Manomboka tonga marina ny tsy mety ka ! Be dia be no mahatonga antsika amin’izao toe-javatra izao. Azo ahilika foana hoe iza no tompon’andraikitra. Fa misy ny tompon’andraikitra voalohany amiko. Efa teny “farantsihay” no nanoratako azy ka dia tohizako amin’izany fa miala tsiny. Atohoko kely amin’ny resaka fifidianana.
Je jette le pavé dans la mare … 
Le premier problème de Madagascar est le Malgache typique. C’est le peuple malgache dans son ensemble qui semble ne pas mériter d’hériter un pays riche dans sa diversité originelle en flore en faune, en culture, et dans ses sous-sols. Il y a tout pour faire un pays riche et béni mais il est bien loin « Les joies et travaux de l’île heureuse » d’antan. 
D’aucuns essaieront de dire que non, ce sont les colonisateurs (anciens et nouveaux), ce sont les dirigeants successifs depuis que nous avons retrouvé l’indépendance ! Oui certes ! Mis désolé de présenter un autre point de vue, c’est la population malgache dans son ensemble qui est le premier responsable (pas le seul) de cette décadence acceptée ou subie. Elle est responsable de se soumettre à cette manipulation, et de ne pas réagir à ces brutalités qui les embrigadent dans cet situation inédite ! C’est elle qui a permis de mettre en place, volontairement ou involontairement par la force et/ou la manipulation de masse, toute cette clique de voyous ignares !
Des voyous comme le président actuel – manipulé aussi – et toute sa clique dirige ce pays vers le fin fond de la misère (économique, morale, culturelle etc …). A quelques très rares exceptions près (pour ne pas faire des jaloux inutile de les citer ici), les dirigeants actuels mafieux et surtout incapables avec un niveau global au niveau des pâquerettes, ont été mis en place par la population, encore une fois certainement manipulée mais la responsabilité des soit-disants intellectuels et des forces armées – à commencer par les officiers – est énorme, voire historique ! 
Si les Malgaches acceptent les résultats des élections truquées des législatives qui viennent de se passer, alors les carottes sont cuites ! Pour les présidentielles, passent encore car il y a eu au moins un petit sursaut inefficace en cet appel au boycotte des C11, même infiltrés. 
Mais là ! 
J’avais évoqué à plusieurs reprises les deux scenarii extrêmes : Rwanda* ou Haïti. Une autre voie serait mieux mais c’est très peu probable. Sans cynisme aucun, j’opterai pour le premier. On rase le mal – au propre comme au figuré – et soigner ensuite, encore faut-il bien soigner après. S’il n’ y a pas 10’000 Malgaches parmi les presque 30 millions qui seront conscients que cela ne peut plus durer et prendre les choses (pas les chaises) en main, alors j’ai peur d’un autre scenario biblique de Sodome et Gomorrhe où Jehovah* n’a trouvé de solution que raser les deux cités. 
On me dira le Malgache est pacifique (et spécial) avec son Fihavanana, mais alors j’ai comme l’impression que c’est cette attitude de Malgache typique qui est vraiment responsable de ce qui lui arrive (les pseudo-intellectuels et les officiers militaires en premier). 
Sinon, le spectacle va continuer et on sera là pour commenter encore et encore pendant la décennie qui viendra …

• J’insiste : Il surtout faut prendre l’histoire de ces deux villes au second degré, et on n’a pas besoin de croire en un Dieu et même pas être croyant de quelque religion que ce soit (le Christianisme et l’Islam relatent l’histoire de ces deux villes) : Quand il n’y a pas suffisamment d’hommes et de femmes justes et courageux pour redresser une situation décadente, alors, les villes se détruisent d’elles-mêmes ! Point n’est besoin de parler de Dieu, d’homosexualité ou autres images qui dénaturent l’idée de base. En réalité, la liste des « péchés » dépasse largement et de très loin la fiction à Madagascar. 
• Au Rwanda, ils étaient moins de 1000 au départ mais avaient du courage, venant aussi en partie de la diaspora pour évincer le pouvoir d’alors, responsable du génocide.