C’est Tana et sa pénurie d’eau qui squatte actuellement l’actualité mais n’oublions pas que dans le sud endémique, la situation est encore pire.
Gné, le fameux pipeline n’est toujours pas terminé tompokolahy sy tompokovavy ? 🤣 On dirait bien que non.
En attendant, des cyclistes regroupés autour d’un collectif dénommé Club 41 Toamasina se sont ainsi mobilisés depuis 2021 pour construire des citernes d’eau dans le sud profond.
Pédaler sur les pistes pour attirer l’attention de généreux sponsors, l’idée est originale et commence à attirer de plus en plus d’adeptes de la petite reine.
Les fonds récoltés servent ainsi à la construction de nouvelles cuves de stockage d’eau potable.
Les 400 ar demandés pour remplir un bidon permettent d’auto-financer le réapprovisionnement de la citerne par un camion.
Ériger des réservoirs d’eau permanents, waaaa…. les bonnes idées viennent toujours… de la diaspora, sa ahoana ? 🤣 Vous me direz c’est normal, la diaspora n’a pas … la tête dans le guidon, elle, 24/7/365.
A défaut de Montsouris ou de l’Hay les roses, des gens de bonne volonté ont donc pris leur angady et leur service 3 pièces, puis ont fait immédiatement avec les moyens disponibles et attirer les sponsors d’une manière très originale. Sans tambours ni trompette.
Le projet Take out kere dispose de sa page Facebook pour ceux qui sont intéressés par l’initiative. En attendant de voir les photos des réservoirs déjà érigés alors 🙂
En tout cas, bravo pour cette belle initiative, qui permet d’allier passion (du vélo) et caritatif. Euh humanitaire même à ce stade là non ?
Bravo ! Si je pouvais, j’aurais rejoins le groupe pour faire ce parcours. 106kms en 7 jours, c’est dans les cordes.:)
euh un peu plus que ça : il faut additionner les étapes indiquées sur la carte 🙂
Cédric et sa femme vont bientôt faire du vélo dans le sud…