La barre des 2 000 ar le kilo ne devrait plus tarder à être franchie de nouveau. Les récoltes catastrophiques cette année causées par des conditions meteo défavorable ne vont pas manquer de se faire sentir d’ici la prochaine période de soudure.
Et toujours la problématique inquiétante de cette pluviométrie insuffisante.
Il serait peut-être grand temps de songer à de nouvelles façons de cultiver le riz dans ce pays ?
cela fait des années que les grossistes cultivent du riz d’importation, car plus rentable …
c’est pas un problème de culture du riz mais surtout de balance entre ce qu’on souhaite exporter et consommer. Je ne crois pas en l’insuffisance du riz sur notre territoire. C’est une question d’organisation. Pourquoi délaisser la consommation locale? même la viande de zébu, nous exportons plus que nous en consommons.
@Fort-carnot, pour le cas du zébu, parce que normalement le babakoto n’est pas un carnivore.
pourquoi ne pas changer de foto-tsakafo? ex: pomme de terre comme les belges allemands…
@rakotosambany, a mon avis vous ne changerez pas des siècles d’habitude comme cela.
En fait que voulez-vous faire avec votre riz dans la brousse sans aucun moyen de le faire sortir du trou où il a été cultivé sauf nourrir les cochons avec. Avec des infrastructures défaillantes, le commerce est défaillant lui également, donc c’est le serpent qui se mort la queue.
Il n’y a pas à tergiverser tant que les gouvernants laissent le pays sans apporter des changements le pays régressera.
Chez nous ils ont mis un grand panneau de la direction des « je ne sais quoi » de Tamatave pour l’entretien d’une route nationale qui n’est en réalité qu’une piste pleine de nids d’autruches et les travaux se sont terminés la semaine dernière en ne faisant que curer le fossé d’un côté de la piste sur deux cent mètres.
Je pense que ces « travaux ont été facturés des millions et que les ouvriers qui ont fait ce « travail »ont été payés au lance-pierre. S’il y avait vraiment un suivi honnête des travaux et qu’ils soient réalisés correctement le pays pourrait sortir du gouffre où il est plongé mais çà ce sera dans un autre monde. A Madagascar, tout est pourri du sommet à la base et si on est obligé de manger ce fruit pourri, ce n’est pas demain que cela changera.
oh que oui, bien des projets tels que ceux de jica par exemple se sont démenés pour démontrer aux planteurs comment produire plus efficacement, mais on a cette légendaire perméabilité au changement. en 2017, avec 15-20 millions de consommateurs, le riz est cultivé de la même manière et produit dans quasiment le même volume que quand il y en avait 5 millions. c’est normal que les distributeurs préfèrent se tourner vers les produits d’importation. les fournisseurs étrangers, eux, sont capables de livrer en temps, en volume et en qualité.
@angady, « zay fanaony taolo izay tsy ita izay maharatsy azy » ? 🙂