Gné ? Non rien de spécial, juste un épisode qui m’est revenu en tête comme ça. Il y a quelques mois, j’ai donc du mener des négociations auprès d’un client pour justifier d’une hausse de tarifs.
Ce n’est jamais de gaieté de cœur que l’on est amené à faire ce genre de négociations mais akory atao, tous les ans, c’est devenu une quasi obligation.
Le contexte, l’évolution du marché, les fournisseurs et les prestataires qui eux aussi augmentent leurs prix, toussa vous amène obligatoirement à revoir vos propres grilles tarifaires si vous même souhaitez rester competitif et ne pas être dépassé par la concurrence.
Donc une fois vos propres petits calculs réalisés, hop, il n’y a pas le choix : vous devez revoir vos propres prix à la hausse, zay, y a pas le choix.
Mais finalement, ça c’est bien passé. Vous ne truandez pas, vous expliquez simplement en toute transparence votre nouvelle structure de prix, en veillant bien entendu à rester competitif, et c’est passé comme une lettre à la poste.
Et c’est comme ça que ça marche dans une société de marché capitaliste. Il y a des réalités que vous ne pouvez pas faire semblant de ne pas voir, sous prétexte de motifs divers et variés.
Vous souhaitez jouer avec ce marché ? Il vous appartient donc de composer avec les règles de ce marché. Car soyons réalistes, ce n’est pas vous ni moi qui allons imposer nos propres règles de jeu sur ce marché, nous ne sommes malheureusement que des petits pions insignifiants.
Et je mets les pieds dans le plat : sur le marché du carburant, nous aurions dû dès le départ composer avec les lois de ce marché, la fameuse vérité des prix. Ça coûte 50 aujourd’hui, on compose avec ces 50 aujourd’hui.
Ça coûte 75 demain et bien il aurait fallu agilement composer avec ces 75 demain en réajustant automatiquement les prix à la pompe et non pas bricoler à la petite semaine en essayant de garder les 50, et subventionner les 25.
Car après-demain ça passe à 100 et là tu es manenganiny, c’est aussi simple que cela. Puis dans une semaine 125 et dans 2 semaines 150, et là tu fais quoi ? Rien, tapy dala kalehy comme d’hab ?
Et à un moment il faut aussi être réaliste. Quand tu peux supporter et que tu as encore les moyens de jouer avec le marché et bien tu y vas.
Mais quand t’as plus les moyens, quand les mises deviennent trop élevées, et bien comme au poker tu te couches, zay, vita, tu passes ton tour et tu attends des jours meilleurs.
C’est le problème avec les pays pauvres, tout y est terriblement compliqué. Il n’y a pas de marge de manœuvre, on bricole à la petite semaine et forcément, sur le moyen et long terme ça part en sucette.
Et c’est encore plus compliqué quand on s’aperçoit qu’en 5 ans, on n’a rien fait pour s’enrichir, pour créer de la valeur ajoutée, pour augmenter ce fameux PIB par tête de pipe.
Les stades de foot, colisée et autres téléphérique ne créent malheureusement aucune richesse.
hs, elle est jolie la casquette avec le JP beltoise!
ici, on fait le werawera comme il n’en a jamais eu, même dans les pays communistes, l’Etat n’a jamais fait appel à la société civile, meme si cette dernière est tout simplement composée des leches-trou de c*ul;
j’ai entendu que le mamimbahoaka aurait opté pour 4 900ar pour le gasoil et 5 900 pour le super, et ces prix auraient du etre effectifs depuis le 1er juillet, donc avec quel argent le regime orange va combler le deficit?et dans 3 mois, ce sera à combien?déjà avec les prix actuels, 3 400 et 4 100, l’Etat doit combler pas moins de 2 000ar par litre
Et comment l’état va faire ça? en ne payant pas ses fournisseurs 🙂