Je lisais cette interview sur l’Express et la conclusion c’est que c’est toujours le cepamafotisme qui règne au pays.
« Les litchis malgaches se vendent mal à cause de la meteo, du froid, de la sécheresse, des gilets jaune (sic), et on en passe ».
Et si les litchis malgache se vendaient mal tout simplement car ils sont petits, moches, souffrés, pas sexy du tout ? Mais qu’en fait le vrai problème est que nous n’avons pas renouvelé nos plants de litchis ?
Et en face, je vois les litchis de l’île Maurice, bien grosses, bien rouge … et à 25€ le kilo !
C’est là que nous voyons clairement que nous sommes clairement dépassés dans la mondialisation des échanges commerciaux. Le cepamafotisme n’arrange rien. Plantons des nouveaux pieds de letchis au lieu d’accuser les gilets jaune.
C’est la faute de Rajao et du delestage non résolu entre 03 et 06 mois
rehefa tafa tsangana ny gouvernement
Déjà apprendre a tailler les arbres fruitiers convenablement et gérer la quantité de fruits que l’arbre peut produire en top qualité en réduisant leur nombre sinon on récolte des fruits minables, petits atrophiés, sans goûts, … invendables.
Bref il faut bosser, entretenir, désherber, soigner les arbres et pas rien que glander en attendant la récolte.
A Saint Joseph (la réunion) un arboriculteur a sélectionné depuis plus de 20 ans ses litchis et il est le seul a avoir une production de fruits « a petit grain », si lui a réussi pourquoi pas les autres ?
Je suis d’accord avec DP, il faut en faire une vraie filière professionnelle, au lieu d’attendre juste la cueillette. J’ai vu des litchis à Maurice, choyés, protégés. Et nous….il parait qu’il y a un projet chinois autour de l’alaotra pour renouvellement des arbres. On est vraiment si bête que ça?
non pas bêtes.. mais kamo
Exactement. Et l’exemple vient d’en haut. De tous les politiciens et dirigeants du monde, ceux de Mada sont les plus kamo. Toujours à céder à la facilité, à prendre les raccourcis les plus tordus, à aimer l’argent facile…
et beaucoup n’aiment pas le slogan » miasa mafy, miasa tsara »
ny gasy kamo e. ny miandry izay omen’ny natiora dia mitango sy mivarotra no tena hainy. vitsy ny mahay mikarakara ny fambolena toy ireny. Avy eo miena ny vokatra na simba dia mimenomenona.
ary ny anisany mampihomey ahy dia ny fahazain’ny sasany mi ‘s’appropier » zavatra tsy nisasarany ihany koa. Taloha izahay raha midina @rn4 iny dia afaka mijanona ambody manga maniry amorondalana dia mihinana izay lany sady afaka mitondra mody. izao nefa io vody-hazo rehetra io misy « tompony » daholo ono
ny rn6 koa tahaka izay, fa mbola misy azo otazana aloha ny sur rn6 e
En général, les litchis de Maurice et la réunion partent en avion, et son donc Veuillot plus à maturité (meilleur taille, couleur etc..) et prix plus cher donc
Les litchis gasy partent en bateau (en masse) et mûrissent en cale
Pas de différence majeur au niveau de l’arbre, mais 2 faxons différentes de valoriser un même produit.
La réponse marketing serait : « Gasy mahita vola ».
Vous mettez ce concept dans tous les secteurs.
La résultat se passe de commentaires.
Je peux vous assurer que le litchi gasy est aussi sexy que les litchis réunionnais ou mauricien avant leur embarquement dans le bateau! Donc juste avant leur traitement!
Il y a même des normes, ils ne doivent pas être trop petit (pour ne pas arriver encore plus petit!!).
Quant aux plants de litchi, il faut 25 ans pour qu’un arbre à litchi apporte bien des fruits! Celui qui se lance dedans est un optimiste ou un fou, mais pas un business man qui veut rentabilité ou retour sur investissement tout de suite.
C’est comme les châtaignes en France, je ne pense pas qu’il existe des « champs » de Châtaigne.
Je pense que l’idéal serait de trouver un autre moyen de les conserver dans le bateau autrement qu’en imbibant leur poudre dessus!
J’ai planté un jeune arbre à litchis issu d’un bouturage aérien et au bout de cinq ans il commençait déjà à porter de nombreux fruits…
ça c’est pour votre consommation personnelle.
On est loin encore loin de l’arbre où qui peut remplir des plusieurs dizaines de garaba!
pareil, j’ai aussi plusieurs pieds qui ont donné des fruits corrects à partir de 3 ou 4 ans
Je confirme, là où je travaillais avant, les litchis donnaient des fruits en peu de temps aussi
moi là j’ai plusieurs pieds de letchis sur ma propriété, ceux qui ont bien rapporté l’année dernière ne donnent rien cette année, mais la récolte est qd mm bonne.
