L’armée, le dernier rempart de la Nation

ça va, bien tourné ? 🤣

Gné ? Nous avons tous accueilli avec soulagement cette intervention militaire matinale qui siffle la fin de la récréation des exactions commises sur la population depuis le 25 septembre dernier.

Des exactions, oui il n’y a pas d’autres mots, et qui sont allées crescendo ces derniers jours. Des images tout simplement insupportables, et qui, nous l’avons déjà dit, ne sauraient rester impunies.

Des images qui ont certainement dû circuler dans les casernes aussi, quand on voit la fureur de ces militaires du CAPSAT.

Non monsieur le Premier Ministre, on ne discute pas avec des bêtes sauvages. On les neutralise d’abord, et on discutera ensuite. C’est comme cela que ça marche.

Car vos pseudos discussions on en a eu déjà un aperçu aussi avec ce simulacre à Iavoloha. Toujours en mode mise en scène, pour la faire ensuite à l’envers en lâchant ses bulldogues sur les manifestants ?

Des bulldogs qui deviennent ensuite des petits cotons de Tuléar quand il se retrouvent face à face avec … d’autres bulldogs ? 🤣 Nanenganiny tsara, bien fait oui.

Et nous avons tous vu aussi ces images d’Andrefan’Ambohijanahary, avec ces gendarmes qui ouvrent le feu sur le convoi du CAPSAT, faisant un ou deux morts. La gendarmerie pense donc pouvoir tenir tête à toute l’armée malgache ?

Un énième cassus belli qui ne sera pas non sans conséquence non plus.

Les fous sanguinaires qui sont encore à la tête de ce pays, on a tous vu qu’ils n’hésiteront pas à instaurer le chaos total dans ce pays pour protéger leur misérable seza. Et ce en divisant au maximum pour mieux régner. Diviser la population, diviser l’armée, payer des casseurs, des pilleurs…

Mais la donne à complètement changé depuis ce 11 octobre 2025. Le peuple ne se bat plus seulement avec ses “tanam-polo“, ils ont aussi des flingues maintenant. Pas directement entre leurs mains mais encadrés par des pros du combat.

Quand aux chefs d’État major et autres dirigeants militaires, je les invite à prendre leurs responsabilités. Le respect de l’État de droit leur impose, comme n’ont pas hésité à le faire le CAPSAT, de stopper ceux qui ne respectent pas cet État de droit. Et qui abusent clairement de leurs prérogatives de puissance publique pour tyranniser leur peuple.

Le tolona a pris ce 11 octobre un tournant décisif. Mais il n’est pas encore terminé car les mafieux ont encore plus d’un tour dans leur sac et comme dit plus haut, n’hésiteront pas à tuer père et mère pour garder leur misérable petit seza.

A moins qu’ils ne se soient déjà enfuis la queue entre les jambes, sur ce vol rocambolesque interdit d’atterrir à la Réunion et laborieusement rallié l’île Maurice ?

Actutana sur Whatsapp

Cliquez ici pour être rapidement notifié des “urgences” dans l’actualité 🙂

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest
8 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
jurassic park
jurassic park
1 mois il y a

vous m’en direz tant,la queue entre les jambes et surtout: »la beat au Q »

Nifin'Akoho
Nifin'Akoho
1 mois il y a

Dia mbola averiko ihany :
– Ravao ny fitondrana.
– Miala Rajoelina.
– Miova ny rafitra. 
– Tsy mila directoire militaire.
– Apetraka amin’ny manampahendrena sy manampahalalana (iraisam-paritra) ny firenena ao anatin’ny fotoana voafetra.
– Miova ny Repoblika (ovaina ny hiram-pirenena, ovaina ny sainam-pirenena…).
– Omena sehatra ny teknisiana (andrafitra fampandrosoana anatin’ny 25 taona azo avaozina ho an’ny vaindohan-draharaha rehetra).
– Ravàna ny satan’ny gendarmaria (isaorana ny force rehetra), foloalindahy ihany no mifehy an’i Madagasikara.
– Rafitra hajoro dia ampandroso isam-paritra, fidiana ny filoham-paritra.
– Fito taona ihany ny omena izay ho filoham-pirenena, tsy hanao izay revin-gadran’io fa hanatanteraka ny rafi-pandrosoana ho an’ny 25 taona ho avy.
– Faranana atreto zany lafrantsa zany, na anampy na tsy anampy, tsy olana zany. Tsy mila mpanjanaka sy mpiatsarahivelatsihy eto.
– Mila miova isika. Zahay vonona hampandroso, tsy hiala eto zahay na hitsoaka eto nareo. Sahia manova mahery vaika. 

