Be dia be izany ankizy zany

Image rare à Madagougou

Gné ? Allusion au petit commentaire présidentiel au volant de son 4X4 et sillonnant les routes endémiques ? 🤣

Ah oui oui absolument. Vidéo qui d’ailleurs a semble-t-il été supprimée depuis… et aujourd’hui suppression également de la possibilité de commenter les publications présidentielles ? 🤣

Bon, le propos n’est pas là. Pour en revenir au sujet, effectivement, be dia be ilay ankizy ê ? Et environ 700 000 supplémentaires tous les ans à Madagougou, waaa…

En fait je parle de ça car je suis tombé par hasard tout à l’heure sur une vidéo du pillage actuellement en cours… où toute la famille pillait tranquillement, les parents, et leurs gamins .. à peine en âge de marcher 😳

Tout le monde ressortait du magasin qu’ils venaient de dépouiller en transportant tranquillement leur butin sur la tête. C’était tout simplement surréaliste.

Et bah oui, dans un pays gouverné avec les pieds, tout prend rapidement des proportions surréalistes. Pas d’eau, pas d’électricité, des enfants qui pillent, une pauvreté galopante et une démographie du même acabit.

Quand on ne pense qu’à construire des stades de foot et des téléphériques, faut-il s’étonner de cette situation effroyable ? Bah non, aucun étonnement, io izy io.

Une Présidence complètement à l’ouest des priorités, même les plus basiques, des courtisans solelakistes comme pas possibles, et arrogants au demeurant pour ne rien arranger. Peut-être un peu moins avec les évènements en cours.

La sosopourisation massive devant autant de nullité ne pouvait plus être planquée plus longtemps sous le tapis. Surtout avec cette génération Z qui ne comprend pas comment en 2025 on peut être encore privé d’eau et d’électricité ?

Et bah oui, bientôt 17 ans que cette médiocrité perdure au quotidien. 17 ans de nullité absolue. La charge est violente ? Absolument, et elle est totalement justifiée.

Ah bon et comment ça ? Quand tu as pu disposer de milliards de dollars toutes ces années et que tu n’as même pas été foutu de construire ne serait-ce que 100 petits MW supplémentaires en hydroélectrique, vous appelez ça comment vous ? Du talent ? De la vision ? Non c’est de la nullité.

Zao vao mody mikorapaka, quand il y a le feu à la casbah, non mais sérieux ? 🤣

Et en plus ce n’est pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme depuis le lancement de ce blog il y a plus de 8 ans.

Quand je m’extasie d’avoir 24/7/365 de l’eau en tournant mon robinet, ou encore que l’ampoule s’allume quand j’appuie l’interrupteur, on pensait sans doute que c’était juste pour amuser la galerie ?

Euh non ça n’était pas juste pour amuser la galerie. C’était un message subliminal pour vous avertir que vous vous dirigez tout droit vers la chienlit.

Et la chienlit vous y êtes jusqu’au cou aujourd’hui. Ah oui Mioraaaa, inona indray zany fandrianan’alika resahiny lery zany ? 🤣

chienlit : nom féminin

Populaire. Désordre, anarchie sociale ou politique, pagaïe.

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Coco
1 mois il y a

toute la famille pillait tranquillement

Ce matin, je disais à une proche, les gens qui ont pillés hier, ont pris goût de par la facilité à obtenir des choses qu’ils ne pourront jamais se payer et pas étonnant qu’ils remettent ça aujourd’hui. Je ne croyais pas si bien dire.

