Délestages : “ce n’est pas comme ça qu’on doit travailler, c’est minable”

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Dépêche Madagascar > Energie

Lire : Madagascar: à Antananarivo, lassitude et débrouillardise de commerçants face aux délestages

Je repense aux “prévisions de croissance 2025” déjà pas terribles.. ah bah là avec ce délestage monstrueux ça va être encore moins terrible 🤣

Et encore une fois vos 105 MW là c’est de la poudre aux yeux : au moment où l’on parle il existe déjà des groupes thermiques opérationnels aux 4 coins de Tana … sauf que vous n’avez pas le pognon pour acheter le carburant pour les faire fonctionner.

Et vos futurs 105 MW de 1088 tonnes, ils fonctionneront avec quoi ? Et oui… du carburant.

Bon et bien ça sent un peu la fin des haricots cette histoire non ?

Any zay Sahofika et Volopooor be eee 🤣

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Raza
Raza
23 heures il y a

La centrale de production du Gol à Saint Louis à la Réunion produit 122 MW uniquement à partir de biomasse, en valorisant les déchets de canne quand c’est la campagne sucrière.

sam
sam
Répondre à  Raza
22 heures il y a

Allez, pour la bonne cause, je radote. Mes commentaires de 2014, 2016, 2017, 2023 traînent quelque part.
80 % des déchets de Tana sont organiques. Oui, quatre-vingt putains de pour cent. Une mine d’or à ciel ouvert, mais on préfère y patauger comme des porcs.
Le tri existe, hein. Informel, cradingue, invisible. Les petites mains bossent dans la merde pendant que les ministères climatisés signent des contrats bidons.
La solution ? Méthanisation industrielle. On fout tout ça dans des digesteurs, on alimente des groupes électrogènes, et bim : énergie locale, autonomie, propreté. Ajoutez les déchets agro-industriels (coucou Loco Fruits), et c’est jackpot.
Et puis, payez les trieurs. Du vrai argent. Du crédit électricité. Parce que oui, partout dans le monde civilisé, on paie pour que la merde disparaisse. Sinon ? Choléra, rats, peste et compagnie.
Mais non. Ici, on loue un groupe à une boîte privée. On achète le carburant à une autre boîte privée. Le but ? Tirer sa commission, truquer les bons, détourner des citernes. Vu de mes yeux : à Farafangana, le camion censé ravitailler la JIRAMA est allé directement chez un opérateur privé. À la vue de tous. Normal.
Et après ? On laisse pourrir. On attend que la foule crame un bureau de la JIRAMA. On envoie les flics, on tire un peu, on frappe beaucoup. Puis rideau. Jusqu’au prochain épisode.

Raza
Raza
Répondre à  elman
8 heures il y a

on a un téléphérique de 150 millions €, une autoroute à 1 milliard de $

On n’a pas encore, et c’est pas demain la veille.

J’attends avec impatience les nouvelles images Google Earth car en mars 2025, la traînée de terre orange mesurait moins de 17 km (mesures avec l’outils de gg Erth.)

Quant au téléphérique, c’est quoi le problème ? Quelque chose me dit qu’il y a des problèmes financiers (impayés ou nécessaires rallonges)

Hary
Hary
Répondre à  sam
15 heures il y a

Bien expliqué.
Les solutions techniques existent mais il manque une volonté politique.
Il y aussi la pression d’un groupe privé qui gère l’hydrocarbure à Madagascar .Ce groupe privé composé d’une certaine communauté ethnique profite de cette situation . Après ils se demandent pourquoi les gens les détestent.

Nifin'Akoho
Nifin'Akoho
21 heures il y a

Mbola averiko eto indray fa mipipi carburant le prezida.

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