C’est bien de dénoncer la corruption mais…

On pensait lutter contre la corruption…. avec ça ? 🤣

Gné ? Oui mais quoi encore ? 🤣 Non effectivement, comme me le faisait remarquer un facebooknaute, et donc concrètement qu’est-ce qu’il faudrait faire pour éradiquer cette corruption qui gâche tout à Madagascar ?

En filigrane, depuis toutes ces années, j’ai déjà essaimé des pistes et des solutions par ci par là.

L’occasion donc aujourd’hui de faire une espèce de petite compilation de ces mesures, et surtout des “best practices“, les bonnes pratiques en la matière.

L’exemple vient toujours d’en haut

Comme nous l’avons déjà dit à maintes fois sur ce blog, l’exemple ne peut d’abord venir que d’en haut. Si ça vole allègrement en haut, vous pensez que ça n’osera pas voler en bas ve ? Je ne crois pas non.

L’exemplarité est le premier critère le plus important, mais à lui tout seul cela ne suffit  évidemment pas.

Le second c’est évidemment la sévérité. On ne laisse rien passer en matière de corruption et de vol, et ce depuis les hautes sphères du pouvoir jusqu’au planton du fokontany. Aucun maillon ne doit être épargné, surtout dans les birao là.

Tous les contribuables (autre sujet mais bon) doivent avoir accès à leurs taratasy administratifs et ne doivent rien payer en sus de ce qui est affiché en gros et en gras dans tous les bureaux.

Ça c’est côté corrompus. De même, les corrupteurs doivent maintenant être poursuivis. Les petites mallettes sous le bureau, karana ou pas karana, pour obtenir des contreparties et des privilèges, stop, ça suffit.

Donc voilà pour les “faut qu’on” et “y suffit de” 🤣 Et concrètement ? Bah comme déjà dit, l’exemple vient d’en haut. S’ils ne laissent rien passer, leurs collaborateurs (et subordonnés) ne laisseront rien passer non plus, et ainsi de suite jusqu’au planton du fokontany.

Et quand ce n’est pas le cas, l’exigence exige de sanctionner et de remplacer de suite les personnes défaillantes. Tsy misy indra fo c’est comme ça qu’on dit ?

Bien évidemment, pour ne pas rester dans l’entre soi, des contrôles doivent pouvoir être opérés par d’autres entités. On ne réinvente pas la roue, ces entités et mécanismes existent déjà (Bianco, Pac, Samifin, Inspection générale, Cour des comptes, etc.) il convient juste de leur redonner leurs lettres de noblesse. Et surtout leur efficacité.

Voilà le principe dans les grandes lignes. L’expérience nous montre qu’il est inutile de songer à un quelconque développement si ce fléau de la corruption (et du vol) n’est pas éradiqué. Aussi bien côté corrompus… que  corrupteurs.

Bref, toussa est très joli l’elman mais concrètement de chez concrètement ?

Ah bah ça je n’en sais rien, je ne suis pas aux commandes 🤣 Je vois juste que vous semblez avoir un Président de la Refondation et une Ministre de la Justice qui semblent “tenir la corde“… et qui semblent vraiment prêts à engager ce bras de fer contre la corruption.

Même si les premières initiatives et décisions sont très séduisantes (Cnaps, Escrobar…) wait and see pour la suite.

Par contre il faudra faire très vite, 2 ans c’est que dalle et ça passe très très vite, tic tac. Il ne faut pas faire comme le télétravailleur dubaiote qui s’est aperçu qu’après 16 ans … en fait il n’a rien foutu 🤣

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