Rakotomangamijoro
Rakotomangamijoro
1 mois il y a

Seulement depuis le 25 septembre? Moi je dis, depuis février 2009.
On ne sait pas qui s’est enfui à l’île Maurice mais on sait au moins que kapsily est à Dubaï. Il y en a beaucoup maintenant qui sont “tratra” farany. Je pense à sektembre, Fidy TMH, colonel Tojo et c’est qui l’autre capitaine de la gendarmerie, …

Dernière modification le 1 mois il y a par Rakotomangamijoro
Coco
1 mois il y a

A moins qu’ils ne se soient déjà enfuis la queue entre les jambes, sur ce vol rocambolesque

Un jet n’est pas un gros porteur. Comme mentionné par Elman dans une brève ici il y a des mois, pas tous qui auront des places dans l’avion quand il faudra déguerpir.

mpijery
mpijery
1 mois il y a

ça ne change rien sur la situation mais j’ai l’impression que la vraie destination de cet avion a toujours été l’île Maurice, il fallait juste “attendre” au large de la Réunion, le temps de régler les formalités nécessaire qui n’auraient pas été faites, quitte à y faire un atterrissage d’urgence en cas de manque de carburant

Hary
Hary
1 mois il y a

Son renimalala peut affréter un avion à tout moment.
Peut être même qu’il a déjà négocié son départ avec Macron.

