Comme on dit en malgache, “natao ihany ny tsy iteny” (“je me suis efforcé de fermer ma gueule“) mais quand on voit l’état de la route entre les Arts Malagasy sur la route digue et jusqu’au pont d’Ambohitrimanjaka, cela fait parler les muets ! (en vo dans le texte)
Jugez-en vous même
Et pourtant cette route était bien pratique pour éviter l’incroyable embouteillage entre le restaurant Combava sur la route digue et Ambohibao. Était car en l’état actuel, il est devenu impossible de rouler dessus, sous peine de casser inévitablement quelque chose sur votre voiture, comme on le voit sur ces photos.
Et savez-vous ce qui a causé la destruction de cette route ? Car en voulant impérativement terminer la rocade la francophonie, ils ont fait rouler 24 heures sur 24 heures pendant 6 mois des poids lourds sur cette route, pour transporter la terre destinée à remblayer la rocade.
Donc on construit une nouvelle route (la rocade) mais pour en détruire une autre, dites-moi ça sert à quoi s’il vous plait ?
Ce n’est pas l’exception qui confirme la règle car il ne peut pas y avoir d’exception à une règle qui n’existe pas.
Donc c’est devenu une coutume que de laisser les voies de communication dans un mauvais état afin que tout le monde s’y adapte de gré ou de force.
On va donc se réunir prochainement pour créer un comité de réflexions aux arts malagasy et aux us et coutumes des routes abîmées qui feront désormais parties de plein droit des arts malagasy.
On a donc décidé de faire venir les touristes dans la Grande île non pas pour les pauvres lémurien en voie de disparition mais pour visiter les ornières et les routes délabrées de Madagascar.
Donc si vous voulez gagner de l’argent facile, ouvrez une agence de voyage qui propose des circuits sur les routes les plus dégradées et les plus difficiles à emprunter du monde. Succès garanti.
Ça se mange toujours pas une route alors fermez la svp
“La politesse est sage : la grossièreté, par conséquent, stupide. Se faire, sans nécessité et avec intention, des ennemis en commettant des impolitesses, c’est de la frénésie, tout comme de mettre le feu à sa maison.”
(Arthur Schopenhauer)
Est ce que c’ est une route nationale? ou une route dans la CUA, ou dans la commune d’ Ambohitrimanjaka?
Excellente question.
quand c’est pour l’inauguration, c’est une route nationale , mais quand viennent les réparations,c’est à la charge de la commune qui ne fait pas son travail(doit etre remplacé par un pds)
Ben alors, faut remplacer le ministre des TP par un PDS..? Je dis le ministre, ce n’est peut-etre pas de son ressort! Apparemment, toute décision demande le visa d’en Haut Lieu, et se faire certifier du qualificatif magique d’Emergent, pour se faire prendre en compte? Je suis mauvaise langue…
En effet, cette route n’appartient pas à la Commune d’Ambohitrimanjaka mais plutôt à la Commune d’Ambohimanarina. Cela fait des années qu’on s’est demandé s’il n’y avait pas de manière à ce que Ambohitrimanjaka puisse la réparer avec Ambohimanarina en concertation? Bref…ça se mange pas alors…
ah oui effectivement on m’a parlé de cette histoire d’Ambohimanarina
Ambohimanarina n’est pas une commune, elle fait partie du 6ème arrondissement d’Antananarivo.
il veut dire arrondissement d’Ambohimanarina! mais avant 1972, Ambohimanarina était une commune à part entiere, disticnte d’Antananarivo, il y vait encore un plaque à Ankazomanga, avant la station jovenna marquant la limite de la commune d’Ambohimanarina
Vu que cette route n’a pas de trottoir, je me demande si c’est pas mieux qu’elle reste dans cet état. Au moins ça protège les piétons et les clients de ces boutiques des conducteurs fous. Ben quoi? Il faut savoir positiver 🙂
Du point de vue humoristique, cette route est un art d’exister à elle toute seule.
Ce qui est totalement incroyable, c’est que l’état s’en tire sans dommage avec des routes comme ça. Mais allez recevoir des réfugiés, envisagez le mariage gay, vendez de la terre aux étrangers etc… là beaucoup trouveraient brusquement un sursaut insoupçonné d’énergie pour dégager les gouvernants vite fait…
Je le dis et le répète, les Malgaches sont pauvres car ils se trompent souvent de priorités. Ce qui les amène à se tromper de combat. A toujours combattre les mauvaises batailles, on perd les bonnes. Celles qui comptent.
un chef d’oeuvre d’art malagasy effectivement.
