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Le Président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections Présidentielles démissionne de son poste soixante jours avant la date du scrutin Présidentiel. Dans ce cas, le Président du Sénat exerce les attributions Présidentielles courantes jusqu’à l’investiture du nouveau Président
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Sauf que comme presque toutes les choses réalisées à Madagascar, on ne va pas au bout des choses et les failles apparaissent très rapidement. A savoir qu’il ne sert à rien d’obliger le PRM à démissionner avant les élections s’il continue à contrôler son remplaçant (le président du sénat) et le gouvernement qui, lui, n’a aucune obligation légale de démissionner. Et même si le gouvernement démissionne, rien n’empêche son remplaçant de prendre un autre PM de la mouvance politique du président démissionnaire. Les fraudes électorales étant orchestrées principalement au sein du ministère de l’intérieur aidé par les ministères régaliens, on comprend rapidement que rien n’empêche le président démissionnaire de continuer à falsifier les élections et d’être réélu.
Nous venons d’échapper à ce scénario au prix d’une nouvelle crise politique qui a détérioré un peu plus la confiance des opérateurs économiques dans la stabilité politique à Madagascar, alimentant ainsi le cercle vicieux économique.
En amendant l’article 46 comme ci-dessus, on pourrait résoudre définitivement cette grave crise de confiance que les malgaches ont envers la capacité du pouvoir en place à organiser des élections justes, inclusives et transparentes.
Les dispositions prévues par l’article 46 de la présente constitution sont complétées par l’obligation pour le gouvernement de démissionner avec le PRM et pour le président par intérim de nommer un PM de consensus neutre et apolitique. Le consensus au sein du gouvernement par intérim est, quant à lui, assuré par la cogestion des ministères régaliens par les 3 forces politiques les plus importantes du pays en terme de nombre total d’élus à l’assemblée nationale, au sénat et dans les collectivités territoriales, les discussions se limitant aux propositions des noms par les dites forces politiques.
Bon, vous l’avez compris. L’idée est de garantir que ni le président démissionnaire candidat ni ses principaux adversaires n’exerce aucun contrôle sur le processus électoral. Une population consciente de cette garantie acceptera toujours les résultats des urnes. Ainsi prennent fin les crises politiques chroniques qui handicapent Madagascar.
Asterix trouvera toujours un parade
Ce n’est pas une raison pour lui faciliter la tâche.
Eric aussi.
Asterix ? Boff Il me rappelle plutôt Gepetto
Si c’est aussi simple, ça se saurait. Il y a plein d’autres améliorations à mettre en place: je ne citerai que la garantie d’une vraie décentralisation que chaque dirigeant met à mal chaque fois
La question n’est pas de savoir si c’est simple. Rien n’est simple.
En fait vous ne le voyez pas mais je propose juste de coucher dans la constitution le processus empirique et bordélique qui a amené à la nomination de M. Ntsay 🙂 . La preuve que quand on veut on peut.
Je suis d’accord à 100% sur le fait que la principale cause de notre régression c’est l’instabilité politique. Depuis l’indépendance on a eu une courbe de l’évolution de notre PIB/hab PPA en forme de dent de scie avec une moyenne décroissante. Dent de scie parce qu’on monte un peu et après il y a une chute brutale pendant les crises, après on passe le temps à surmonter la pente pour au mieux se retrouver à l’état des choses d’avant la crise et rebelote.
Cela empêche toute idée d’investissement à long termes pour le secteur privé alors que ce dernier devrait être le moteur de la croissance économique, l’Etat doit être un additif pour que le monteur fonctionne et tourne mieux au lieu d’être une charge qui le freine (avec les harcèlements fiscaux)
Par contre, pour moi c’est la constitution de la 4ème république même qu’il faut virer. C’est une constitution instable par nature et qui fait perdre le temps dans les débats et des faux-problèmes de partage des « fauteuils » et des nominations au lieu du vrai développement.
C’est aussi une constitution qui incite à la corruption.
En fait l’histoire a déjà montré lors de la 3ème république à l’époque de Zafy que ça ne fait que faire perdre du temps pour des faux-problèmes et étrangement c’est plus ou moins le même système qui est revenu, peut-être bien que c’est la même personne qui les a rédigé 🙂
Il nous faut une constitution qui nous garantit la stabilité pour au moins les 3 ou 4 prochaines décennies tout en assurant l’alternance démocratique, et ne nous fait pas perdre le temps dans les faux-problèmes de nomination et de fauteuils. Mais surtout qui nous assure le développement économique.
Ny tsy azo adinoina sy tsy tokony odian-tsy hita koa dia ireo olom-bitsy mahita ny tombotsoany ao anatin’izany korontana sy tsy filaminana rehetra izany. Efa mazava kosa angamba fa ireo ao ambadika ireo no tena manao izay tsy hampilamina sy hampandeha tsara ny zava-misy eto Madagasikara. Na ho apetraka sy ho foronina daholo aza izao lalàna sy ny forongony izao, rehefa mbola misy ny mametraka ny tenany ho tsimatimanota sy manao ramatahora dia tsy hisy fiovana izany mihitsy eto na ho afaka arivo taona aza.
marina tokoa aloha izany e!