Après avoir vu dans un premier temps tout ce qui peut rendre une destination de vacances rédhibitoire, nous pouvons passer en revue aujourd’hui tout ce qui peut rendre attractif une destination.
Vacances : le budget déplacement
Et sans grosse surprise, le critère portefeuille arrive toujours en pôle position. Les billets d’avion, de train, de bateau, ou encore le duo carburant + péages seront déjà un critère déterminant.
La durée du voyage est également un facteur important pour les familles qui ont un ou des enfants en bas âge.
L’hébergement sur place pour les vacances
L’hébergement sur place sera le deuxième critère à prendre en compte. Quelles sont les différentes possibilités d’hébergement disponibles ? Hôtels ? Locations de villas saisonnières ? Airbnb ? Chez l’habitant ?
Un seul mot d’ordre : si ça “rentre” dans le budget alors la destination sera potentiellement intéressante. Le cas échéant, elle sera rapidement classée sans suite.
Pour ceux qui disposent d’un budget limité, un hébergement avec possibilité de cuisiner sera incontournable. Pouvoir cuisiner et préparer des plats “à la maison” reste une option économiquement imbattable.
Les activités
Les activités qu’il est possible de faire sur place seront également minutieusement étudiées. La mer, la qualité des plages, du sable, la beauté des paysages, la propreté seront bien entendu déterminants. Il n’y a rien de plus frustrant que d’arriver par exemple sur une plage de galets avec une mer forte où il sera impossible de se baigner.
Des parcs de loisirs à proximité seront bien évidemment les bienvenues, et toujours accessibles pour le portefeuille. Le touriste de passage ne fera évidemment pas l’impasse sur les spécificités régionales à visiter. Qu’elles soient culturelles, festives, ou même culinaires, ce sont des passages obligés.
La durée des vacances estivales est en général assez limitée. Globalement, elles vont de 15 jours à 1 mois, en ce sens, chaque journée est précieuse et il convient de pouvoir en profiter “au maximum“. Les déplacements doivent être fluides, rapides et économiques.
Les vacanciers traditionnels font toujours très attention à leur budget. Le coût de la vie sur place ne doit pas être excessif et du moins, pas exagérément supérieur au coût de la vie habituel hors vacances.
En résumé
Donc comme vous le voyez, il n’est pas forcément besoin d’ériger des hôtels 5 étoiles pour attirer les touristes. Une accessibilité abordable, des hébergements corrects mais sans être forcément luxueux, des possibilités de déplacement aisés, c’est tout ce que demande le peuple.
Des infrastructures somme toutes basiques mais quand on voit les difficultés que certains pays endémiques rencontrent pour les proposer, elles ne semblent pas si basiques que ça alors.
Dernier point et non des moindres : la sécurité bien entendu. Le touriste tient à passer ses 15 jours à 1 mois en toute quiétude et tranquillité. Il ne veut pas avoir à se demander s’il va être braqué, attaqué, dépouillé, volé, violé.
Ses seules préoccupations au quotidien seront “qu’est-ce que je vais manger aujourd’hui, est-ce que j’irai me baigner et sinon qu’est-ce que je ferai comme activités” ?
Les destinations qui cochent toutes ces cases seront considérées comme attractives. Et c’est binaire : elles le sont. Ou pas. Tout simplement.
Peut-être un dernier point à ajouter : Le nightlife. Beaucoup de touristes cherchent également à sortir le soir. En ce sens, même s’il existe quelques endroits interessants, Madagascar n’offre pas grand chose en sus de l’insécurité.
Tourisme haut de gamme : Même si potentiel existe, ce sera à très long terme.
Tourisme sac à dos : A oublier. Même ces touristes sac à dos ont sans doute envie de voir ailleurs.
Tourisme sportif et aventure : Là Madagascar a une carte à jouer. Le terrain est propice aux rando, treks, vtt, rando équestre, etc. Il existe une clientèle pour ça. Par exemple : Nepal, Compostelle, Patagonie, etc. mais il faudra tout de même structurer.
Et oui , le nightlife n’existe presque pas à Madagascar. Vous avez raison sur l’insécurité mais il y a surtout l’absence d’offre .
A Bali , à Manille ou à Phuket , tout le monde peut profiter du nightlife. Il y a des endroits pour les familles mais aussi pour les jeunes nomades branchés. Madagascar n’a pas encore le budget correspondant .Dans certains endroits touristiques endémiques , la seule offre de nightlife est constituée de bar à prostituée.
Du temps de l’elman ça existait pourtant… bref