
Gné ? Oui, je regardais l’opération collective de nettoyage de la ville opérée sous la houlette de la CUA samedi dernier et c’est la première réflexion qui m’est venue en tête : ça va être compliqué hein.
Cette photo, que j’ai retenue et que je connais assez bien au demeurant, résume malheureusement toute la problématique en fait.
Ce petit canal en bord de route, à proximité des maisons, illustre parfaitement le manque de “viabilisation” des infrastructures. Raccordement au tout à l’égout, connaît pas. Et en fait, l’égout connaît pas non plus, ou très peu.
Ce petit canal en théorie ne devrait servir qu’à canaliser les eaux de pluies. Dans la pratique, oui c’est le cas certainement, mais pas que. En fait bah par habitude, c’est devenu… les égouts 😳
Tena comme au Moyen âge leretsy e, kay. Et dans tout Antananarivo c’est comme ça. Plein de petits canaux comme ça, qui, surpopulation oblige, présentent tous ce même aspect bouché, noirâtre… avec l’odeur infecte qui va bien avec.
Et cette brève sur Andravoahangy et Andranomanalina ne m’étonne pas du tout : quand tous ces canaux sont plein et obstrués, et en l’absence de puisards et toussa, d’après vous, quand vous tirez votre chiasse d’eau, la flotte et la grosse commission elles vont où ?
Directement dans la rue, cqfd 😳 Tay be, au sens propre (ou sale plutôt) du terme. Et pipi be aussi.
Et oui, l’urbanisation ça coûte cher hein ? Les grosses infrastructures que l’État devrait ériger, ça coûte cher. Le raccordement de chaque habitation à ces infrastructures ça coûte cher.
Résultats des courses ? Bah vous êtes submergés dans votre merde. C’est vulgaire mais c’est la réalité, il faut appeler un chat un chat.
Vous comprenez aussi maintenant pourquoi dès qu’il y a quelques gouttes de pluie hop ça monte instantanément ? Pas sur les hauteurs de la ville évidemment mais dans les “bas quart” ?
Les Andravoahangy justement, Besarety, Analakely, Soarano, Petite vitesse, 67Ha et toussa… Brrrr…
Encore une fois, cette configuration, c’était celle du Moyen âge ici en France, à Paris. Ils ont eu exactement la même problématique… sauf que nous avons eu ce bon vieux Préfet (si si) Haussmann qui n’a pas hésité à tout casser !
La longueur totale des égouts construits par le baron est largement supérieure à celle du réseau routier et chaque immeuble est directement raccordé à ce réseau.
Résultats des courses ? Vous pourrez vous balader dans tout Paris .. ou même dans toute la France, vous ne verrez jamais la moindre canalisation en surface comme sur cette photo endémique.
En fait, pour être précis, si il peut y en avoir, mais ils sont tous recouvert par la route, donc invisibles et inaccessibles. Avec énormément de bouches d’égouts qui permettent leur nettoyage régulier si besoin par les services de voirie de chaque municipalité.
Démographie galopante oblige, en conclusion, des eaux suspectes qui montent brusquement alors qu’il n’y a pas eu la moindre goutte de pluie, vous serez donc amenés à en voir de plus en plus.
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Avec les effroyables petites odeurs qui vont bien avec, dain 🤣 … et qui tuent aussi, kay 😳
z’ont pas peur de remonter des cadavres en tout genre les deux gugus sur la photos?
les cadavres ont ete deja decomposés par l’acidité du liquide! hihihihhi
teny Itaosy, ao ambadiky ny ZP Ankadilalana, fony mbola tany mena io lalana io dia eo no fanarian’ireo manodidina ny rano rehetra(avy nanasana vilia, lamba, pot sy ny ao anatiny raha tsy misy ventiny, dia malama be io lalana io rehefa avy ny orana fa mila tsy ho afaka eo na fiara na olona, dia natao rarivato ilay lalana, las atsy manahirana intsony ny mandalo eo na orambe aza, fa ireo manodidina no niteny hoe aleo ihany tany fa tsy misy hanariana rano!
ny gasy raha vao mahita lavaka dia fanariana maloto izay , moa izany hoe fikojakojana (entretien et maintenance) izany dia zavatra fady mihitsy, misy ihany ny tatadrano talohan’ny taona 1972 fa tsntsina daholo ireny izao, ohatra ireo mitarika ny rano avy eo Andohan’Analakely sy Antsahavola iny mivarina aty amin’ny lakandranon’Andriatany
1972…karatra isan-dahiny…
talohan’ny 1972 dia voarar ary mahavoasazy ny manary rano ankoatran’ny ao anaty lakadrano, nisy mpiasan’ny kaomina, inspecteurs de voirie, misava any anelakelantrano rehetra any isanandro, ary nitantara i mamanay fa bedy be izy satria nanamando ny tokotaniny mba tsy hamovoka be, ary tena nandinika ireo rano mihandrona ny garde indigene sy ny inspecteurs vao nandeha,
fa ny fanafoanana io karatra isandahy io koa dia tena heloka be eo amin’ny firenena, ary izay mpitondra mahatafaverina, na mahita hevitra hampitoviana ny rehetra manoloana ny hetra dia tena hitehafako mihitsy
On devrait faire comme du temps de la colonisation: savaina tsirairay isantokantrano ny WC. Ces gens qui jettent directement leur pot de chambre dans la canalisation car ils n’ont pas de toilettes….
et après découverte du “délit” on fait quoi ?
Madagougou n’a pas le tout-à-l’égougou
le ragoût de mon toutou lol .. tiens voyons voir si Gemini connait 🙂
Ah oui ! “Le ragoût de mon toutou” est le célèbre slogan de la marque fictive Ragoutoutou qui est un gag récurrent dans le film culte français “Le Coup du parapluie” (1980) de Gérard Oury, avec Pierre Richard.
Dans le film, le personnage de Pierre Richard, un acteur raté, a tourné une publicité pour cette nourriture pour chiens, et le jingle “Ragoutoutou, le ragoût de mon toutou, j’en suis fou !” le suit partout, souvent à son grand désarroi. C’est devenu une réplique culte du cinéma français
!
(il a quand même fallut que je l’oriente en disant de regarder du côté des films)