En passant, j’ai vu passé une info, pas officielle, que je colle ici (à confirmer toutefois) :

Info recue

Nous venons d’avoir une réunion avec les DG des banques de Mada. Il en ressort :
i/ Toutes les agences bancaires seront fermées demain samedi 27 sept sur l’ensemble du territoire.
ii/ Il y a eu beaucoup de retraits aujourd’hui. Les DAB sont actuellement entre 25 % et 50 % de remplissage, ce qui fait que, d’ici 48h, l’ensemble des DAB du pays devraient être à sec, avec un risque maximal d’assèchement, renforcé par le fait que nous sommes en fin de mois. Employés / clients inquiets de ne pas pouvoir retirer leur argent.
iii/ Brinks ne compte pas assurer les réassorts de cash en DAB pour le moment. 
iv/ Implication très limitée de la BFM dans le contexte actuel.
v/ Certaines banques ont sondé les autres établissements pour savoir s’il fallait demander au gouvernement un appui militarisé afin d’approvisionner certains DAB et d’assurer une continuité de service (accès au cash), mais la plupart des banques n’y sont pas favorables.
Risque de pénurie alimentaire évoqué pour milieu de semaine prochaine.
Consensus : le mobile money sera un instrument important pendant cette période, et notamment le service Bank to Wallet.

Vazaha Be
Vazaha Be
Répondre à  Coco
1 mois il y a

confirmé !

Vazaha Be
Vazaha Be
Répondre à  Vazaha Be
1 mois il y a

+ analyse non signée pour l’heure mais pas inintéressante
” Antananarivo, 25 septembre : entre chaos organisé et stratégie d’usure ?
Les violences et pillages observés ce jeudi ne sont pas seulement le signe d’une population à bout. Elles révèlent des stratégies invisibles, où le désordre devient un outil politique.
Derrière l’émotion immédiate, il faut analyser les jeux d’acteurs.
1. L’État et l’exécutif : entre laisser-faire et “acte de sauvetage” (messianisme)
Des pillages sans réaction ferme des forces de sécurité. 
Laisser la situation dégénérer permet de justifier ensuite une répression massive.
Qui pourrait ensuite se poser en “sauveur”, condamner les violences, promettre des solutions déjà prêtes, et détourner la responsabilité de l’État qui a failli à protéger ses citoyens ?
2. Les forces de sécurité : ambiguïté et calculs
Une intervention partielle et parfois hésitante. Personne ne veut assumer la responsabilité directe d’un bain de sang. Les ordres sont flous, et les différents corps (armée, gendarmerie, police) se renvoient la balle.
En laissant la peur grandir, ils obtiendraient une légitimité accrue pour utiliser des moyens militaires (armes, blindés, couvre-feu), et renforcer leur poids politique ?
3. Les élites économiques : victimes… et gagnants potentiels
Les commerçants et investisseurs sont les premiers touchés par les pillages. Leur colère nourrit la pression pour une répression rapide et dure.
À moyen terme, les plus puissants parmi eux profiteraient de la “reconstruction” (marchés de sécurité, contrats publics, monopoles renforcés), tandis que les petits entrepreneurs disparaissent ?
4. La jeunesse et les mouvements sociaux : la cible idéale
Une grande partie des manifestants sont des jeunes urbains, souvent qualifiés de “Gen Z”. Ils expriment un ras-le-bol profond face aux coupures d’électricité et d’eau, éventuellement au chômage et à la corruption.
Comment les neutraliser ? En les assimilant aux pillards et aux casseurs pour que leur message politique soit noyé dans le bruit du désordre ?
5. Les populations pauvres : instrumentalisées
Certaines personnes participent aux pillages par nécessité, d’autres par opportunisme. Mais ce désespoir devient une arme contre elles. Elles sont montrées comme des “barbares”, responsables de l’insécurité, alors que leur précarité est le fruit de défaillances politiques de longue date.
6. Les médias et la communication : la bataille du récit
Une stratégie d’État en associant toute mobilisation à la violence, et donc décrédibiliser l’idée même de manifester ?
Un effet assuré : diviser l’opinion publique — les manifestants contre les entrepreneurs, les pauvres contre les salariés, chacun contre l’autre. Et le peuple s’accuse entre ses membres, tandis que le pouvoir sort renforcé.
Le chaos devient une ressource politique et économique car justifie la militarisation et la restriction des libertés, crée de nouveaux marchés, fragilise l’opposition et fracture le tissu social.
Reste la question essentielle : à qui profite ce chaos ?”

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