Manararota tsara fa afaka kelikely dia « tsy hisy intsony » ny letchi malagasy satria mivadika charbon tsikelikely ny hazo; Ny manga koa torak’izany.
C’est la triste vérité. Nous avons acheté pas plus de 3 à 4kg de litchis cette année, en tout. Alors qu’habituellement on adore ça et il y en a toujours en permanence à la maison durant tout le mois de décembre car à chaque course on se ravitaille. Cette année, en plus des défauts cités ci-dessus, ils sont en plus acides et plus chers, beaucoup plus chers que d’habitude. Encore de l’or qu’on a réussi à transformer en plomb. Nous sommes des anti-alchimistes. Les alchimistes s’acharnent à transformer le plomb en or, sans succès. Nous l’inverse on y arrive très bien à chaque fois.
En 2016, j’étais à Mada en novembre, en pleine saison de litchi. Mon fils ainé avait 3 ans, et il gouttait ses premiers litchi à la source, on était en vacances à Manambato (Lac Rasoabe).
Inutile de vous dire que le prix du kilo ne coûtait rien. Le petit se régalait, il en a mangé à gogo.
A notre retour, 2-3 semaines après, Noël en France, nous en avons racheté bien évidement. Je ne vous dis pas la tête qu’il a fait en voyant les litchi marron avec la peau dure qui craque. Il les a mangé quand même. Depuis tous les ans, il veut revenir à Mada juste pour manger des vrais litchi!
Je crois qu’il n’est pas possible de comparer une expédition en masse par bateau (dizaines de milliers de tonnes) à l’expedition de quelques dizaines de tonnes par avion.
Les letchis malagasy ne sont pas moins beaux ni moins bons que ceux de nos voisins.
Je suis certain que les quelques tonnes de letchis malagasy qui ont été envoyées par avion étaient parfaites.
Mais voilà, il y a ce fameux traitement au souffre qui fait pâlir sa couleur et qui dégrade quelque peu son goût. Jusqu’a présent, rien de mieux n’a été trouvé pour le conserver pendant les 17 jours minimum de mer.
Celui qui trouve le moyen de conserver le letchi pendant le transport bateau sans les inconvénients du soufrage assurera un bel avenir de la filière malagasy.
Le soufrage étant controversé, il n’est pas impossible aussi qu’il soit purement interdit à l’avenir.
Oui, il est bien dommage qu’il n’y ait pas un projet de R&D pour assurer l’avenir de la filière.
Créer des cultivars précoces ou au contraire tardifs, des variétés à petits grains, de plus gros calibres, des variétés longue conservation, moins sujettes aux aléas climatiques, etc…
C’est comme ça que l’on creuse sa place dans la mondialisation.
N’oubliez pas qu’il y a eu il ya quelques années en arrière des milliers containers entiers de litchis qui ont été réexpédiés au pays refusés par les contrôles sanitaires car c’était impropre a la consommation a leur arrivée dans les ports Européens !
On a acheté des litchis gasy le week-end dernier : immonde
En même temps vu la tête qu’ils faisaient on aurait du s’en douter indépendamment de leur prix (-3€/kg)
Et ca fait 3-4 ans que c’est comme ca, les litchis de Madagascar sont moches et pas bons. A ma connaissance le mode de transport et de conservation n’a jamais changé donc c’est que le problème viens d’ailleurs.
C’est bien de s’extasier devant le caviar gasy que presque personne ni au pays ni à l’étranger ne peut s’offrir mais si on pouvait déjà prendre soin et promouvoir ce qui poussent et qui est naturellement de bonne qulité chez nous ca serait un grand pas en avant, voila c’était le coup de gueule du matin.
Ils sont cueillis a de moins en moins de maturité, c’est aussi simple que sa …
A la réunion je fabriquais perso du bon vinaire aromatisé aux litchis (avec des litchis cueillis dans le jardin bien murs), impossible de rééditer cette recette ici en France avec ceux des grandes surfaces, c’est déjà rien qu’eux le vinaigre infect
Notre problème majeur par rapport aux îles voisines, nous n’avons pas des avions cargo à bas coût pour transporter nos produits exotiques. Remarquez vous que dans les magasins exotiques en France, la majeure partie des produits viennent de l’Inde ou de la Chine.
