
Gné ? La mise en place d’un nouveau gouvernement à Madagascar devrait se préciser dans les heures qui viennent mais en toute honnêteté… est-ce que cela changera quelque chose ve ?
De ma lucarne, non, cela ne changera rien du tout aux revendications de la rue. Qui sont très claires : out Andry Rajoelina, out Mamy Ravatomanga, out le général Richard Ravalomanana.
Et un nouveau gouvernement, ainsi qu’un nouveau cabinet présidentiel dans la foulée d’ailleurs, ne changera rien du tout, et stoppera encore moins les descentes quotidiennes dans la rue.
C’est tout ce système gaboraraka que la population malgache veut changer. Pas les quelques ministres qui ne seront toujours que la voix de leurs maîtres. Donc oui, out les maîtres.
Ce futur gouvernement endémique, à l’instar de celui qui a été érigé ce week-end en France, risque de ne durer lui aussi que quelques jours 🤣
Et par ailleurs qui voudra intégrer un gouvernement d’avance rejeté par la rue ? J’entends parler de certains membres de la diaspora qui se seraient précipités dans le premier avion venu … waaa, même pas peur du tratra farany alors ? Nepal, Nepal .. n’est pas loin 🤣
Brusquement, en parlant de la France, je viens de réaliser que nous avons aujourd’hui exactement la même problématique ! A savoir que le Président en exercice n’est malheureusement plus en odeur de sainteté par une grande partie de la population.
Donc côté français, un Président de la République qui enchaîne gouvernement sur gouvernement, sans que cela ne puisse changer une cruelle réalité : il n’y a aucune majorité claire qui se dégage à l’Assemblée nationale, de facto il est impossible de tenter de gouverner dans ces conditions.
Côté endémique, un Président autoritaire qui a toujours essayé de museler toute forme d’opposition, et qui en quelques jours s’est incroyablement pris le retour de boomerang dans la gueule 🤣 Et là, le blocage vient directement de la rue.
Les prochains jours seront donc intéressants à suivre, pour savoir comment chacun de ces 2 présidents français (sic!) vont réussir à s’extirper de leur bourbier respectif.
J’avais toujours fait remarqué, et très tôt, que l’après Covid 19 sera rock’n’roll. Côté français (de France), le Président Macron en avait fait lui aussi très tôt le constat. C’était exactement le 24 août 2022, quand il a évoqué la fin de l’abondance et de l’insouciance.
Il savait déjà à ce moment là. Contrairement à son homologue français (de Madagascar) qui lui s’est toujours embarqué dans une fuite en avant après le covid 19, en enchaînant projets débiles sur projets débiles.
Désolé pour les mots crus mais c’est bien de ça dont il s’agit non ? Le constat est implacable en 2025 : une population à bout, sans eau, sans électricité, sans pouvoir d’achat et surtout qui constate la gouvernance incroyablement gabegique au quotidien. Népotisme, corruption, muselement, gagazo et toussa.
Donc la gueule de bois est sévère des 2 côtés. Avec des séquences socio-politiques incroyables de part et d’autres, peut-être un peu moins étonnant à Madagougou car on a l’habitude de la cocotte minute qui se remet sous pression tous les 10-15 ans.
Wait and see donc et pour en revenir au titre… et après il se passe quoi ? Nous avons envie de citer les paroles de notre président endémique : “c’est le peuple qui donne le pouvoir… et c’est le peuple qui reprend le pouvoir“.
5142.62 ar
4472.87 ar








Proposition de changement pour un Madagascar souverain et démocratique — Inspirée du modèle suisseLe peuple malagasy, uni dans sa volonté de reprendre le contrôle de son destin, se lève pour bâtir un nouvel avenir fondé sur la justice, la transparence et la responsabilité.
Depuis trop longtemps, Madagascar subit un système politique centralisé, corrompu et déconnecté des réalités du peuple. Il est temps de passer à un modèle de gouvernance participative, inspiré du modèle suisse, qui a fait ses preuves par sa stabilité, sa neutralité et son efficacité.
1. Un État fédéral malagasyMadagascar deviendra un État fédéral composé de plusieurs régions (ou provinces autonomes), disposant chacune de leurs propres institutions, tout en restant unies sous une même Confédération malagasy.
Chaque région aura la liberté d’adapter ses politiques économiques, éducatives et sociales à ses besoins réels, dans le respect de la Constitution fédérale.
2. Le principe de subsidiaritéLes décisions seront prises au niveau le plus proche du citoyen.
Ce qui peut être géré localement ne devra plus dépendre de la capitale. Ainsi, le pouvoir politique, économique et administratif sera décentralisé, redonnant au peuple la maîtrise de ses affaires.
3. Une démocratie semi-directeLe peuple malagasy ne se contentera plus de voter tous les cinq ans :
4. Un système politique équilibréLe futur gouvernement malagasy reposera sur une structure bicamérale :
Aucune loi ne pourra être adoptée sans le consentement des deux chambres, assurant un véritable équilibre des pouvoirs.
