Où ça, à Madagascar ? Euh non. Au Burkina Faso, anciennement Haute Volta, au milieu des années 80 et ce sous l’impulsion d’un jeune chef d’État dénommé Thomas Sankara.
Super, mais il a fait comment ? Il suffit de googler un peu et on tombe sur ça.
« … pour cela il cherche à s’appuyer prioritairement sur la paysannerie (90 % de la population) en impulsant une réforme agraire, pour donner des terres à ceux qui les cultivent en les confisquant aux chefs traditionnels, même si l’application de cette mesure est limitée. Il obtient plus directement le soutien des paysans en relevant les prix agricoles et en supprimant les impôts qui taxent les plus pauvres sans distinction (capitation, taxe sur le bétail). Il s’appuie largement sur les agriculteurs pour bonifier les terres (popularisation du compostage) et développer l’irrigation (création de nombreux petits barrages). Il impulse un vaste programme d’amélioration de la production céréalière, en particulier dans la région connue comme étant « le grenier du Burkina Faso » (par un ambitieux projet d’irrigation). Il favorise l’acheminement des denrées depuis une autre région connue comme étant « le verger du Burkina Faso » qui est mal reliée au reste du pays (construction d’un aéroport). L’objectif d’assurer deux repas par jour à l’ensemble de la population est globalement atteint en deux ans. Dans un contexte de famine dans le Nord sahélien, il organise le transfert en urgence de nourriture. Il engage une lutte intensive contre la désertification, en particulier par une vaste campagne de plantations de dix-millions d’arbres, en parallèle avec la réglementation de la récolte du bois et le développement de l’utilisation de foyers à basse consommation de combustible ; il combat également la pratique dévastatrice des feux de brousse et la divagation du bétail. »
Source : L’actualité brûlante des idées de Thomas Sankara 30 ans après
C’est fou ça, il y a 30 ans ce type avait déjà la solution pour nous extirper du niveau 0 de la pyramide de Maslow.
Je le note dans mon carnet de route et on refait un point dans 2 ans.
c’est passé de 3 à 2 ou de 1 à 2 🙂
la présidence de Sankara n’a duré que 4 ans, donc trop court pour analyser sa pertinence sur le long terme. et surtout n’oublions pas qu’il s’est attiré la foudre de ses ennemis. chez nous, Ratsimandrava avec les mêmes idées en tête n’a tenu que quelques jours. rappelez-vous de la célèbre boutade de Razanamasy sur une éventuelle candidature.
la population est donc passé de 1 à 2 repas par jour… bravo, mais les colons n’aiment pas çà, ils ont donc commandité son assassinat
L’Afrique peut arriver sans copier l’occident. Madagascar est un pays à vocation agricole, pourquoi se précipiter dans les ressources minière. On a faim, à manger, politique de manger no ataovy fa aza be zesticulation eo e
on a aussi plein de kamo be tenda qui veulent tout avoir mais sans lever le petit doigt.
Les kamo be tenda font partie du décors de la société. Il n’ont qu’à récolter leur mer..de. Bon, un peu de discipline arrangera peut être les choses
Kamo be tenda et grand amateur de 3v.
c’est la nature humaine par essence. le travail est juste une punition divine. je n’ai rien inventé, c’est écrit quelque part.
Et nous, il y a 10 ans c’était Black Monday.
Ny lasa tsy fanadino.
Il y avait eu quoi déjà ?
voir rappel sur 24hMada.
Un ancien élève de l’Académie militaire d’Antsirabe où il étudia les sciences politiques et agricoles.
Regardez comment un seul japonais arrive à planter une grande rizière. De plus il recouvre la rizière avec une sorte de papier carbone pour ne pas désherber. Ils sont fous ces japonais 🙂
https://www.youtube.com/watch?v=xqVmXnF7JRs
Quand j’étais dans l’essonne à mon arrivée ici, je passais souvent à côté d’un champ de maïs de disons.. 3 ou 4 hectares facilement ? Du jour au lendemain, tout a été récolté .. par 2 types ?
