Un nouveau nom est apparu sur les écrans radar, celui du Commissaire de la Brigade criminelle Ostrom Whens, cité sur RFI par le fugitif comme étant l’intermédiaire de la « transaction » de 30 000€ entre lui et le procureur.

Lire : Madagascar: Houcine Arfa, l’homme qui fait trembler le régime

L’évadé de Tsiafahy distille ses révélations au fur et à mesure que l’Etat malagasy se rebiffe et on se demande jusqu’où cette mayonnaise montera.

Par ailleurs le Bianco a annoncé l’ouverture d’une enquête suite à la saisine du SMM mais comme d’habitude, on se demande quelle est la marge de manoeuvre du Bureau anti-corruption.

Il va auditionner ce commissaire sus cité ? Le procureur ? La ministre de la Justice ? Le Président de la République ? Ou bien on va se limiter aux petits poissons comme les garde-pénitentiaires, le chef infirmerie, etc. ?

Et enfin le « quidam » franco-algérien affirme également qu’il rentrait et sortait du bureau de Hery Rajaonarimampianina comme il le voulait, il n’avait pas besoin de demander audience.

Et on terminera sur sa petite phrase explosive mentionnée sur RFI, qu’il aurait adressée au Président de la République : « Monsieur le président Hery, vous ne mesurez plus les conséquences graves des propos de votre entourage. Je n’ai pas peur d’affronter la justice ; ce n’est pas le cas de votre entourage « .

RFI a raison de parler d’Arfagate, expression prémonitoire que j’ai inventé dès le 4 janvier pour qualifier cette affaire. La tournure des événements semble me donner raison.