Dis moi Gemini, c’est quoi la mythomanie ?

Ataoko mipipi pataloha daholo tenisany 🤣

… avec des exemples célèbres steuplé 🤣

La mythomanie est une tendance pathologique au mensonge et à la fabulation.

Ce n’est pas un simple mensonge occasionnel, mais un comportement systématique et compulsif où la personne a du mal à faire la différence entre ce qu’elle invente et la réalité.

Souvent, le mythomane se crée une réalité alternative pour éviter de souffrir ou pour se donner un rôle plus flatteur.

Il ne ment pas nécessairement pour manipuler ou obtenir un avantage matériel, mais plutôt par un besoin interne de fabriquer une identité ou un vécu qu’il ne supporte pas dans la réalité.

Il est important de noter que le terme “mythomanie” est moins utilisé aujourd’hui par les professionnels de la santé mentale, qui préfèrent des termes comme “mensonge pathologique” ou l’associent à d’autres troubles de la personnalité (borderline, narcissique, etc.) ou à des syndromes comme le syndrome de Munchausen (où la personne simule des maladies pour attirer l’attention).

Voici quelques exemples célèbres ou des cas qui ont défrayé la chronique, illustrant des comportements qui peuvent être liés à la mythomanie ou à des impostures de grande envergure :

  • Tania Head : Elle a prétendu être une survivante et une héroïne des attentats du 11 septembre 2001, racontant des récits poignants qui ont ému le monde entier. Elle est même devenue présidente du “World Trade Center Survivors’ Network”. Cependant, une enquête du New York Times a révélé que toute son histoire était une pure invention.
  • Misha Defonseca : Elle a écrit un livre à succès, “Misha: A Mémoire of the Holocaust Years”, dans lequel elle racontait avoir survécu à l’Holocauste en parcourant 3000 kilomètres à pied, protégée par des loups. L’histoire s’est avérée être une fabulation totale, révélée suite à un différend financier.
  • Jean-Claude Romand : Ce cas célèbre est celui d’un homme qui a menti pendant des années à son entourage, se faisant passer pour un brillant médecin de l’OMS, alors qu’il n’avait aucun diplôme et vivait de l’argent de ses proches. Acculé par la vérité, il a fini par assassiner sa famille. Bien que son cas soit complexe et implique bien plus que de la simple mythomanie, il illustre une vie bâtie sur une imposture totale.
  • Patrick Poivre d’Arvor (PPDA) : Le journaliste a été accusé d’avoir inventé ou exagéré des rencontres et des reportages, notamment une fausse interview avec Fidel Castro. Bien qu’il ait admis par la suite que le montage “pouvait prêter à confusion“, cela a soulevé des questions sur la véracité de certains de ses récits.
  • George Psalmanazar : Au 18e siècle, cet homme a prétendu être originaire de Formose (aujourd’hui Taïwan) et a inventé de toutes pièces une langue, des coutumes et une religion formosanes. Il a même publié un livre détaillé sur sa prétendue patrie avant d’avouer son imposture.

Ces exemples montrent comment la mythomanie ou des tendances à l’imposture peuvent avoir des conséquences considérables, allant de la simple fabulation à des actions criminelles, et comment elles peuvent tromper un large public.

Et en politique ?

La politique est un domaine où le mensonge et la fabulation sont malheureusement souvent présents, bien que le terme “mythomanie” au sens clinique soit rarement appliqué directement à des personnalités politiques.

On parle plutôt de mensonges politiques, de campagnes de désinformation, de spin (communication orientée), ou de post-vérité.

Cependant, certains comportements peuvent s’en rapprocher, notamment lorsque le mensonge devient systématique, outrancier et semble découler d’un besoin de créer une réalité alternative pour des raisons de pouvoir, d’image ou de contrôle.

