Ici c’est Houcine Arfa ! Ancien conseiller en sécurité se présentant comme le « témoin gênant » d’infractions imputées à l’ex-président malgache Hery Rajaonarimampianina, a demandé mercredi la désignation d’un juge d’instruction parisien pour enquêter sur les conditions de sa détention à Madagascar et de son évasion en France, a appris l’AFP auprès de ses avocats. Selon sa plainte, dont l’AFP a eu connaissance, M. Arfa a déposé une première plainte peu après son arrivée en France début 2018, puis une nouvelle plainte en avril 2022. Mais face à « l’absence d’investigations », ce citoyen français de 59 ans a déposé mercredi une plainte avec constitution de partie civile visant à obtenir la désignation d’un juge d’instruction. Il dénonce plusieurs infractions, dont des actes de torture et barbarie, des atteintes à la liberté individuelle, de la corruption, etc. « L’inaction de la justice dans ce dossier interroge compte tenu de l’extraordinaire gravité des faits. Nous avons été contraints de solliciter la désignation d’un juge d’instruction pour que les responsabilités soient établies », ont indiqué Me William Bourdon et Vincent Brengarth, avocats de M. Arfa. Conseiller sécurité du président Rajaonarimampianina à partir de 2015, Houcine Arfa affirme être tombé en disgrâce après avoir « refusé » des missions qui lui auraient été confiées par le chef de l’Etat entre 2014 et 2019 : « assassiner Marc Ravalomana », président de Madagascar entre 2002 et 2009, ou « espionner Andry Rajoelina », actuel chef de l’Etat malgache. Il serait devenu « témoin gênant » de crimes et délits qu’il impute à différentes personnalités, notamment dans l’entourage de l’ex-président. Contacté par l’AFP, l’entourage de M. Rajaonarimampianina n’était pas immédiatement disponible. Cela aurait déclenché « une machination visant à le réduire définitivement au silence », via une arrestation en juin 2017, son placement en détention, une condamnation à de la prison en novembre de la même année notamment pour usurpation de fonction, extorsion de fonds et association de malfaiteurs, confirmée en appel en avril 2018. Entre temps, M. Arfa s’est évadé vers la France, en profitant d’un transfert vers l’hôpital. Le Français accuse plusieurs personnes, dont l’ex-ministre malgache de la Justice, Elise Alexandrine Rasolo, et une procureure d’Antananarivo, d’avoir touché des pots-de-vin pour permettre son évasion. Les deux ont contesté par le passé.
« Les investigations devront permettre de mettre en lumière l’inertie coupable des autorités diplomatiques françaises », demandent aussi les avocats de M. Arfa.
elman dans On va où ?: “je remonte à qui de droit” 21/11/2025 à 12:18
petakaman dans On va où ?: “Ô ry APOGENIIES a, svp ne faites pas les petaka qui attendent qu’on les appelle, persuadés qu’avoir pondu une idée…” 21/11/2025 à 12:02
idefix dans On va où ?: “C’est un grand n’importe quoi les entrées et sorties de ce Fly over 😛” 21/11/2025 à 10:58
elman dans C’est bien de dénoncer la corruption mais…: “indrisy, c’est exactement ce que votre serviteur a tenté d’initier il y a une vingtaine d’années … puis les sauvageons…” 21/11/2025 à 10:06
elman dans On va où ?: “la chimérique dictature éclairée…” 21/11/2025 à 10:04
Tianabloo dans On va où ?: “Quelque part je me dis que le “régime présidentiel très très fort” nous conviendrait bien (au point où les mentalités…” 21/11/2025 à 08:08
elman dans Vous avez remarqué ?: “en vertu de … la liesse populaire ? lol Certains ont abusé quand même..” 20/11/2025 à 23:18
The Man dans Vous avez remarqué ?: “Je me demande en vertu de quelle procédure, légale on s’entend, ces libérations ont été autorisées? Le SMM a déjà…” 20/11/2025 à 16:46
Coco dans C’est bien de dénoncer la corruption mais…: “Une grosse peine pour ceux en haut avec au passage quelques opérations de “piège” pour tentative de corruption (genre l’operation…” 20/11/2025 à 16:15
elman dans C’est bien de dénoncer la corruption mais…: “les Raissa like il y en a un paquet dans les travées d’Anosy.. a karcheriser au propre et au figuré” 20/11/2025 à 13:41
petakaman dans C’est bien de dénoncer la corruption mais…: “Je connais un gars à l’aise avec les juges et procureurs depuis toujours. Et lui affirme qu’en 2007-2008, les juges…” 20/11/2025 à 13:31
Nifin'Akoho dans Ciel, mes biens et mes comptes bancaires: “Raha mety dia mba viréo ao amin’ny compteko ny ray am reo compte reo e. Misaotra mialoha.” 20/11/2025 à 11:25
J’adore cette lumière du soir sur le Canal de Mozambique. Nostalgie !