Afist
Afist
Répondre à  Hary
1 mois il y a

Sarkozy l’attend chez lui

Sam
Sam
1 mois il y a

Alerte | MadagascarTentative de coup d’État : comment Andry Rajoelina gère la criseAlerte publiée le 11/10/25 à 21 h 50
Après la mutinerie d’une partie de l’armée dans l’après-midi du 11 octobre, le président malgache s’est retranché avec sa garde rapprochée dans un bâtiment sécurisé d’Antananarivo. Il tente d’y organiser la riposte appuyée par les militaires qui lui sont restés fidèles.
Lecture 4 minutes
En cette fin de matinée du 11 octobre, la rumeur d’une mutinerie de militaires se répand dans les couloirs du palais d’Iavoloha, pour arriver jusqu’aux oreilles d’Andry Rajoelina. Immédiatement, le président malgache décide de se retrancher dans un bâtiment sécurisé d’Antananarivo. Là-bas, il organise une réunion de crise avec l’ensemble de sa garde rapprochée afin de suivre l’évolution de la situation en temps réel. Contrairement aux informations diffusées tout au long de la journée par plusieurs titres de presse, Le chef de l’État malgache n’a pas quitté la capitale. Simplement, le lieu où il s’est installé demeure méticuleusement tenu secret par son entourage.
Pour l’heure, ses plus proches soutiens militaires, dont le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Jocelyn Rakotoson, et son aide de camp, lui sont restés fidèles. Andry Rajoelina a également maintenu sa confiance au premier ministre, le général Ruphin Fortunat Zafisambo, nommé quatre jours auparavant.
Tout au long de la journée, le chef de l’État a conduit une série de consultations afin d’évaluer la progression des putschistes et les rapports de force sur le terrain. Jusqu’en fin d’après-midi, le président espérait encore pouvoir reprendre la main, soutenu par les unités restées loyales. Dans la soirée, le chef du gouvernement assurait à la télévision publique continuer à mener des “négociations”, notamment avec les Églises, sans toutefois mentionner le président.
Fronde des officiersDans la matinée, un premier rapport avait été remis à Andry Rajoelina sur le profil des officiers impliqués dans la tentative de coup d’État. Dans la vidéo diffusée par les militaires appelant leurs camarades à l’insurrection depuis les locaux du Corps d’administration des personnels et services de l’armée de terre (Capsat), la carrure imposante du colonel Michaël Randrianirina n’est pas passée inaperçue auprès de l’entourage du président. Ancien commandant du bataillon d’infanterie de Tuléar (Sud-Ouest), Michaël Randrianirina avait été écarté de l’institution militaire à l’été 2024, sur fond d’accusations de coup d’État (AI du 26/09/24). Le colonel Lucien Rabearimanana a lui aussi été vu dans la vidéo.
Parmi les militaires qui ont mené le cortège jusqu’à la place du 13-Mai, en centre-ville d’Antananarivo, le général de gendarmerie Lylison René de Rolland, ancien sénateur, actuel gouverneur de la région Sofia (Nord) et figure du coup d’État militaire qui avait mis au pouvoir Andry Rajoelina en 2009, a été aperçu. À la période où la Haute autorité de transition (HAT, gouvernement putschiste non reconnu par la communauté internationale sous la houlette d’Andry Rajoelina) dirigeait le pays, il était codirecteur de la Force d’intervention spéciale (FIS). Celle-ci occupait les premiers rôles dans les opérations qui visaient à contrer les voix critiques à l’égard d’Andry Rajoelina.
Mais cet ancien proche du chef de l’État a progressivement estimé que son investissement envers ce dernier n’avait pas été assez récompensé, ses ambitions de devenir ministre de la gendarmerie ayant toujours été déçues. Pendant l’élection présidentielle de 2023, le général s’était d’ailleurs rapproché de la plateforme de “médiation nationale”, dirigée par Christine Razanamahasoa, ancienne présidente de l’Assemblée nationale.
Si Andry Rajoelina tente par tous les moyens de contenir la contagion au sein de l’armée, il s’agace de l’attitude du tout-puissant homme d’affaires Maminiaina Ravatomanga, dit “Mamy”. La relation, déjà très tendue, entre le président et son ancienne éminence grise est devenue glaciale : ils ne s’adressent plus la parole, et le président malgache ne ménage plus ses critiques à l’encontre de Mamy. De son côté, ce dernier a particulièrement mal vécu la dissolution du gouvernement, annoncée sans qu’il en soit informé. Pris de court, il a vu plusieurs de ses proches écartés du nouvel exécutif et n’a pas caché son irritation face à cette décision du chef de l’État.
Canaux de discussions avec la “Gen Z”Depuis quarante-huit heures, plusieurs émissaires de la présidence sont entrés en contact avec des cadres du mouvement de la Gen Z (génération 2). Outre ses conseillers militaires, Andry Rajoelina s’est enfermé avec sa nouvelle directrice de cabinet, Lova Rinel Rajaoarinelina, nommée le 7 octobre, comme l’a révélé Africa Intelligence (AI du 06/10/25). Très active au sein des réseaux de la diaspora malgache en France, cette dernière est notamment chargée d’assurer le lien avec une partie des jeunes figures de la contestation issue du collectif Gen Z. C’est elle qui avait, entre autres, mis sur pied le grand débat du 8 octobre entre le chef de l’État et plusieurs personnalités de la société civile soigneusement sélectionnées.
Andry Rajoelina tente toujours de dissocier l’agenda des putschistes de celui de la Gen Z. Il a adressé plusieurs messages aux cadres du mouvement, dénonçant les ambitions des officiers à la manœuvre, qualifiés de “corrompus”. Le président essaie aussi de convaincre les cadres de la Gen Z que les mutins “poursuivent un projet très éloigné” du leur. Le dirigeant malgache, qui pensait avoir obtenu des garanties de la part de plusieurs leaders de la jeunesse contestataire, s’est agacé de ce rapprochement de fait entre les deux fronts. Il avait réussi à rallier à sa cause au moins trois de leurs représentants, dont l’un devait rejoindre son cabinet comme conseiller technique chargé du suivi des réformes promises.
Si l’entourage d’Andry Rajoelina s’efforce de minimiser la situation, l’inquiétude est palpable. Plusieurs membres de son premier cercle reconnaissent, en privé, redouter un scénario de reddition du président face à la pression conjuguée des militaires et du mouvement de contestation de la Gen Z.
Source : Africa Intelligence

Fil info

Revue de presse

Diplomatie
Crise à Madagascar

Cours de change

Cours du 28/11/2025

  •  5095.92 ar
  •  4475.94 ar

Voir d'autres articles

Vos réflexions