Il faut commencer à faire quelque chose et préférentiellement ce que l’on sait faire malgré le Maslow level one. Si on sait bien comment déforester, maintenant il faut le faire avec un peu d’intelligence pour ne pas hypothéquer les ressources du futur, c’est-à-dire effectuer un prélèvement sélectif avec un quota bien déterminé et encadré par des professionnels. Si on sait faire du charbon artisanal, il faudrait maintenant améliorer les conditions de cuisson pour réduire les rebuts irrécupérables. Si on ne sait pas restaurer, il est grand temps de l’apprendre avec les gens qui ont le savoir faire. Le ministère de Baomiavotse n’a aucune expérience en la matière, étant habitué aux prélèvements de redevances forestières; les ONG non plus n’ont pas la compétence étant cantonnés pendant plusieurs années dans la conservation de ce qui sont nos parcs et aires protégées. Chaque citoyen peut contribuer en produisant son compost, ses légumes, ses poulets, son verger et pour cela il faut une/un vrai leader et non le dijaka tsy mahefa tsy mahay raha.