Aaah, étudier en France, le Graal pour beaucoup d’étudiants à Madagascar 🙂 Un salon « Etudier en France » existe même sur le sujet, cap sur l’Alliance Française d’Andavamamba ce jeudi 18 janvier 2018 pour la première journée et qui, je l’annonce tout de suite, a connu une affluence monstrueuse !
Misaotra anao nizara Elman!mankafy ny rehetra vokarin’ny site fa tsy mbola ni-commente raha tsy izao.
Mankasitra ô. Tongasoa ary eto commentaires actutana 🙂
Etudier en France est certes le graal pour les étudiants malgaches, mais c’est une solution surtout réservée aux élites. Outre les contraintes administratives (obtenir son visa, passeport et autres paperasses), il faut détenir au moins une somme de 2000 euros sur son compte bancaire, avoir de la famille là bas pour l’hébergement. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Et la facture sera encore plus salée pour les non-boursiers. Comptez en moyenne 2500 euros pour les frais d’études.
Une alternative moins connue et très abordable existe pourtant : l’enseignement à distance de Campus France. L’étudiant reste dans le pays, et économise donc sur de nombreux postes (frais d’avion, hébergement, passeport, Visa, etc.), alors que les frais de scolarité sont plus ou moins accessibles, même pour la classe moyenne. Environ 800 euros pour une année de scolarité, soit trois fois moins cher qu’en France. Le diplôme obtenu est homologué par l’Université française choisie.
C’est bien de vouloir mais il faut surtout pouvoir le faire et surtout obtenir un visa schengen si dur a obtenir.
C’est pour cela qu’il faut avoir un excellent dossier scolaire pour augmenter les chances. Ils sont malins ces Français, ils n’accueillent que les meilleurs.
mais qui veut accueillir des cancres?
condamnés à rester dans leur .. pays de merde alors ? 🙂
tant pis pour eux. mais, d’un autre côté, le diplôme n’est pas vraiment indispensable pour réussir dans la vie. non! je ne nommerai personne 🙂
Marc c’est toi ? 🙂
🙂
Non, la plupart du temps les cancres arrivent à franchir les frontières plus vite que le reste de la troupe.
roses, les roses, c’est toi?
beaucoup d’appelés mais peu d’élu 🙂
Il suffit d’être réfugié(e), Schengen ou pas ***hole.
« Rien ne se perd tout se transforme » il va falloir trouver des euros et des dollars de biznà en tous genres pour espérer former son rejeton à l’étranger. Bon courage à tous qui n’ont pas la chance d’avoir un poste qui permet d’être rétribués à 70.000 euros ou 30.000 euros pour un seul dossier
[…] Source : Actu Tana […]
Finalement, étudier en France est accessible à tous lorsqu’on a un bon niveau mais l’éternel problème ce sont les frais de séjour. Les droits universitaires coûtent aux environs de 200€ par exemple pour entrer en IUT, mais après il y a le loyer, la bouffe, le transport, etc. Je m’attendais plus à un bon plan de bourse dans ce salon 🙂
En 2014 le cout annuel d’études supérieures en France était estimé à 13k€.
Avec cependant de larges variations selon l’établissement et la ville…
Et la France était septième dans la liste des pays les plus chers pour des étudiants étrangers.
Oui le chiffre me semble cohérent.
Bon plan : vivre en Ile de France est très cher, privilégier la province si possible.
mayotte ?
Il faut une preuve que l’on peut faire un virement mensuel de 650€.
facile si on peut obtenir le poste vacant de Arfa.
hahaha
De mon temps (années 90), c’était encore abordable (loyer dans un foyer étudiant 500-600Fr (moins de 100€), bouffe qui défie toute concurrence à la cantine du foyer et au resto U, frais d’inscription (à la fac) pas trop cher etc… Travail saisonnier l’été + travail au temps partiel pendant l’année (quelques heures/semaine, en demandant une dérogation à la préfecture car en tant qu’étudiant étranger on n’avait pas le droit comme ça de travailler dans l’année) suffisaient amplement à financer tout ça sans que les parents soient ruinés. Bon évidemment là je parle de l’étudiant qui en veut, sacrifiant ses vacances et ses temps libres pour gagner des sous et qui s’arrange pour ne pas décrocher dans les études… Maintenant tout est au moins 2 fois plus cher et plus compliqué…
avec les APL, ALS … 😉
Voilà 🙂
Les conseils que je peux donner : bétonnez vos deux dernières années au Lycée, faites tout pour avoir de bonnes appréciations de vos profs, allez traîner au maximum sur le campus numérique et entêtez-vous au maximum : sachez par exemple qu’un refus de dossier n’est jamais définitif, il m’est arrivé à de nombreuses reprises de tellement m’entêter, allant après un refus jusqu’à insister à voir les responsables des établissements et leur vendre en live ma candidature. Et ça a marché, il faut pas hésiter à y aller au culot, les responsable d’établissement apprécient ceux qui s’accrochent et qui savent ce qu’ils veulent.