Voici des exemples de personnalités politiques (ou de situations politiques) qui ont été largement critiquées pour leurs mensonges ou fabulations, certains allant jusqu’à être qualifiés de “menteurs pathologiques” par leurs détracteurs :

  • Donald Trump (États-Unis) : Durant sa présidence et ses campagnes, Donald Trump a été accusé de proférer un nombre sans précédent de mensonges et de déclarations trompeuses, souvent contredites par les faits. Le Washington Post a même tenu un décompte de ces affirmations. Ces mensonges portaient sur des sujets très variés, des chiffres économiques aux résultats électoraux en passant par des événements historiques. Ses détracteurs ont parfois utilisé le terme de “menteur pathologique” pour le décrire, soulignant une indifférence apparente à la vérité.
  • George Santos (États-Unis) : Élu républicain de New York, George Santos est devenu un cas d’école de l’imposture politique. Avant même de prendre ses fonctions, il a été révélé qu’il avait falsifié une grande partie de son CV, inventant des études, des expériences professionnelles, des origines familiales (prétendant être juif et avoir des ancêtres ayant fui l’Holocauste, alors que ce n’était pas le cas), et même des détails sur sa vie privée. Son cas est un exemple frappant d’une fabulation étendue à tous les aspects de sa biographie pour se construire une image flatteuse et gagner un siège.
  • Prix du menteur en politique” (France) : En France, des initiatives comme le “Prix du menteur en politique” ont été créées pour “récompenser” des personnalités politiques pour des déclarations jugées manifestement fausses, des promesses non tenues ou des volte-face flagrantes. Parmi les “lauréats” et les politiciens souvent cités pour des mensonges ou des approximations, on trouve des noms comme Nicolas Sarkozy (pour “l’ensemble de sa carrière” selon une édition du prix), François Fillon (notamment pour l’affaire Penelope Fillon et ses mensonges sur les dates d’embauche ou le rôle de son épouse), Robert Ménard (pour des affirmations sur l’immigration), ou Manuel Valls (pour ses changements de position).
  • La “post-vérité” et les “fake news” : Plus largement, l’ère de la “post-vérité”, où les émotions et les croyances personnelles l’emportent sur les faits objectifs, a créé un terrain fertile pour la diffusion de fabulations en politique. Les “fake news” (fausses informations) et les campagnes de désinformation massive sur les réseaux sociaux en sont des manifestations courantes, utilisées par certains acteurs politiques pour influencer l’opinion publique sans égard pour la vérité.

Il est important de distinguer le simple mensonge politique (stratégique et conscient) de la mythomanie clinique.

Cependant, lorsque les mensonges deviennent systématiques, déconnectés de la réalité et visent à construire une image ou une réalité complètement inventée, on peut s’interroger sur des traits psychologiques qui s’apparentent à la mythomanie, même si les professionnels de la santé mentale sont prudents avant de poser un tel diagnostic sur des personnalités publiques.

Et en Afrique ?

En Afrique, comme partout ailleurs, la politique est un terreau fertile pour les mensonges, les exagérations et parfois des formes d’imposture qui peuvent s’apparenter à de la mythomanie, même si le diagnostic clinique reste du ressort de professionnels de la santé mentale.

Ces comportements sont souvent motivés par la recherche du pouvoir, le maintien de l’autorité, la légitimation d’un régime ou la construction d’une image.

Voici des exemples (ou des situations) qui illustrent cette tendance en politique africaine :

