La présence de pesticides dans l’alcool est une préoccupation légitime, car ces substances chimiques sont utilisées dans la production des matières premières (céréales, fruits, etc.) qui servent à fabriquer les boissons alcoolisées. Voici un aperçu des points clés :
1. Origine des pesticides dans l’alcool :
* Matières premières : Les pesticides sont principalement introduits par les cultures agricoles utilisées pour produire l’alcool. Les raisins pour le vin, l’orge pour la bière, les pommes pour le cidre, etc., peuvent être traités avec des pesticides pour protéger les cultures des ravageurs et des maladies.
* Processus de fabrication : Pendant la fermentation et la distillation, une partie des résidus de pesticides peut être réduite, mais certains peuvent persister et se retrouver dans le produit final. La persistance dépend du type de pesticide et du processus de fabrication. Par exemple, des études ont montré que certains résidus de pesticides peuvent rester présents dans le vin même après la vinification, tandis que la distillation peut réduire considérablement la présence de certains pesticides dans les spiritueux.
2. Types d’alcools concernés :
* Vin : Le vin est particulièrement susceptible à la contamination par les pesticides, car les vignobles sont souvent intensivement traités. Des études ont détecté des résidus de pesticides dans la plupart des échantillons de vin.
* Bière : L’orge et le houblon, ingrédients clés de la bière, peuvent également être traités avec des pesticides.
* Cidre : Les pommes utilisées pour le cidre peuvent contenir des résidus de pesticides.
* Spiritueux distillés : Bien que la distillation puisse réduire la concentration de certains pesticides, certains peuvent encore être présents dans les spiritueux comme le brandy, le cognac ou la grappa.
3. Risques pour la santé :
* Les pesticides sont des substances potentiellement toxiques pour l’homme, pouvant entraîner des problèmes de santé variés, allant de l’empoisonnement aigu à des maladies chroniques comme le cancer, des troubles neurologiques, des problèmes hormonaux ou de reproduction.
* La consommation d’alcool elle-même est associée à des risques pour la santé, et la combinaison de l’alcool et des pesticides pourrait exacerber certains effets toxiques. Il est notamment connu que l’alcool peut augmenter la perméabilité de la peau aux substances chimiques et rendre la gestion des intoxications aux pesticides plus difficile.
4. Réglementation et surveillance :
* Niveaux maximaux de résidus (LMR) : La réglementation, notamment au niveau européen, fixe des limites maximales de résidus (LMR) de pesticides dans les denrées alimentaires, y compris les matières premières utilisées pour la fabrication de boissons alcoolisées. Ces LMR visent à protéger la santé des consommateurs.
* Autorisations de mise sur le marché (AMM) : Les produits phytopharmaceutiques (pesticides) sont soumis à une autorisation de mise sur le marché délivrée par des autorités nationales (comme l’ANSES en France) après évaluation de leurs risques pour la santé humaine et l’environnement.
* Contrôles : Des contrôles sont effectués pour vérifier la conformité des produits aux réglementations en vigueur.
5. Que faire en tant que consommateur ?
* Vins et boissons biologiques : Choisir des produits certifiés biologiques peut aider à réduire l’exposition aux pesticides, car l’agriculture biologique interdit l’utilisation de pesticides de synthèse. Cependant, il est important de noter que même les vins biologiques peuvent contenir un nombre limité d’additifs.
* Consommation modérée : Au-delà de la question des pesticides, la modération de la consommation d’alcool est toujours recommandée pour des raisons de santé.
* Informations sur les étiquettes : Bien que les producteurs ne soient pas toujours tenus de lister tous les ingrédients ou résidus, la mention “biologique” est un indicateur clé.
En résumé, la présence de pesticides dans l’alcool est une réalité due à l’utilisation de ces substances dans l’agriculture. Des réglementations existent pour limiter les risques, mais opter pour des produits biologiques et une consommation raisonnable reste les meilleures approches pour minimiser l’exposition et
préserver sa santé.
On finit par ne rien avaler s’il faut prendre en considération tous ces détails 😀 . Je ne sais pas si les vignerons de Haute Matsiatra utilisent des pesticides. D’après ce que je sais, ce ne sont plus des malgaches qui le font mais des chinois. D’ailleurs sur votre bouteille, c’est pzs écrit Sam Weng pour rien 🙂 . Je sais c’est un peu raciste de dire que c’est un chinois par son nom. Mais parfois la fiabilités des produits alimentaires chinois sont à douter, surtout s’ils sont destinés seulement à l’export et eux ne consomment pas.
