Elman je crois qu’il est bien possible qu’un logiciel puisse donner des resultats erronnees meme si la saisie des donnees soit correcte.
Je dis cela car dans les annees 2000 je me souviens d’un virus qui attaquait Office excel et faussait carrement les donnees! Donc mefiance mefiance quand meme.

en fait, ce logiciel est d’une simplicité enfantine. Que lui demande-t-on de faire?: des additions! oui, rien que des additions. Rien à voir à des calculs complexes avec des chiffres astronomiques.

[..] ce n’est pas le logiciel le problème.
Mais celui qui l’utilise.

Très juste. Le fameux « facteur humain ». Maillon faible de la chaîne

Cela dit, un logiciel de compilation de nombre de votes, n’utilise en tout et pour tout, que la fonction « addition »

C’est seulement lorsqu’on veut calculer des pourcentages que la « multiplication » et la « division » entrent en jeu.

La « soustraction » pourrait intervenir à des fins de vérifications éventuelles de cohérence ou de détection d’erreurs

De l’arithmétique du niveau du primaire donc.
Avec le « scaling » en plus. I.e. la Ceni ne fait que reproduire à grande échelle, ce que chaque Bureau de Vote (BV) était en train de faire, à la fin de la journée

Alors, oui, il faut arrêter de fantasmer sur d’éventuels virus, trojans ou autres algo sophistiqués. D’autant plus qu’ils opèrent en « réseau fermé », i.e. non connecté avec l’extérieur. Ce qui n’exclut pas des attaques via clé Usb par exemple – mais même dans ce cas, il s’agit ultimement d’une autre forme d’intervention humaine..

Voilà qui explique pourquoi le Hcc arrive aux mêmes résultats que la Ceni (la différence vient essentiellement de l’étude des cas litigieux).

Et voilà pourquoi la Ceni est prête à faire évaluer son logiciel.

Bref, le problème est ailleurs

Piste à creuser : qu’est-ce qui se passe pour les PV, entre la sortie des BV et la compilation à la Ceni ?