Oh ! Dada n’a pas de mocassins ?
Iza koa no hanao mocassins eny @ amorondranomasina @ fasika ? hihihi
ça me rappelle une photo …
Reo kosa efa gestes fotsiny , lay misehoseho , lay tsy mahalala ny fahorian’ny vahoaka , zao zareo mihavaka tsara @ vahoaka madinika e
za mamaly anlé fanontaniana fotsiny ka
🙂
c’etait le debarquement de
Provencede Mahajanga?I Radoma
Ici c’est Houcine Arfa ! Ancien conseiller en sécurité se présentant comme le « témoin gênant » d’infractions imputées à l’ex-président malgache Hery Rajaonarimampianina, a demandé mercredi la désignation d’un juge d’instruction parisien pour enquêter sur les conditions de sa détention à Madagascar et de son évasion en France, a appris l’AFP auprès de ses avocats.
Selon sa plainte, dont l’AFP a eu connaissance, M. Arfa a déposé une première plainte peu après son arrivée en France début 2018, puis une nouvelle plainte en avril 2022.
Mais face à « l’absence d’investigations », ce citoyen français de 59 ans a déposé mercredi une plainte avec constitution de partie civile visant à obtenir la désignation d’un juge d’instruction.
Il dénonce plusieurs infractions, dont des actes de torture et barbarie, des atteintes à la liberté individuelle, de la corruption, etc.
« L’inaction de la justice dans ce dossier interroge compte tenu de l’extraordinaire gravité des faits. Nous avons été contraints de solliciter la désignation d’un juge d’instruction pour que les responsabilités soient établies », ont indiqué Me William Bourdon et Vincent Brengarth, avocats de M. Arfa.
Conseiller sécurité du président Rajaonarimampianina à partir de 2015, Houcine Arfa affirme être tombé en disgrâce après avoir « refusé » des missions qui lui auraient été confiées par le chef de l’Etat entre 2014 et 2019 : « assassiner Marc Ravalomana », président de Madagascar entre 2002 et 2009, ou « espionner Andry Rajoelina », actuel chef de l’Etat malgache.
Il serait devenu « témoin gênant » de crimes et délits qu’il impute à différentes personnalités, notamment dans l’entourage de l’ex-président.
Contacté par l’AFP, l’entourage de M. Rajaonarimampianina n’était pas immédiatement disponible.
Cela aurait déclenché « une machination visant à le réduire définitivement au silence », via une arrestation en juin 2017, son placement en détention, une condamnation à de la prison en novembre de la même année notamment pour usurpation de fonction, extorsion de fonds et association de malfaiteurs, confirmée en appel en avril 2018.
Entre temps, M. Arfa s’est évadé vers la France, en profitant d’un transfert vers l’hôpital.
Le Français accuse plusieurs personnes, dont l’ex-ministre malgache de la Justice, Elise Alexandrine Rasolo, et une procureure d’Antananarivo, d’avoir touché des pots-de-vin pour permettre son évasion. Les deux ont contesté par le passé.
« Les investigations devront permettre de mettre en lumière l’inertie coupable des autorités diplomatiques françaises », demandent aussi les avocats de M. Arfa.
Agence France-Presse