conneries, là oui tu peux t’exposer à la vindicte numérique du public, la conscience tranquille. Don’t be evil comme dirait l’autre.
Par contre si tu n’arrêtes pas tes magouilles de derrière les fagots, et que tu penses (et espères) que personne n’en saura jamais rien, alors détrompe-toi : les murs ont des oreilles et les murs parlent beaucoup au pays endémique.
Dernier point : savez-vous comment on fait pour savoir si une publication est vraie ou non ? Moi j’ai ma petite méthode empirique, qui fonctionne bien en général : si l' »accusé » émet de vagues protestations, se justifie maladroitement en bredouillant, émet des communiqués laconiques, ou se cantonne dans un silence assourdissant, alors il y a toutes les chances pour que la boule puante soit vraie. Totalement ou en partie.
Par contre si l’interessé contre-attaque très vite, en appelle à la Brigade criminelle et dépose plainte, là il y a de fortes chances pour que la boule puante ne soit rien d’autre qu’un ramassis d’âneries dénigrants et diffamatoires.
Mais dans tous les cas, le mal sera fait.
Ceci étant, et je terminerai la-dessus, en ces temps électoraux, que l’on parle de vous en bien ou en mal, l’essentiel n’est-il pas que l’on parle de vous n’est-c’est pas ?
le motard dossard 21 a aussi quelque chose à dire contre le 12, sauf s’il y a prescription (car son plat n’est plus assez chaude depuis 2013). et le 20 avec son abattoir ?
Il faudrait avoir un Homme capable de renverser la table, dans le pays endémique.
La première chose qu’il fera c’est de réformer # en profondeur # le système judiciaire, la police et la gendarmerie.
Cela passe forcément par une coopération étroite / élargie avec l’EU et les Etats Unis.
l’illustration de la petite pelle et la balayette.
C’est la faute a la technicienne de surface vazaha qui n’a pas poussé la poussière assez loin en dessous du tapis, quelle conne qui sais pas bien bosser, surement encore une blonde … 🙂
J’ai vu a Orly un jour ou je rentrais du pays endémique une action publicitaire pour une marque de cirage: une superbe blonde cirant les pompes d’un Black en chouette costard qui passait par la (mon appareil photo était au fond d’un sac sinon je l’aurais volontiers pris ce cliché !)
Le cliché original du temps des colonies ou de la ségrégation raciale étant le pauvre zaza black cireur de pompe des blancs pour quelques sous, cliché que tous le monde connait.
Là dessus, le seul que je vois sans casserole c’est Dama. Je pensais que Batman l’était aussi, jusqu’à ce que j’ai appris que l’usine derrière les permis biométrique était à lui.
Si si Dama a une casserole. Celle qu’il a utilisé pour faire cuire le plat de tsaramaso.