Dans un communiqué, le Premier ministre rappelle l’impérieuse nécessité de la liberté d’expression, partis politiques inclus, et rappelle sévèrement la neutralité de l’Administration en cette période électorale.
Ça doit siffler les oreilles du côté du Préfet de Police non ?
Après cette grosse piqûre de rappel, les sanctions ne devraient pas tarder à tomber et il faut qu’elles tombent car sinon, et nous l’avons déjà relevé, Christian Ntsay risque de n’être considéré que comme un tigre en papier.
Alors, zumba dimanche à Mahamasina ou pas ?
hihih, bravo Monsieur le PM
Pourquoi encore interdire le Tim, alors que le Tgv y était?
Tigre en papier..
Justement
Où en est-on avec les récalcitrants
de l’opération Plaques Rouges ?
Si on continuait ainsi
les prochaines « menaces » seraient considérées
nulles et non avenues
Ou être taxé de faire du deux poids, deux mesures
Ce qui est pire. Sur le long terme.
Paradoxalement,
le taux de suivi de ce genre d’initiatives
donne une estimation de l’autorité de celui
qui a édicté le règlement. Ici le PM
Un bon indicateur de la longévité au poste ?
Heureusement que les élections arrivent rapidement
En tous cas,
on connait maintenant ceux qui se sentent concernés
par une éventuelle sanction
Et les « autres »..
Mais au fait,
pour en revenir au Zumba du Tim
il se passerait quoi si la chaine de décisions
(forcément politique..)
aboutissait à un refus du dernier maillon
qu’est le Préfet de police ?
tsangan’olona fotsiny ny PM raha izao
Na ny prefet aza tsy manisy sira azy.
Le prefet dépend du ministère de l’intérieur non? (Ou l’équivalent).
Il doit juste dire au ministre concerné : « tu laisses sinon tu perds ta chaise.. »
Croyez moi, l’autorisation va vite venir !!
j’aurai dit: tu vires le préfet ou c’est toi qui est viré.
Dans un pays normal, peuplé de gens normaux, la loi s’applique à compter de sa date d’entrée en vigueur jusqu’à son abrogation. Donc, et si je ne dis pas de connerie, elle continue à être applicable tant qu’aucune autre loi ne vient l’abroger.
Sauf que dans le pays endémique, une loi est faite pour être respectée pendant un délai déterminé, allant généralement de 1 à 3 mois, quand bien même elle n’a fait l’objet d’aucune abrogation.
Et je peux citer de nombreux exemples dans ce cas. Le premier qui me vient à l’esprit est le port obligatoire de la ceinture pour les conducteurs automobiles. A Tana, on a aujourd’hui plus de chances de se faire verbaliser pour une phare cassée que pour un non port de la ceinture. Idem pour la gestion des marchands à la sauvette par la CUA. Il n’a fallu qu’un tout petit mois pour que les marchands ambulants réinvestissent les trottoirs.
Personne n’est donc capable de faire régner l’ordre dans ce foutuland.
Si ! Pendant .. euh .. 1 à 3 mois 🙂
C’est ce que j’ai dit dans une autre news. L’ordre, faire respecter la loi… rien ne pourra se faire sans ça. Or aucun candidat ne semble faire ce constat pour en faire une priorité. Les 5 prochaines années sont déjà très mal barrées.
Si si en 2013 on nous avait tancé avec le tan-dalana misy Fanjakana pendant la campagne électorale https://www.actutana.com/les-promesses-du-candidat-hery-rajaonarimampianina-en-2013-2eme-partie-2/
On appréciera le résultat 5 ans plus tard.
Tout à fait d’accord pour les marchands à la sauvette mais les militaires armés ont encerclé la mairie et depuis c’est plus possible pour les agents et polices communales qui ne sont pas armés
Ah bah depuis qu’un simple soldat a mis en joue un vice-amiral en 2009.. et là les mêmes soldats qui mettent en joue tout un hôtel de ville car la femme de l’un d’entre eux, marchande informelle, s’est fait chassée par les agents communaux ?
Il y a des baffes et des pelotons d’exécution qui se perdent.
Il faut qu’il arrête avec les communiqués et les déclarations M. Ntsay. Des actes bordel ! Le prefet c’est l’état. Lui c’est le boss de l’état donc le boss du préfet. Ce genre de remontrance doit se faire en interne et le citoyen ne doit voir que la conséquence : pas de traitement spécial pour le TIM.