Comment garder ses collaborateurs au pays endémique ?

Vivre de sa passion ? One day…

Aaaah, la question à 1 million ar 🙂 En fait je regardais la base de données de ceux qui ont eu l’insigne honneur de collaborer avec moi et la plus ancienne inscription, toujours active d’ailleurs aujourd’hui, remonte donc… à 2013, waaa, bientôt 10 ans donc.

Alors, c’est quoi le secret ?

La gestion des collaborateurs/prestataires est sans doute ce qu’il y a de plus compliqué au pays endémique. Trouver les bonnes compétences, les recruter, les faire bosser au quotidien, les payer.. et surtout les garder 🙂

Déjà je ne crois plus au bon vieux modèle de travail « je suis employé, je vais au bureau, je fais mes 7 ou 8 heures de travail par jour, je rentre chez moi, je perd un temps fou dans les transports en commun, bref ça me gave« .

Le télétravail je n’ai pas attendu le covid19, je l’ai mis en place déjà depuis plus de 10 ans. Et pour que ça marche, j’ai mis en place les bons outils dont j’ai déjà un peu parlé ici.

Des outils pour traquer, fliquer, pour contrôler que ça bosse vraiment ? Absolument pas. Non, le secret c’est « si tu veux gagner de l’argent, tu livres« . Tu ne livres pas, tu ne gagnes pas. C’est aussi simple que ça.

Des outils efficients de production donc, que j’ai créés moi même, de la souplesse maximale dans la gestion du temps de travail, une rémunération compétitive, mais aussi tout un écosystème de services additionnels : voila, c’est comme ça qu’on garde les meilleurs sur le long terme.

Ils n’ont même plus envie d’aller voir ailleurs. Ni le temps 🙂 Car de toutes les façons ils ne trouveront pas mieux ailleurs.

Je suis conscient que je ne suis pas très précis dans ma description mais permettez-moi quand même de garder mes petits secrets pour rester compétitif, et éviter par la même occasion les copier-coller sauvages au pays endémique 🙂

Donc vos histoires de management, de RH, de gestion de personnel et toussa, moi j’y crois pas. Je connais trop les endémiques, j’ai vu trop d’abus, sans parler du taux hallucinant d’absentéisme.

Entre le dadabe décédé 3 fois au moins ou encore la mamabe hospitalisée tous les 6 du mois, laisse tomber. Et toussa alors que tu touches un salaire fixe, tsss… On ne parlera même pas de ceux qui disparaissent mystérieusement en cours de route, sans tambour ni trompette, alors que tu as dépensé du temps et du pognon pour les former, et les mettre à niveau.

Chez moi c’est simple : tu es absent, bah tu gagnes pas d’argent pendant ton absence. Zay, vita. Les congés sont planifiés, on ne prend personne en traître, et ça marche très bien. Par contre quand tu bosses et que tu livres, tu touches un max !

Voilà. Bon ça fait un bail que j’ai déjà passé la main et refilé toussa à ardine, qui d’ailleurs, chapeau madame, gère le schmilblick de main de maître 🙂

Pour ma part, moi c’est maintenant… un garage automobile que j’aimerais bien créer. Tiens, pour ceux qui connaissent, un peu, le même concept que « Les pilotes du dimanche » sur Facebook. C’est le genre de concept où tu allies passions et business.

Mais bon, ici c’est la France et ici on fonctionne pas en mode bricolage kitoatoa « mbola mety io ram’s a« . S’il y a des formations à suivre au préalable, je n’hésiterai pas car j’ai toujours rêvé de faire ce genre de choses.

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Coco
1 année il y a

voila, c’est comme ça qu’on garde les meilleurs sur le long terme

Et surtout le sacro saint de tout ça : payer quand il faut payer. Quand on entends des histoires de salaires impayés depuis 8 mois…

carole
carole
1 année il y a

Très intéressant. J’aime bien ce genre d’article, ainsi que la longue série de « je me paye ».

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