Gné ? Bah oui, certains, comme à l’accoutumée, vont encore s’emparer de cette occasion et de toutes les autres dates synonymes d’histoire, pour se les approprier indûment et les personnaliser comme d’habitude à leur manière.
29 mars eee… 26 juin eee.. des cérémonies ici et là, pour honorer « les vaillants combattants » qui ont combattu et donné leur vie pour que ce pays accède à l’indépendance.
76 ans plus tard, je suis sûr que ces mêmes combattants sont en train de se retourner dans leurs tombes en voyant l’état du pays aujourd’hui, en voyant tous ces dirigeants et ces politiques corrompus massacrer leur tolona de vrais combattants.
Des voleurs, des magouilleurs, des affairistes, des égoïstes : voilà les dirigeants endémiques du XXIeme siècle. Sans parler des incompétents qui n’ont même pas le moindre début d’idée de ce qu’est leur fonction.
Tena mamPAlahelo anakay e. La petite phrase qui vient évidemment à l’esprit c’est : « tout ça pour ça » ? Donner sa vie pour que 76 ans plus tard, cela aboutisse… à ça ? Comme quoi, entre les grands idéaux que vous pouvez avoir aujourd’hui et ce que de parfaits crétins en feront des décennies plus tard, ça peut devenir très vite … effroyable ?
Et le plus insupportable c’est que ces mêmes crétins vont faire semblant d’honorer votre mémoire et votre courage. Laisse tomber letsy e, remballe tes gerbes de fleurs, enfourne les DTC et réveille moi quand les Malgaches seront moins pauvres, comme qui dirait.
Donc 76 ans plus tard, voila l’état du pays. Un pays sale, pauvre, analphabète où, comble de l’ignominie, des parents sont obligés de vendre leurs enfants car ils n’ont même plus de quoi les nourrir. Les vendre… voire les tuer ? Gaëlle, sérieux ? On se croirait dans un film d’horreur leretsy e, mba tongava saina fa mamPAlahelo anakay !
Combien de temps encore allez-vous supporter toussa ? On vous vole, on vous ment, on vous spolie, on laisse crever vos enfants… pis, on pousse même le cynisme et la lâcheté jusqu’à tenter de faire croire que toutes ces horreurs n’existent pas, que ce ne sont que des élucubrations de l’opposition et de journalistes dévergondées…
En 47, il semblerait que les Français aient balancé de leurs avions, en altitude, leurs adversaires malgaches.
C’est choquant mais 76 ans plus tard, ça donne des idées pour se débarrasser de tous ces gens, tous sans exception, qui ont participé à détruire ce pays, en toute connaissance de cause. Mettez-les tous dans un A380, faites disparaître cet appareil dans le triangle des Bermudes, et je vous garantis que là, ce misérable pays aura enfin une petite chance de sortir la tête de l’eau.
« Un pays sale, pauvre, analphabète »….et déforêsté, là où 76 ans plus tôt les combattants malgaches trouvaient refuge dans ces mêmes forêts !
zao zany sisa
lui, il est encore bien vetu et proprement
si ces combattant de 47 pourraient sortir de leur tombe, beaucoup de ces oranges recevraient la raclée de leur vie
Un A380 ne suffirait pas, il nous faudrait une dizaine au moins. Utilisons des kwassas à la place et laissons les avions à Air Mad 🙂
Voilà pourquoi je ne participe jamais à ces fameux tolona pour le Tanindrazana. J’évite de mourrir bêtement en servant de chair à canon. On sait tous qu’une fois que ces crapules accèdent à leur seza surpême, ils tomberont dans les mêmes travers de ceux qu’ils ont pourchassés.
J’adhère. Je n’ai jamais été au 13 mai
Moi j’y étais en 91 et en 2002, je faisais juste en sorte de ne pas mourir « bêtement »
en 91 car j’en avais marre de deba (je ne connaissais que lui comme président)
en 2002, euh, ah, j’en avais toujours marre de deba
Rien de rien, je ne regrette rien 😛
idem pour moi, en 91, j’ai tout fait pour dissuader mes proches de participer à ce diabe, heureusement, aucun n’ a été mort ou blesse, j’ai vecu, et vu les magouilles de deba
D’épisode en épisode, les manifs genre 13 mai démontrent le dévoyement de la chose démocratique et de la chose publique. Mais je ne vendrai pas ma peau au 13 mai ou ailleurs pour des revendications de politicards, peu importe qui il est.
En ce qui me concerne, j’y étais, presque quotidiennement, pour la seule fois en 1991; la cerise sur le gâteau, si on peut le qualifier ainsi, la participation à ce fameux diaben’ny fahafahana du 10 août. Bilan de la journée: une petite entorse à la cheville en fuyant la charge et les tirs de ‘pilotra’ des milices à Dadamonja, selon les nouvelles.