Comment ils font dans les autres pays qui ont des routes, des voies ferrés, des habitations… à flanc de montagne?
On serait donc tellement endémique à Mada qu’on considère que les solutions qui fonctionnent chez les autres ca vaut pas le coup de se pencher dessus pour l’adapter chez nous?

on déplacera le Rova comme Abou Simbel ?

Au chapitre des gabions et des projets élaborés, il me semble , un peu à la va vite par nos techniciens responsables et pour ceux qui passent du côté d’Ankadimbahoaka sur le côté rive droite de l’ikopa, une entreprise ( chinoise ? ) y est en train de réaliser un imposant ouvrage de protection en gabions, supporté en fondations par des petits pieux artisanaux en bois ronds, ouvrage soit disant pour proteger le corps de la chaussée à cet endroit contre le glissement / affouillement de cette portion de la RN7 lors des crues de l’ikopa.

Il est à signaler que l’intervention de cette année n’est pas la première du genre et d’autres y ont été déjà effectués les années précédentes et à chaque fois finissent lamentablement par être emportés par les courants car probablement mal conçus et inadaptés à la situation.

Des fois je me demande si ces techniciens responsables de tels projets d’aménagements financés par l’argent public, donc de notre argent, sont conscients de ce qu’ils font car :

* la faible capacité portante de ces pieux en bois ronds fichés manuellement ne sont pas du tout en rapport avec la forte descente de charge amenée par cet ouvrage en gabions.

* si ces mêmes techniciens avaient daigné jetter un petit coup d’oeil sur les berges aval du barrage de tanjombato situées juste à 300 m en amont , ils auraient aperçu les restes de ces mêmes types d’ouvrages gabionnés après leur écroulement par affouillement ou rupture par la rouille des fils constituants ces gabions.

Il n’est donc pas nécessaire de sortir de l’X Paris pour en déduire que ce qu’ils sont en train de construire n’est pas vraiment adapté à la situation et s’attendre à ce que lors des prochaines crues, ces travaux soient réduits à néant comme pour l’exemple du barrage de tanjombato et aussi des ouvrages qui y etaient précédemment réalisés.

Il est vrai que la solution technique pérenne pour répondre à ce type de situation serait de battre un rideau de palplanches qui coûterait certes beaucoup plus cher mais autrement beaucoup plus durable et surtout empecher les gens d’utiliser fond de la rivière comme sablière car le vide créé à ces endroits y provoque un appel de courant et de solides et fini par eroder les berges avoisinantes.

Et comme le disait si bien Einstein,  » les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, c’est de la folie de penser qu’en faisant tout le temps la même chose, vous pouvez obtenir des résultats différents «