bref, le parcours du combattant 🙂
Des Arfa en puissance alors.
Bons conseils, mais a relativiser car de plus en plus un projet bien élaboré est de plus en plus pris en compte. L’adage une tête bien faite est privilégiée par rapport à une tête bien pleine.
La poursuite d’études sans vouloir réellement les rattraper est évitée.
Combien visent un doctorat, voire plus d’un, dans des secteurs où il n’y aura jamais d’embauche !
Question vache : un ingénieur docteur en urbanisation aurait-il un travail à Madagascar ?
ça existe ça ? 🙂
D’où le qualificatif de la question… Avec hélas en filigrane
Si, si, pour arranger un peu la réunion kely ou la petite vitesse par exemple.
oui si vous porter la bonne cravate.
bleue?
En tout cas, ceux qui sont partis bosser à l’etranger doivent obligatoirement trouver un petit boulot pour (sur)vivre; bref un apprentissage à la vie active.
C’est tout l’interêt de la formation en apprentissage : 50% en école, 50% en entreprise. Et rémunéré 🙂
Cela porte le nom d’alternance…
l’idéal pour moi. on ne reste pas au stade de la théorie.
C’est là qu’on s’aperçoit de notre retard : la Loi malgache ne dit rien sur le statut des apprentis en entreprise !
Des textes sur le statut des élèves en formation en alternance sont disponibles sur de nombreux sites (français) des jeunes comme la plupart des actuanautes pourraient pendre le zébu par les cornes, ou bien les zébus par les c****es et faire en sorte que le statut soit défini.
A noter qu’en France les alternants ne dépendent pas du MEN mais du ministère du travail…
Oui tout à fait. Mais heureusement que des gens comme Gil Razafintsalama (mentionné dans le reportage) sont dessus et ils vont certainement faire avancer le schmilblick
souhaitons lui bonne chance!
Oui tout à fait. Je le connais depuis longtemps (DMD, Goticom, etc.) c’est un bon 🙂
une personnage très connu dans le domaine du TIC. mais je n’ai pas eu l’honneur de le connaitre personnellement.
Savez-vous qu’il y a des apprentis en entreprise qui paient pour être acceptés? Alors, de là à imaginer qu’ils seront payés un jour, c’est encore assez loin.
Et pourtant c’est déjà une réalité avec cette école.
d’Ambohimalaza?
ah bon ?
on les prend comme de stagiaires!
Justement non, ça ne suffit pas. Tsy adala ny vazaha pour concocter un statut spécial apprentissage, justement pour protéger au maximum le futur apprenti.
Il y a aussi une protection des entreprises.
Mais c’est surtout une question d’ouverture d’esprit des responsables d’entreprises.
La mentalité Monsieur l’Ingénieur a la vie dure.
Et beaucoup n’acceptent que le diplôme d’ingénieur (de leur école) et n’apprécient guère le titre d’ingénieur !
La protection de l’apprenti est aussi et surtout un cadre décrivant les obligations du candidat.
La grosse différence entre élève et apprenti est le statut salarié de ce dernier : plus de vacances mais un salaire… dur a accepter pour des jeunes ex de l’EN 🙂
oui mais en attendant la sortie de cette loi, que fait-on?
En attendant ils utilisent le statut de CDD
une autre voie (pas accessible pour tout le monde hélas):
étudier dans ces écoles agréés avec programme français . vous aurez un bac français qui est un atout considérable.
Effectivement ça aide aussi.
Il y a certaines écoles d’expressions françaises avec des frais de scolarité plus accessible qui présentent leurs élèves en tant que candidats libres.
