C’est bien mais c’est le mot importé qui dérange toujours.
Donc malgré toutes les belles promesses on en est toujours à importer du riz alors que l’on a à sa disposition des millions d’hectares à cultiver ?
Ma rengaine est toujours d’actualité : c’est dès le premier jour du mandat qu’il faut prendre son angady, sa b*** et son couteau, et aller planter du riz.
Tian’ zareo loatra ny zavatra avy any an-dafy!
N’y gasy tompoko tsy tia ra tsy importé !
Rehefa mividy scooter occasion dia ireny plastique mangavoka tsara ireny no tena tsara. Hahaha!
Ka Importé kou hé hé hé
ie jereo ireo vehivavy gasy : aleony efa fripy be miforiporitrabe ,eny na dia efa patsabe aza
Berta bory volo nividy fripy miforiporitra ve ?
Du coup, quelqu’un ici a une idée pourquoi ça ne soit pas un projet ultra prioritaire de planter du riz à grande échelle pour satisfaire la demande nationale ?
les trois en même temps mon général
Je pense que l’exode rural est y pour beaucoup dans cette histoire. L’insécurité rurale y contribue aussi, ce qui décourage pas mal les paysans à cultiver à grande échelle. Les cultures sont souvent de type vivrières qui laissent moins de place pour les commerces. Tout cela fait partie du spirale de la pauvreté ambiante.
oui, c’est vrai, et si ce regime avait vraiment à coeur de developper le pays, son unique priorité etait l’augmentation de la production agricole, donc retablissement de la securité rurale, refection des routes,rehabilitation des micro realisations ( barrages, canaux d’irrigation)
Comme c’est un secteur stratégique, c’est à l’Etat de prendre les choses en main : identification des zones, sécurisation, viabilisation (eau, barrage, transports d’eau, routes), investissement (machines outils, formations SRI), etc.
Qu’a-t-on vu de tout ça en bientôt 3 ans ? Quand je parlais de l’angady et tout le tralala c’est de tout ça dont il s’agit.
ce sont les 3 reponses qui sont toutes vraies! 18 000t , imaginez si la tonne est de $500 les commissions qu’empocheront les intermediaires
Tout est mora à Madagougou
– Manga eto mora…
– Vera ato mora…
Bonne journée !
Et Tany mora pour les opposants 😛
Exact !
18 000t c’est la production de 6 000ha de rizieres, donc nous gougous, nous n’avons pas ni cette superficie cultivable ni les moyens de les exploiter
on rappellera à toutes fins utiles que Madagougou c’est une surface totale de .. 58 000 000 hectares.
Il y avait un idiot, je ne me rappelle plus lequel, qui incitait les gens à changer de domaine, de la culture du riz à la culture d’Artemisia, on dirait que cela rapporte gros … à sa famille.
efa tsy izany vary izany intsony izao no mahamaika efa nasaina navadika artemezia no top indrindra, adalan’ilay iraikalahy taloha no anezakezaka ampiroboroko ny fambolena fa niongana… pas nul que les autres et manao ny tsy nataon’ireo nitondra nandritra ny 60 taaona teo aloha…
Elle a déjà pris son angady et planter du gagazo dans le sud non? Et lui, son micro pour lancer la culture intensive d’Artemesia… et les Arabes dans le bas Mangoky. Ce n’est toujours pas suffisant ?
Coïncidence, je suis en train de feuilleter « histoire et géographie de Madagascar »et je tombe sur ce passage où un architecte venu à Madagascar pour y construire des chapelles donne son ressenti sur les opportunités du pays :
« En parcourant le pays, je ne pus qu’être frappé de sa richesse et des ressources immenses qu’il offrirait à la production, s’il était convenablement exploité par la culture. Les collines fourniraient des pâturages pour des millions de têtes de bétail; dans les vallées, le sucre, le riz et le café croîtraient en quantité suffisante pour la consommation de l’empire britannique. (…) Tous les éléments de prospérité sont là; il ne manque qu’une population plus nombreuse et des connaissances plus avancées pour développer les ressources de l’île »
C’était en 1873 !
et 150ans plus tard, la population est nombreuse mais les connaissances sont restées en 1873
.. euh .. et encore ?
Ka maty ny bizina an’ny akama raha tsy misy intsony ny importé kou.
Zay zany ilay taminy andron’ny Ra8 hoe « il mangeait tout seul »
Dia zao zany « Mes amis mangent ».