Ouiii ?
Bah que ce projet était quasiment bouclé sous l’ère d’un certain… Hery Rajaonarimampianina.
Mais comme certains ne savent pas du tout ce qu’est la continuité de l’État, ils ont préféré saborder le projet.
Donc avant de perorer sentencieusement aujourd’hui des “la situation énergétique est insoutenable“, peut-être se regarder d’abord dans une glace afin d’y analyser la profondeur de sa vacuité, de ses responsabilités et de son incompétence ?
Je dois quand même admettre que Rajao avait des bons projets mais rien (ou presque) n’a été concrétisé qu’à quelques mois de la fin de son mandat. Il n’a pas compris que dès le premier jour c’est top chrono.
Puis Nouzalon pas continuer ce qu’il a fait est arrivé. Ou Nouzalon saboter? Et détruire?
Même le nouveau aéroport a failli ne jamais ouvrir les portes.
Si si, en ayant discuté avec lui, il l’a bien compris.
“elman, 1 projet important c’est 18 mois minimum : 6 mois pour les etudes, 6 mois pour le financement, 6 mois pour la réalisation”.
Au moins on savait où on allait et quand est-ce qu’on arrive.
Et des infrastructures il en a inauguré. Discrètement.
Et encore, pour un projet structurant, 18 mois, c’est seulement la phase d’avant-projet : études en amont et obtention de toutes les autorisations, notamment l’étude d’impact environnemental. Quand ces étapes ont bien été bouclées, que l’intérêt et la rentabilité sont prouvés, et surtout que les financements sont sécurisés, le projet peut être mené à terme de manière sereine et avec un planning fiable.
Avec le pouvoir en place, sous prétexte de
werawerad’aller très vite, on fait fi des principes de base de la gestion de projet.J’en veux pour preuve le stade Barea, le Colisée, l’autoroute Tana-Toamasina. C’étaient les projets phares de l’ancienne mandature, et aujourd’hui, au bout de 5 ans, on est en train de patauger.
Donc pas facile, en fait il fallait préparer un max avant de se porter candidat.
Après, avec recul aussi, constitutionnellement parlant il était condamné depuis le depart. Les choses ont été verrouillé par Nouzalon, il n’avait eu aucun député dans une constitution théoriquement presque semi-parlementaire et tout se faisait par négoce politique ou malette.
Il aurait du dissoudre le parlement ou démissionner pour montrer qu’il avait de bonne foi, mais ce sont les bailleurs qui financent les élections, pas facile du tout en fait 🙂
Quand un pays n’a même pas les moyens de financer les élections, c’est foutu
Pour Sahofika, c’était sur le point d’être construit. Si le projet avait commencé, il serait fonctionnel l’année prochaine.
Si…