Ndryyyy, mon pays est tellement merdique que tout le monde aimerait s’en aller ailleurs pour de meilleurs horizons… c’est triste, c’est honteux
Un gros problème est que par bien des aspects la France devient de plus en plus merdique. C’est mon avis et je le partage. Et le phénomène envahi d’autres pays européens.
pour le choix d’université, il y a beaucoup d’université qui ne figure pas dans la liste des universités de campus France à Madagascar or le passage par le campus france est exigé par la demande de visa étudiant si pour la France.
rien ne vous empêche de postuler pour une école « lambda » depuis mada puis de faire le forcing pour intégrer l’école qui vous intéresse vraiment une fois arrivé en France. C’est ce que j’ai fais et ça a bien marché. Bon d’accord une année perdue mais c’est pas grave.
Manao fetsy fetsy @ fihainana e 🙂
Je ne suis pas loin de penser que si on a un bon niveau scolaire et des moyens financiers permettant d’étudier en France, il vaut mieux étudier dans un institut ou école supérieur privé réputé à Mada que venir s’embourber dans des études universitaires « moyennes » et « aléatoires » ou des écoles privées « ruineuses » en France.
Et je dirai même plus, vaut mieux commencer ses études supérieurs à Mada dans une bonne école université (ISCAM, ISPM, ICM, ENI, PALYTECHNIQUE …..) et partir à l’étranger pour un master.
Les jeunes sont plus matures, s’adapte facilement, et surtout qu’à ce stade les études sont plus courtes donc moins onéreuses.
Si on performe dans les études à Mada, un Master en France ne sera qu’un jeu d’enfant.
Le souci c’est que les jeunes d’aujourd’hui, veulent avoir tout et tout de suite sans mesurer l’impact aussi bien pour les parents et pour eux même.
Je sais qu’admin n’aime pas trop les URL’s mais je vous livre ici deux type de sites dignes de confiance pour choisir une école de commerce ou d’ingénieurs.
https://www.dimension-commerce.com/diplomes-ecoles-commerce-vises-par-l-etat/578
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20256/liste-des-ecoles-d-ingenieurs.html
Ce sont des données véritables car visées par l’état.
Actuellement et depuis 2008, la situation des écoles de commerce est délicate. Elles ont subi le contre coup de la crise financière mondiale.
Et une grande majorité a été crée pour profiter des 32 milliards d’euro consacrés à la formation en France. Pour des commerçants « nés » il y a des parts de ce gâteau à prendre, avec le plus grand sérieux bien sûr et une très bonne efficacité.
J’aurai parfaitement pu aller étudier en France, mais je ne l’ai pas fait. Il y a d’autres horizons tellement plus intéressants (même les réfugiés syriens le savent, ils n’ent font qu’une terre de transit …) Un conseil: si vous tenez vraiment à débuter vos études universitaires à l’étranger, commencez par un pays « intermédiaire » tel que l’Afrique du Sud, la Malaisie ou Singapour. Cela vous facilitera l’accès au Royaume-Uni, à l’Australie, à la Nouvelle-Zélande, aux Etats-Unis et au Canada, etc. par la suite. N’oubliez pas (n’en déplaise à certains qui liront) les diplomes anglosaxons sont plus prisés dans le monde que les diplomes français. Un simple exemple: entre un diplomé d’une université française et un diplomé d’une université allemande, l’entreprise suisse privilégiera le sortant de l’université allemande …
Vous semblez ignorer que la plupart des diplômes français n’ont pas d’équivalents en Europe et aux USA/Canada. C’est le cas surtout pour certains diplômes universitaires et les diplômes d’ingénieurs.
La France n’a pas encore complètement adopté le système LMD…
De plus en plus d’écoles ajoutent le bachelor qui est reconnu dans les pays Européens et Américains.
J’ai bossé pendant 30 ans pour une boite américaine qui avait appris à connaitre les talents d’ingénieurs de diverses écoles françaises et les appréciaient beaucoup.
Facebook vient d’annoncer que leur bureau parisien sur l’intelligence artificielle va doubler, et que FB va investir 10 millions de $ pour former des specialistes du numérique.
Il n’y a donc pas que mon ex employeur qui reconnaît la valeur des diplômés français.
La Suisse est neutre (à prouver, porofoy amiko ny tantara hoe.), donc comme gruyère elle a choisi..un couteau suisse.
hors sujet, juste pour rire ! 🙂
https://goo.gl/Cqmxp4
L’esprit belge vous a inspiré….