Gné ? Comment ça inquiet l’elman ? D’habitude c’est plutôt bon vivant, goguenard, ironique, père siffleur et toussa et donc, que se passe-t-il ?
Et bien il se passe qu’intuitivement, je vois passer ici et là tous les ferments d’une bonne grosse crise. Déclenchée bien entendu par cette histoire du Président français de Madagascar.
Depuis la divulgation de cette information, jour après jour, et bien désolé mais la mayonnaise monte de plus en plus et le soufflet ne semble pas près de retomber !
Et comme d’habitude ce sera bien entendu l’armée qui détient la clé. Or quand je lis certaines missives militaires qui circulent sous le manteau, cela ne contribue certainement pas à abaisser mon inquiétude, bien au contraire.
Je ne sais pas ce qui est le plus grave : vendre des terres à des Coréens ou aller prendre volontairement une nationalité étrangère, puis la cacher soigneusement alors que l’on brigue la magistrature suprême ?
Et les mots forts commencent à sortir également : inconstitutionalité, félonie, haute trahison, espion, ennemi de l’intérieur et on en passe. Et les tentatives d’éteindre l’incendie semblent vouées à l’échec les unes après les autres, car comme nous l’avons dit plus haut, la polémique n’est pas près de s’éteindre, bien au contraire.
Les opposants quand à eux, n’ont pas mis longtemps pour s’emparer de l’affaire. Longtemps muselée, brimée, emprisonnée même, ils tiennent enfin leur revanche et bien entendu ils ne lâcheront pas cette affaire comme cela. Du pain béni comme on dit familièrement.
Et c’est dans ce genre de contexte que tout peut maintenant arriver. Je dis bien tout, car c’est la fonction même du Président qui est complètement remise en question. Partant de là, comme le contrat de confiance semble avoir été brisé entre le peuple et son dirigeant, tout peut maintenant arriver.
Et ce ne seront pas les solelakistes et les solelabodistes qui y changeront quoi que ce soit. On n’est plus sur les réseaux sociaux là, on est dans la vraie vie : allez simplement demander au simple quidam dans la rue ce qu’il pense de toute histoire ?
On ne parlera même plus de ces multiples versions de sa garde rapprochée pour tenter de justifier cette nationalité, ça ne fait en fait que rajouter de l’huile sur le feu. Lainga et incompétence, le cocktail est explosif !
Les prochains jours seront donc décisifs. La tension ira croissante, les interpellations verbales et procedurieres iront crescendo aussi.
Vous replacez toussa dans le contexte de la manenganiny party et de la souspourisation générale et ce n’est plus à des ferments que l’on a affaire mais à du NPK puissance 10 !
Et comme à l’accoutumée, attention à ne pas être tratra farany. Les places sont limitées dans l’avion et ce serait ballot de rester planté comme un c** sur le tarmac à Ivato.
Le mot de la fin ? Tay be ces vazaha quand même n’est-ce pas ? L’art et la manière de vous refourguer un cadeau … bien empoisonné lol.
le SEG va défiler, mais avec combien d’éléments?
Les possibles ho tratra farany sont en train de faire pipikilaoty. La chasse aux sorcières va être terrible, les captures d’écran sur les réseaux sociaux vont faire mal.
« Les places sont limitées dans l’avion et ce serait ballot de rester planté comme un c** sur le tarmac à Ivato. » cela me rappelle une scène sur le tarmac d’amabalamanasy en juillet 2002 ou un solelabodiste de 1er ordre a ete ejecte de l’avion à coup de pied au cul
c’était exactement à cette scène que je pensais en écrivant cette phrase 🙂
Ne nous précipitons pas à vendre la peau de l’ours avant de le tuer,et surtout s’assurer bien qu’il est bien mort…
Dieu sait qu’il a plus d’un tour dans son sac
J’espère surtout des défections dans son camp. Que ceux qui sont un minimum sensé se rendent compte de l’aberration de cette situation, et surtout de sa gravité. Raha Andry Rajoelina indray tsy very izany. Sady bogosy no be détente, amin’izay koa vazaha sady mpanakarena.
C’est fort probable que l’Etat major malgache était au courant de cette naturalisation. Donc il a quand même des soutiens forts dans l’armée.
Cette armée se vend aux plus offrants, juste qu’il n’y a encore personne pour surenchérir