Agropole et souveraineté alimentaire : non désolé ce n’est toujours pas clair

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Dépêche Madagascar > Agriculture

Malgré vos explications ici et là, non désolé ce n’est toujours pas clair.

Vous parlez de terres qui resteront aux Malgaches, de formation, de hightech agricole et toussa

… mais vous passez soigneusement sous silence la question centrale : et quels sont les intérêts, la contrepartie pour les Israéliens ?

Pour lever les doutes le peuple réclame tout simplement de lire ce que vous avez signé comme convention et point barre.

En l’absence de cette lecture transparente, les suspicions continueront donc d’alimenter la chronique. Quotidiennement.

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Raza
Raza
1 jour il y a

C’est une vieille tradition de céder de vastes etandues de terres à des étrangers : exemple : Faharetana aux lybiens.
Actuellement louée à une autre entreprise.

Raza
Raza
Répondre à  elman
18 heures il y a

Il serait temps

rnaivos
rnaivos
14 heures il y a

Au-delà de la polémique suscitée par l’accord avec ce pays en particulier, ainsi que du leitmotiv utilisé pour justifier le coup d’État de 2009, fondé sur la prétendue vente massive de terres malgaches à des étrangers, il est important de reconnaître que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui prennent enfin conscience, après 16 ans, qu’un véritable développement de l’agriculture à Madagascar passe inévitablement par l’établissement de partenariats solides avec des acteurs étrangers. C’est précisément ce que Ravalomanana avait tenté d’instaurer avec Daewoo, et ce que le gouvernement actuel cherche à renouveler avec les Israéliens*.

En effet, l’agriculture familiale, bien qu’essentielle pour la subsistance locale, ne pourra jamais à elle seule répondre aux besoins croissants du pays. Pour développer une agriculture industrielle performante, il faut impérativement des capitaux importants et un savoir-faire technique avancé, deux éléments dont Madagascar manque encore cruellement aujourd’hui. Certains nationalistes rétorqueront que le pays dispose des cerveaux nécessaires, mais je persiste à affirmer le contraire. Les ingénieurs agronomes formés localement possèdent certes toutes les connaissances théoriques indispensables, mais ils manquent cruellement d’expérience pratique sur le terrain, notamment dans la gestion et l’exploitation de vastes superficies agricoles, de l’ordre de 100 à 200 hectares.

*Pour mémoire : pendant la Première République, Madagascar entretenait d’excellentes relations avec Israël, notamment à travers des collaborations dans le domaine sécuritaire. Aujourd’hui encore, la police malgache utilise des fusils UZI fabriqués par les Israéliens. Par ailleurs, dans le sud-ouest de Madagascar, de grandes fermes d’orangers, co-gérées avec des partenaires israéliens, jouissaient d’une excellente réputation grâce à leur productivité remarquable.

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