Il faut améliorer aussi la formalité des papiers à la douane pour que les produits puissent partir le jour même.
c’est toute une chaîne, depuis l’arbre jusqu’à l’étal d’Auchan. Et si on ne maîtrise pas correctement cette chaîne, c’est fichu.
les professionnels peuvent tout prendre en main s’ils veulent. je n’ai pas acheté plus de 3 kg cette année où le prix était le plus cher (1500ar au début et 4000ar ce jour). quand une filière est rentable on fait tout : https://video.search.yahoo.com/yhs/search?fr=yhs-iba-1&hsimp=yhs-1&hspart=iba&p=caviar+de+madagascar#id=1&vid=afcc5a41013f6c00070ee0c92ba00520&action=click
moi, je n’en ai jamais acheté jusqu’à maintenant car ils ne sont pas très murs, pas rouge ; donc pour moi ce n’est pas attirant
par contre, une ou deux pieds de litchi dans le jardin à Tana et vous aurez de très beaux fruits fin janvier.
J’ai acheté cette année plusieurs sortes de letchis:
– de Madagascar à 2.5 euros le kg
– d’Afrique du sud à 8 euris le kg
– de Maurice à 14.5 euris le kg
Nous n’arrivons pas à finir les letchis malgaches qui finiront certainement à la poubelle: pas mûrs, gros noyaux et peu de pulpe, difficiles à écorcer, certainement à cause du soufre.
Par contre les letchis de Maurice ou d’Afrique du Sud sont un régalet valent largement la différence de prix.
Je pense que les letchis de Mada ne se vendront plus l’année prochaine… alors qu’il y a 20 ans c’était un régal. Comment rater une belle opportunité?? C’est minable
j’aurai du acheter ceux de Maurice quand ils étaient encore à 14€ .. Les derniers sont partis à .. 25€
Mais sinon à Mada je m’en suis empiffré mais grave 🙂
Le truc c’est que nous on se fait avoir par les opérateurs qui viennent ramasser vert nos fruits. Je suis dans le primeur, mais ce qu’on nous impose est tout simplement du foutage de gueule pour tuer notre marché. Ils protègent le marché réunionnais en dévalorisant nos produit point barre.
Or il est très simple d’y remédier: refuser de vendre des produits non mûrs. On gagne plus d’argent avec ces produits là. Il faut faire comme « Philibon » et le tour est joué: « ne vendre exclusivement que des produits arrivés à maturité ». On gagne 100x que ce que l’on est en train de faire en ce moment. Mais pour cela il faut aussi un vrai industriel au ministère de l’industrie et de l’agriculture. Mais ça, on n’aime pas dans ce pays. On en avait un il y a quelques années de cela et on l’a accusé de tous le maux, alors que le gars voulait juste que ce qui se produit à Madagascar soit des bons produits. Mais comme il vendait du bon produit, et bien on allait naturellement vers ces produits puis il est devenu riche…on connait la suite. Les majinika avec les tomates « lozitra » voulaient aussi qu’on leur pays ses produits de la même façon, mais bon…
Le problème de la maturité des produits se retrouve partout à Madagascar. A commencer par la vanille qui se cueille souvent 2 mois trop tôt depuis quelques années, faisant que la qualité globale de la vanille malagasy est en train d’affreusement décroître.
L’état doit instaurer une politique juste et forte et la faire respecter. Cela n’a pas été fait et l’anarchie s’est installée, comme dans beaucoup d’autres domaines à Madagascar…
Sur le litchi, c’est le CTHT qui donne le top pour le début de la campagne. Je ne sais pas si la date est respectée par les opérateurs de conditionnements qui pourraient être tentés de « prendre de l’avance ».
À lire les commentaires de certains, il semble qu’il y ait effectivement un problème de maturité car les litchis sont acides…
Tout le problème d’être sur le marché avant les fêtes avec un transport bateau…
Voilà le problème, pourquoi faire partir par bateau une denrée aussi précieux. On gagne 100x plus que maintenant en utilisant les cargos aériens. Ici c’est une question de politique de marché. On tue nos chances en présentant nos produits comme des bas de gamme. Repartir la récolte en décembre, c’est à dire quand le fruit est bien rouge, sucré et juteux, on inonde l’Europe par un produit de qualité. L’avantage, c’est du bio muri sur pied = prix d’or qu’on ne se refuse pas.
Je peux vous assurer que même si on louait de 100taine d’avions cargo, on sera remboursé au 100tuple.
Le problème est qu’il n’existe pas un marché énorme pour des fruits exotiques vendus entre 15 et 25 euros le kilogramme. Aussi sucrés et magnifiquement rouges, peu de gens peuvent s’offrir ce luxe…
Et n’oublions pas que la niche est déjà tenue par Maurice, la Réunion et AfSud…
Le transport par bateau est la seule issue pour vendre 30 000 tonnes de litchis.