Entre Ambositra et Ambalavao, c’est plus de 200Km.
Raza
9 jours il y a
La vigne pousse plutôt bien sur les hautes terres malgaches.
Elle est plutôt généreuse en volume.
Par contre, en saison inversée sur la pluviométrie, il semble difficile de sortir des raisins très sucrés car ils se gavent de la pluie…
Le raisin malgache est plutôt bon mais il manque de sucre, et ce sucre, c’est ce qui va le faire fermenter et lui donner sa teneur en alcool.
Il n’en a pas assez, et les viticulteurs utilisent tous (malheureusement) la chaptalisation, c’est à dire que l’on rajoute du sucre dans le jus de raisin pour augmenter son alcool final (car le sucre fermenté devient de l’alcool)
Depuis quelques années, avec le réchauffement climatique, les vins français font très souvent 14 % (sans ajout de sucre), ce qui n’existait pas il y a 20 ans. Les vins faisaient plutôt 12 % en métropole avant.
C’est très simple à comprendre : le raisin subit un stress hydrique, il grossit moins mais il prend un caniar tel que ce soleil lui donne du sucre.
Le sucre étant le générateur de l’a….. bla-bla-bla
Ca a fait du chemin dites donc. Je ne bois plus que du clos de Maromby depuis plusieurs années, n’étant pas fan des trop plein de sucre (même les rouges secs locaux sont trop sucrés pour moi). Ce produit du monastère en vaut le détour si vous avez les mêmes goûts que moi.
Nifin'Akoho dans “Reharehantsika Malagasy izany”: “Jesôsy no reharehan’ny betsaka eto. “Sambatra aho Jesô ô!” Zay no hira henony matetika hirahirain’ny olona dia lazaina fa sambatra…” 17/07/2025 à 17:25
est-ce que c’est mieux que le Maroparasy?
c’est un blanc doux quoi 🙂
… ce serait comme comparer un Jurançon, un sauterne et un monbazillac
C’est différent je dirais, mais je préfère le blanc doux de maroparasy. Et encore mieux le Sauternes.
il y a aussi le Piloboka
Comme ça vient de Mada, faites attention au risque d’intoxication 😛 c’est fait près d’Ambositra. Les microbes ne survivent pas dans l’alcool ? 😛
euuuh oui, Gemini ?
La présence de pesticides dans l’alcool est une préoccupation légitime, car ces substances chimiques sont utilisées dans la production des matières premières (céréales, fruits, etc.) qui servent à fabriquer les boissons alcoolisées. Voici un aperçu des points clés :
1. Origine des pesticides dans l’alcool :
* Matières premières : Les pesticides sont principalement introduits par les cultures agricoles utilisées pour produire l’alcool. Les raisins pour le vin, l’orge pour la bière, les pommes pour le cidre, etc., peuvent être traités avec des pesticides pour protéger les cultures des ravageurs et des maladies.
* Processus de fabrication : Pendant la fermentation et la distillation, une partie des résidus de pesticides peut être réduite, mais certains peuvent persister et se retrouver dans le produit final. La persistance dépend du type de pesticide et du processus de fabrication. Par exemple, des études ont montré que certains résidus de pesticides peuvent rester présents dans le vin même après la vinification, tandis que la distillation peut réduire considérablement la présence de certains pesticides dans les spiritueux.
2. Types d’alcools concernés :
* Vin : Le vin est particulièrement susceptible à la contamination par les pesticides, car les vignobles sont souvent intensivement traités. Des études ont détecté des résidus de pesticides dans la plupart des échantillons de vin.
* Bière : L’orge et le houblon, ingrédients clés de la bière, peuvent également être traités avec des pesticides.
* Cidre : Les pommes utilisées pour le cidre peuvent contenir des résidus de pesticides.
* Spiritueux distillés : Bien que la distillation puisse réduire la concentration de certains pesticides, certains peuvent encore être présents dans les spiritueux comme le brandy, le cognac ou la grappa.