  • Faustin-Archange Touadéra (République Centrafricaine) : Des articles de presse ont qualifié son leadership de “mythomane”, faisant référence à des déclarations ou des promesses qui sembleraient déconnectées de la réalité du pays, ou à une tendance à minimiser les difficultés et à présenter une version embellie des faits.
  • Yark Damehame (Togo) : Ancien ministre de la Sécurité du Togo, Yark Damehame a été surnommé par certains médias “le mythomane en chef” suite à des enquêtes sur des incendies de marchés qui ont abouti à des accusations jugées fantaisistes par l’opposition, impliquant des personnalités politiques sans preuves solides. Cela a soulevé des questions sur la fabrication de récits pour des raisons politiques.
  • Azali Assoumani (Comores) : L’actuel président des Comores a été accusé par des critiques de “mythomanie” et de “vantardises” dans son livre d’entretiens, notamment pour des récits de son passé militaire qui auraient été embellis ou contrefaits.
  • Denis Sassou-Nguesso (Congo-Brazzaville) : Le président congolais, l’un des plus anciens dirigeants du continent, a parfois été qualifié de “despote mythomane” par des opposants et des médias, pour des discours qui, selon eux, s’écartent fortement des réalités socio-économiques du pays, ou pour une certaine tendance à la dénégation face aux critiques ou aux problèmes.
  • L’affaire Ruzibiza (Rwanda) : Bien qu’il ne s’agisse pas d’un homme politique directement, le cas de Abdul Ruzibiza, un ancien militaire rwandais, est pertinent. Il a été un témoin clé dans l’enquête sur l’attentat contre l’avion du président Habyarimana en 1994, événement déclencheur du génocide des Tutsis. Son témoignage, initialement considéré comme crucial, a été discrédité par la suite lorsque des preuves ont montré qu’il avait inventé une grande partie de son récit et qu’il n’était pas sur les lieux au moment des faits. Il a lui-même reconnu avoir fabulé, bien qu’il se soit ensuite ravisé. Ce cas illustre comment des fabulations peuvent avoir des répercussions politiques et judiciaires majeures.
  • Les faux observateurs électoraux (Cameroun) : Lors de l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun, une affaire de “faux observateurs” de Transparency International a éclaté. Des individus ont prétendu représenter l’organisation pour légitimer le scrutin, alors que Transparency International a démenti avoir envoyé des observateurs. Ce type d’imposture vise à manipuler la perception publique et la légitimité d’un processus politique.
  • Mensonges sur l’état de santé des dirigeants : C’est un phénomène courant en Afrique, où de nombreux chefs d’État cachent leur état de santé réel à la population. Cela n’est pas de la mythomanie au sens strict, mais une forme de dissimulation et de mensonge systématique qui crée une réalité parallèle pour maintenir l’image de force et d’invincibilité, comme ce fut le cas avec Umaru Yar’Adua au Nigeria ou les spéculations autour de la santé de Paul Biya au Cameroun.
  • Mensonges biographiques pour accéder au pouvoir : À l’instar de George Santos aux États-Unis, des cas d’imposture concernant des CV ou des parcours personnels ont pu émerger chez des politiciens africains, cherchant à se forger une légitimité ou une image favorable auprès des électeurs ou de l’élite.

Il est crucial de souligner que, dans le contexte politique africain, ces comportements s’inscrivent souvent dans des dynamiques complexes de maintien au pouvoir, de clientélisme, de manipulation de l’information et de faiblesse des contre-pouvoirs.

La ligne entre le “mensonge politique” stratégique et la “mythomanie” comme trouble psychologique est souvent floue et sujette à interprétation, mais les conséquences sur la gouvernance et la confiance des citoyens peuvent être dévastatrices.

dévastatrices… et tellement ridicules n’est-ce pas ?

Merci Gemini… et bé, comme le dit si bien la formule consacrée, toute ressemblance blablabla… serait purement fortuite 🤣

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Coco
18 heures il y a

les professionnels de la santé mentale, qui préfèrent des termes comme “mensonge pathologique” ou l’associent à d’autres troubles de la personnalité (borderline, narcissique, etc.) ou à des syndromes comme le syndrome de Munchausen

Est-ce qu’il pourrait exister aussi un syndrome du 26 Juin ?

Nifin'Akoho
Nifin'Akoho
17 heures il y a

Iza marina tokoa ary no nandainga voalohany ; fa tany amin’ny andron’i Mosesy vao nosoratana mazava ny hoe “aza mandainga”.

Rehefa tsy marary saina zany dia inona no ilazana azy ?

idefix
15 heures il y a

C’est pas juste ! notre Rainilainga est oublié par Gemini 😛

RAINILAINGA
Tabraka
Tabraka
Répondre à  idefix
9 heures il y a

Soyons patient, en plus et contrairement aux autres, il aura une trophée

Nifin'Akoho
Nifin'Akoho
Répondre à  idefix
6 heures il y a

I Satana hono no nandainga voalohany fa io amin’ny sary io no rainy.

Miserana
Miserana
7 heures il y a

Comment ça Gemini, tu nouzaoublié?

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