Non mais c’est vrai (dixit Kof) quand je vois toujours l’état des routes à Madagascar comme celle-ci en particulier, ça a l’avantage de rouler moins vite avec prudence… Pour les touristes de même : car le chauffeur est au ralenti et vigilant pour éviter les nids de dinosaures et du coup les passagers ont le temps d’admirer les arts malagasy exposés dans chaque échoppe en passant devant ( surtout très pratique par les temps pluvieux car en plus ils sont à l’abri dans leur auto)…
Même en roulant doucement, je dois quasiment changer de train avant une fois par an. A 1 million ar à chaque fois ça douille.
quand c’est sec, je dis que cela peut aller car on peut bien voir les trous ainsi que leur profondeur, mais une fois recouverts d’eau, on ne peut plus savoir si une grosse pierre pouvant casser votre carter est là dans les eaux
Avant hier j’ai bien cogné, je me suis dis “ça y est j’ai pété mon carter d’huile” 🙁
Les activités entrant dans l’Annexe 1 du décret MECIE sont soumis à une étude d’impact environnemental (EIE), donc un permis environnemental. Et selon cette annexe 1, tous travaux de construction de route est soumis à l’EIE. C’est donc le cas de la rocade de la francophonie. Selon le décret MECIE en question, l’EIE devra évaluer et appréhender tous les impacts négatifs et présenter un Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) présentant les mesures d’atténuation obligatoires. Le PGES devrait ainsi, prévoir la remise en état de tout ce que les travaux risquent de dégrader. Cela inclut les carrières, les sites de prélèvement des matériaux pour remblais, etc. et bien sûr, les voies de communications (routes, pistes sentiers) utilisées pour le transport de ces matériaux. L’entreprise qui a réalisé les travaux de la rocade de la francophonie devait ainsi réalisé les travaux de remise en état de la route d’Ambohitrimanjaka. Si ce n’était pas le cas, il y a donc non respect de loi.
tout marché public superieur à x millions ariary doit faire l’objet d’un appel d’offres ouvert, tout vehicule entrant dans le territoire de la republique de Madagasikara même à titre temporaire doit etre immatricule, etc, etc
je n’ai pas vu aucune loi respectée par les lalimanga, mais nous sommes tany tandalana
La société chinoise en charge de la rocade n’a pas été payée jusqu’à présent et continue à réclamer son dû. Alors il ne faut pas s’étonner que la réhabilitation de cette portion de route détruite par les camions de la RBR ne soit plus à l’ordre du jour.
Source ?
Za anefa tena mahita hoe azo hoanina tanteraka ny lalana 🙂
Ny mahagaga anefa dia miloko mangamanga ireto trano kely fivarotana ; sa efa atr@ izay ireo? tokony ho gadraina ny lalimanga nanimba io làlana io e.. ; pour dégradation de biens publics
Bjr daholo za mandalo amin’io lalana io au moins de fois par jour fa tena mampiteny ny mona mihitsy lay izy.Aiza sa izy no tena tompon’andraikitra amin’io eh!!!!
hay kosa izany misy zavabita sy tsara vitan’ity fitondrana ity fa noho ny afitsony izany dia lasa miteny ny moana!ary hahiratra koa iznay ny jamba, handeha ny malemy amin’ny taona 2018 iny! hihihihihihi!
deconnez pas avec ça ou le pompiste risque d’être candidat en 2018
bah, au point où on est…
super, avec la tractopelleteuse on creusera encore plus vite
hihihi! je n’ai pas pensé à celui-la! hihihihi!
Mety kosa reo lalana reo fa nareo kosa no be z’histoire eo 🙂 , tsy zareo mpitantana no andeha @ reo ka 🙂
tsy acte de destabilisation ndray v zao e
takizay niaraka t@ prezida r8 efa nitohy taiza ka hatraiza ny lalana …
oui c’est elman avec sa voiture qui a sûrement creusé les trous
tsy dia haiko le anarana tanàna, fa misy lalana manivaka makany Ivato izao eo Andranomena, izany ka làlana marina,
Andranomena-Ambatolampy
Nanao promotion n’io no nalehany tany Japon. Miandry ny tourisme authentique avy any Paris koa izy.
[…] Source : Actu Tana […]
C’est Gribouille qui bouchait un trou en creusant un autre trou… ainsi vont les choses chez nous.
Ben! Pour boucher un trou, faut bien en creuser un autre non?..