Gné ? Ah oui oui, le fameux “mety io ram’s a”. Du coup aujourd’hui otrany tsy nety intsony aaan ?
Le bricolage, le bidouillage, appelez ça comme vous voulez mais à un moment, les limites sont donc atteintes, on peut plus rien faire, io izy io, plus d’eau, plus d’électricité.
Nous avons souvent théorisé ici même sur actutana sur ces notions et ces concepts d’entretien et autres maintenances.
Tsy adala ny vazaha d’avoir mis toussa en place. Surtout quand vous proposez des services et des produits à destination du grand public. Et grand dans le sens aussi de nombreux, très nombreux utilisateurs.
Donc pour éviter les accidents industriels à grande échelle, il n’y a pas le choix : il faut établir un planning de maintenance, de remplacement des pièces… et surtout l’appliquer, le respecter.
Accessoirement, pour éviter l’interruption de service, on s’efforce toujours de mettre en place une architecture redondante… en double donc, qui permet d’arrêter l’un des 2 circuits pour procéder aux travaux, et c’est l’autre dispositif qui assure le relais pendant ce temps là.
Bref, autant de concepts totalement inconnus au pays endémique où on installe le machin, on tire dessus jusqu’à la corde en le pressant comme un citron, on ne fait aucun entretien et quand ça marche plus, rebelote, mangaaaatakaree vazaha lol.
C’était comme si en 2024 vous travaillez encore avec un 486 DX2 66
Maintien en condition opérationnelle, uptime, disponibilité, MTBF, fa inona daholo zany ram’s ? Nareo koa dia maka lagy, io izy io mandeha tsara, poinsa beuu, milay beuuu
Et puis un beau jour, paf, tsy nandeha intsony, tsy poinsa intsony, tsy milay intsony fa lasa masosy poor 🤣 Amitiés à la jeune chorale dynamique de Vontovorona.
Et quand le machin casse, pas de plan B solide, on est obligé de continuer en mode bricolage. Des bonbonnes et des camions citerne… waaaa… on aurait compris en temps de guerre et de rationnement… mais là non, il n’y a pas de guerre au pays endémique.
Bref, absence totale de vision, de stratégie, incompétence politique, gros manques techniques, io izy io, un cocktail explosif. Tsy mandeha intsony ram’s a. Il n’y a plus que 40MW à Andekaleka au lieu de 120, et si l’absence de pluies se poursuit, ce sera bientôt 0 MW 🤣
Ce n’est pas faute d’avoir prévenu pourtant que chaque mois d’octobre de chaque année c’est l’apocalypse. Oui oui misy mihaino ? Dommage rehefa manenganiny au fond du trou vao mihaino.
Any izay ilay dam eee.. Montsouris, Istanbul, les gens eux réfléchissaient déjà il y a 1600 ans à cette problématique de l’eau, ils n’attendaient pas d’être dans le caca pour réagir, réfléchir, imaginer des solutions. Et les concrétiser.
Tandis que toi en 2024 tu en es toujours au stade bidons jaune, kay, ça fait mal.
Bah écoutez, on vous a promis que vous serez tous jeunes, beaux et riches, avec force velirano, c’est à l’auteur de ces promesses d’ivrogne qu’il faut demander de rendre des comptes. Et à vous de voir pour qui il faut voter le 11 décembre prochain, c’est là qu’il faut exprimer massivement votre sosopourisation pro max 🤣
ilay sary koa aloha tena mbola tsy tratran’ny castration
c’était la dernière petite goutte, maintenant la Jirama est complètement à sec
Breaking News :
L’eau serait coupée… à Ivato. Mais pas la ville, l’aéroport carrément.
Dans les salles d’embarquement, on donnerait des seaux d’eau aux passagers qui vont dans les toilettes à ce qu’il paraît. Et déjà devoir demander aux compagnies étrangères de convoyer leur eau potable pour le vol retour c’est borderline
la magie du voyage commence donc à Ivato
Est ce que les bidons jaunes sont au moins fournies pour convoyer l’eau du retour? Normalement les réservoirs d’eau sont pleins pour assurer le confort des passagers à l’aller…; loza ity LLNBV. Les mille merveilles au pays de Nouzalon.