3. Risques pour la santé :
* Les pesticides sont des substances potentiellement toxiques pour l’homme, pouvant entraîner des problèmes de santé variés, allant de l’empoisonnement aigu à des maladies chroniques comme le cancer, des troubles neurologiques, des problèmes hormonaux ou de reproduction.
* La consommation d’alcool elle-même est associée à des risques pour la santé, et la combinaison de l’alcool et des pesticides pourrait exacerber certains effets toxiques. Il est notamment connu que l’alcool peut augmenter la perméabilité de la peau aux substances chimiques et rendre la gestion des intoxications aux pesticides plus difficile.
4. Réglementation et surveillance :
* Niveaux maximaux de résidus (LMR) : La réglementation, notamment au niveau européen, fixe des limites maximales de résidus (LMR) de pesticides dans les denrées alimentaires, y compris les matières premières utilisées pour la fabrication de boissons alcoolisées. Ces LMR visent à protéger la santé des consommateurs.
* Autorisations de mise sur le marché (AMM) : Les produits phytopharmaceutiques (pesticides) sont soumis à une autorisation de mise sur le marché délivrée par des autorités nationales (comme l’ANSES en France) après évaluation de leurs risques pour la santé humaine et l’environnement.
* Contrôles : Des contrôles sont effectués pour vérifier la conformité des produits aux réglementations en vigueur.
5. Que faire en tant que consommateur ?
* Vins et boissons biologiques : Choisir des produits certifiés biologiques peut aider à réduire l’exposition aux pesticides, car l’agriculture biologique interdit l’utilisation de pesticides de synthèse. Cependant, il est important de noter que même les vins biologiques peuvent contenir un nombre limité d’additifs.
* Consommation modérée : Au-delà de la question des pesticides, la modération de la consommation d’alcool est toujours recommandée pour des raisons de santé.
* Informations sur les étiquettes : Bien que les producteurs ne soient pas toujours tenus de lister tous les ingrédients ou résidus, la mention “biologique” est un indicateur clé.
En résumé, la présence de pesticides dans l’alcool est une réalité due à l’utilisation de ces substances dans l’agriculture. Des réglementations existent pour limiter les risques, mais opter pour des produits biologiques et une consommation raisonnable reste les meilleures approches pour minimiser l’exposition et
préserver sa santé.
On finit par ne rien avaler s’il faut prendre en considération tous ces détails 😀 . Je ne sais pas si les vignerons de Haute Matsiatra utilisent des pesticides. D’après ce que je sais, ce ne sont plus des malgaches qui le font mais des chinois. D’ailleurs sur votre bouteille, c’est pzs écrit Sam Weng pour rien 🙂 . Je sais c’est un peu raciste de dire que c’est un chinois par son nom. Mais parfois la fiabilités des produits alimentaires chinois sont à douter, surtout s’ils sont destinés seulement à l’export et eux ne consomment pas.
Entre Ambositra et Ambalavao, c’est plus de 200Km.
La vigne pousse plutôt bien sur les hautes terres malgaches.
Elle est plutôt généreuse en volume.
Par contre, en saison inversée sur la pluviométrie, il semble difficile de sortir des raisins très sucrés car ils se gavent de la pluie…
Le raisin malgache est plutôt bon mais il manque de sucre, et ce sucre, c’est ce qui va le faire fermenter et lui donner sa teneur en alcool.
Il n’en a pas assez, et les viticulteurs utilisent tous (malheureusement) la chaptalisation, c’est à dire que l’on rajoute du sucre dans le jus de raisin pour augmenter son alcool final (car le sucre fermenté devient de l’alcool)
Depuis quelques années, avec le réchauffement climatique, les vins français font très souvent 14 % (sans ajout de sucre), ce qui n’existait pas il y a 20 ans. Les vins faisaient plutôt 12 % en métropole avant.
C’est très simple à comprendre : le raisin subit un stress hydrique, il grossit moins mais il prend un caniar tel que ce soleil lui donne du sucre.
Le sucre étant le générateur de l’a….. bla-bla-bla
Ca a fait du chemin dites donc. Je ne bois plus que du clos de Maromby depuis plusieurs années, n’étant pas fan des trop plein de sucre (même les rouges secs locaux sont trop sucrés pour moi). Ce produit du monastère en vaut le détour si vous avez les mêmes goûts que moi.