![comment image](https://www.actutana.com/wp-content/uploads/2019/01/rps20190126_092320.jpg)
Un seul agriculteur pour planter des hectares de terrains, je rêve d’être ce type d’agriculteur 🙂 à Mada. Ce sera peut-être dans une autre vie 🙂
Je suis déjà entré dans ces types de machine agrcole moderne, c’est comme dans un cockpit d’avion. Ecran tactile, GPS, pilotage automatique, joystick, …
Mais après je me demande si c’est rentable de les utiliser à Mada? parce que ça coûte quand même un bras.
Puis un autre problème à Mada, les terrains sont souvent en pentes sauf dans le grand sud.
Madagascar importe 400 000 tonnes de riz tous les ans. A disons 1500 ar le kilo, faites le calcul pour voir si c’est rentable ou pas. Même à 70 000€ la machine on a de la marge. Et je préfère acheter 2000 machines par an que d’enrichir une poignée d’importateurs.
avec les machines, les autres types vont s’occuper uniquement des 3V et attendre que le rmi leur tombe dans la poche.
oui, c’est la pente qui est le problème sur le haut plateau mais à Ambatondrazaka, je pense qu’ils peuvent l’utiliser.
J’ai acheté un kubota, mais l’amener dans le champs c’est une autre histoire vu les collines qu’on doit traverser de la maison jusqu’au champs surtout durant la période de pluie (ô gorisa-gorisa be!). On a pensé de le faire dormir dans le champs durant la période de travail mais le dahalo et compagnie est une autre histoire aussi sur place
Si on calcule bien notre coup et qu’on gère bien nos affaires, on pourrait facilement devenir le grenier de l’Afrique. Tout est réuni pour, sauf la volonté et la discipline nécessaire.
Quand on voit ce que sont devenus les tracteurs indiens de Ravalomanana ..
.. transformés en BMW X5
un certain Rakotomaditra connait bien où sont devenus ces tracteurs
l’impunité dans toute sa splendeur. Après on s’étonne de figurer dans les pays les plus pauvres au monde avec des cons pareils.
À lire la page 12 de l’IEM, « CONSTATS », ce n’est pas du tout par le monde rural et l’agriculture que le nouveau président veut relever le pays.
Quand on sait que les ruraux représentent plus de 20 millions de personnes, ça donne à réfléchir.
Extrait de l’IEM :
Depuis l’avènement de l’indépendance jusqu’au début de la ‘Verne République, aucun programme économique national n’a mis en avant une véritable politique d’industrialisation de Madagascar.
Aucune réflexion claire n’a été entamée pour définir une stratégie de croissance tirée par l’exportation de produits transformés,
Les programmes réalisés ont tous eu comme base d’orientation la valorisation du milieu rural par le développement du secteur agricole [objectif stratégique était invariablement la satisfaction des besoins alimentaires_ En cas d’excédent seulement, est envisagée l’exportation. Ambition faire de Madagascar le grenier de l’Océan Indien
[Objectif sous-jacent demeure l’augmentation de la production agricole, considérée facteur de l’amélioration de niveau de vie du milieu rural qui constitue 80% de la population
Un raisonnement vicié qui ne peut déboucher sur le développement de Madagascar
Depuis 58 ans, cette philosophie du développement n’a produit aucun effet sur l’amélioration du niveau de vie du milieu rural, malgré les initiatives d’appui engagées. Force est ainsi de constater que tant qu’un pays adopte une politique générale de développement basée sur l’agriculture et l’exportation de matières premières, ce dernier aura du mal à amorcer une croissance accélérée. D’où les échecs constatés au niveau de tous les projets de société appliqués à Madagascar depuis 58 ans.
Je suis d’accord, il faut des devises pour équilibrer la balance commerciale.
Mais effectivement, avant ça, il y a 25 millions de personnes à nourrir.
Donc qu’est-ce qu’on fait en premier ?
tena nivadika ho iem izany ilay boky menakelinay fahiny raha azoko tsara. fehiny: raha ampiharina ny boky mena, na map, na iem tafavoaka foana isika. fa io tsy ampiharina izany fa amitahana olona fotsiny.
bah izy aloa zao no eo @ pouvoir, laissons le faire.
S’il se vautre lamentablement et bien zay zany.
Aller sur YouTube et rechercher des vidéos sur la construction de Guedelon.
Juste pour voir pourquoi des pays occidentaux sont riches, industrialisés et en voie de submersion…