5. Une justice indépendante et un contrôle citoyenLa justice doit être libérée de toute influence politique.
Un Conseil constitutionnel indépendant et des cours régionales assureront le respect des lois et des droits fondamentaux.
Le peuple, par le biais de commissions citoyennes, aura un droit de regard sur la gestion publique et les dépenses de l’État.
6. Une politique étrangère neutre et souveraineMadagascar adoptera une position de neutralité diplomatique, coopérant avec toutes les nations sans être sous influence d’aucune puissance étrangère.
Les accords internationaux devront toujours servir l’intérêt du peuple malagasy avant tout.
7. Un nouveau contrat socialCe nouveau modèle repose sur la confiance, la transparence, et la responsabilité partagée entre dirigeants et citoyens.
Chaque malagasy deviendra acteur du changement, garant d’une nation forte, juste et unie.
Conclusion :
Madagascar n’a pas besoin d’un maître, mais d’un modèle.
Le modèle suisse nous montre qu’un peuple uni, éduqué et responsable peut gouverner sans se soumettre.
Reprenons notre souveraineté, reconstruisons nos institutions, et rendons au peuple malagasy la place qu’il mérite : celle du véritable décideur de son avenir.
Ce système ne correspond pas du tout à la culture malgache. Au contraire, cela renforcera le sentiment tribale et vu que certaine région sont moins dotées que d’autres, cela entrainera certainement l’inégalité. Madagascar a été une royauté et le mode de gouvernance a été calqué sur le patriarcat même si plusieurs reine se sont succédées à la tête du pays. Et cela a plutôt bien marché jusqu’à la colonisation. Dans les années 70, nous étions au même stade de développement que le Japon et dans les années 90 au même stade que la Chine, malheureusement, nous n’avons pas trouvé le visionnaire.
Nous avons eu un répit et commencé une ascension durant les mandats de Ra8, mais la France, surtout Nicolas Sarkozy, en a décidé autrement.
Comme disait Barack Obama, l’Afrique a besoin d’institutions fortes.
Madagascar a besoin d’un visionnaire pour développer le pays à l’instar de Kagame mais surtout pas d’Ibrahim Traoré.
Conclusion : ne copions pas tout ce que les autres font, surtout pas dans les pays occidentaux, cherchons dans notre histoire et voyons ce qui a marché et ce qui n’a pas marché. Et voyons comment certains pays africains et les dragons asiatiques ont fait pour se développer.
La royauté se terminait aux portes de l’Imerina, pas de fantasmes. Même la France qui a essayé d’unifier plus ou moins le pays, n’a pas su le faire sur l’ensemble du territoire. Alors le fédéralisme pourquoi pas. En attendant à la réponse et après quoi ? Je vois surtout un avenir aussi sombre que à Haïti si un minimum de principes, de rigueur et de discipline ne se mets pas en place. Toute cette jeunesse, aussi nombreuse qu’energique, risque de tout emporter sur son passage faute d’éducation et de cadrage. Et là je ne parle pas de la GenZ qui manifeste en ville. Allez voir un peu dans la brousse ce qu’il s’y passe.
Faux. La France n’a jamais essayé d’unifier le territoire, bien au contraire, diviser pour mieux régner. Le gros avantage de Madagascar par rapport au autres pays était justement cette unification initiée du temps de la royauté. Sinon pourquoi prendre l’Imerina coute que coute?
C’était le centre du pouvoir. Et le fédéralisme est juste un tribalisme masqué, et je vous parie tout ce que j’ai qu’aucun des caciques venant des autres régions voudront revenir dans leur régions d’origine pour les développer. Rien qu’à voir le pourcentage de députés qui restent à Antananarivo entre deux cessions.
le père du nouveau pm, il hait les ambaniandro et pourtant il aime vivre ici que chez lui, idem pour l’autre senateur qui possede une grande batisse du coté d’Andoharanofotsy, alors que si vous avez un petit lopin de terre à Farafangana, il vous sort qu’aucun de vos ancetres ne viennent de là et donc vous ne pouvez pas avoir de terrain là-bas
En l’état, est-ce le cas à gougouland ?
meme le president (français) ne l’est pas du tout, alors comment voulez vous que cela reussisse?
etat federal, et comment delimitez vous chaque etat federal? sur les 6 anciennes provinces? alors comment expliquer que la province de Diego n’a été créée qu’en1956, soit 4ans avant la naissance de la republique, et comment expliquer que Moramanga soit partie de la province de Toamasina? ou Tsiroanomandidy partie de celle d’Antananarivo, Betroka et Ranohira, pays des Bara sont separés dans 2 provinces
pour moi, seul le respect strict des lois et textes est la base de tout, vous pouvez avoir Trump, Kagame, IT, Xi etc, tant qu’il y a des intouchables, cela ne marchera pas