Une idée : rapprocher Madagascar du Continent européen à côté de la Corse 😆 😆 😆
Comme ça, le voyage serait moins long 😆 😆 😆
Les litchis seront de meilleur goût 🙂
Pas besoin. L’europe n’est pas le seul marché dans le monde. On peut aussi vendre aux africains, mais ça, ça dépasse l’entendement de nous autres malgaches.
diarrhée de smileys ?
Je ne peux ne pas citer ici qu’il y a tout de même des gens qui essayent de bouger les choses à Mada.
Et à propos de litchis, les manques de professionnalisation et de rigueur cités tout au long de ce sujet sont tous vrais, mais je tiens à préciser qu’il y a des gens qui
bougent (même s’ils sont pro 13) à l’image de l’excellente initiative de créer une référentielle Malgache pour les produits agricoles. Pour les connaisseurs, c’est une belle initiative pour contrer les soit disant bons produits label rouge et bio de france et d’ailleurs qui ne le sont que de nom en général.
Je soutient ces initiatives et il faut qu’on se les partage. HOREB est un référentiel malgache en devenir je l’espère. Et il y a aussi une coopérative de producteurs et d’exportateurs de letchis malgaches qui travaillent sur la monté en gamme des litchis exportés et on en trouve dans les meilleurs étals de France.
En quoi le référentiel HOREB serait-il plus sérieux que celui du bio que vous dénigrez ?
Il faut étayer vos affirmations SVP.
#En quoi le référentiel HOREB serait-il plus sérieux que celui du bio que vous dénigrez ?
Il faut étayer vos affirmations SVP.
Pour aller plus vite, les produits dits bio et label rouge sont maintenant tout aussi industriel et commercial que les autres produits dits conventionnels. Je vous invite à faire attention à ce qu’on appelle le green wasching qui consiste à dire qu’on produit du bio alors qu’à coté plusieurs étapes ou volets de productions sont loin de l’être.
Pour Horeb, l’idée générale est de produire dans un contexte de développement durable, qui consiste en gros à respecter l’environnement mais aussi à considérer le social. Pour connaître un peu le milieu, je peux affirmer que c’est plus prometteur que les produits soit disant ethiques de France qui sont 30% plus chers pour 10 % de revenus en plus pour les producteurs locaux. Quand je dis prometteur c’est des revenus en plus pour les producteurs et des pressions en moins pour l’environnement car le référentiel à un cahier des charges assez positives pour l’environnement.
Ensuite pour le label rouge et surtout label bio, ce sont des certifications payantes et très chères à l’mage du visa pour la France qui au final n’est que commercial comme les certification Iso xxx que beaucoup de sté malgaches se pavannnent de l’avoir alors qu’il suffit de payer.
Enfin, je soutiens des initiatives comme Horeb pour contrer un tant soit peu les produits européens que je considère en fin de vie mais surtout j’invite tout le monde à entrer dans une dynamique « vita malagasy » en rajoutant « vita gasy-vita tsara-vita mora » le mora dans le sens non péjoratif et non13 du terme évidemment.
Merci de nous avoir apporté quelques précisions.
Ce référentiel que vous décrivez est déjà entièrement intégré dans celui du bio UE depuis sa conception (développement et agriculture durable, respect de’ l’environnement). Le volet équitable, solidaire et de responsabilité sociétale, fait l’objet d’un référentiel complémentaire et beaucoup d’opérateurs Bio se font certifier sur les deux labels.
Sans être parfaites ces certifications ont le mérite d’exister et ont permis à plus d’une centaine d’opérateurs malagasy de s’insérer d’une manière significative sur le marché du bio et de l’équitable dans le monde.
Et ce sont des beaux produits, réellement bio et pour certains équitables, sans « Green washing », et je peux vous dire qu’il ne suffit pas de payer pour être certifié.
Les producteurs en profitent et c’est mesurable. On aimerait tous que ce soit plus, mais la mondialisation fait que même dans ce domaine, il y a une concurrence féroce qui pousse les acheteurs malheureusement aux mêmes réflexes que sur les marchés conventionnels.
Vos arguments en faveur du vita gasy sont louables et j’aimerais vraiment que cela puisse aboutir. La réalité est toute autre, et combien de jolis labels malagasy sont morts avant d’avoir commencé à se développer ces 20 dernières années ?
Il est très difficile d’imposer un nouveau tout petit label dans le monde surtout quand il y a déjà pléthore.
Persévérons.
J’ai jeté un œil sur leur site et je ne suis pas emballé par le concept. On peut mieux faire.