Tout le monde ne pense qu’à sa pomme

Ah, nouveau barbeuc 🙂

Gné ? Oui oui, une brusque prise de conscience acquise lors de mes innombrables et récentes réunions nocturnes qu’en fait, il ne faut pas se leurrer, en réalité tout le monde ne pense qu’à sa pomme !

Tia tena, égoïste, moi je, moi d’abord, etc., appelez-le comme vous voulez, io izy io. En fait cette réflexion m’est venue quand l’une de ces discussions a porté sur nos fameux PTF. Vous savez les fameux partenaires techniques et financiers. Ou encore la non moins fameuse communauté internationale.

Oui ? Oui, il ne faut pas que nous nous trompions : les PTF et/ou la communauté internationale, ne vous faites pas d’illusions, elle pense d’abord à sa pomme en premier. Vos petites misères endémiques, vos petites magouilles électorales, désolé pour la vulgarité mais ils s’en fou***** comme de leurs premières paires de chaussettes !

Les acteurs et diplomates sur place, leur préoccupation première c’est d’abord, après leur carrière, de rendre compte à leur hiérarchie, principalement ici en Europe. Donc le bwana à qui vous parlez sur place, il vous écoutera poliment d’une oreille complaisante mais son esprit est déjà ailleurs, à son plan de carrière, à la rédaction de son rapport qui fera avancer ledit plan, et toussa.

Et surtout pour eux, éviter impérativement la boulette qui saborderait cette carrière ! Donc ne comptez pas sur eux pour financer par exemple des élections qui s’annoncent bien pourries. Mais comme ils ne veulent pas non plus être accusés ultérieurement de n’avoir rien fait, hop, on entrouvre quand même le basket fund, mais vraiment un tout petit petit petit basket fund lol. Vous avez vu les montants annoncés ? Et encore, offre soumise à conditions hein.

Côté endémique pas mieux. Quand Cédric ne pense lui aussi qu’à sa pomme, en abolissant la peine de mort, en négociant en douce sa nationalité française, sa petite immunité sur tous les petits trafics de la Transition ainsi qu’à ses petites acquisitions immobilières en Europe, il faudrait vraiment être le dernier des crétins pour ne pas comprendre que là aussi, c’est moi je d’abord. Très beau message qui va donc bien ruisseller vers le bas : moi je d’abord.

Pour ma part, je ne fais pas l’hypocrite et je préfère énoncer clairement et distinctement ma position : MOI JE d’abord. Voilà, comme ça c’est très clair. Ataoko zay mampietipiety ny fiainako ainsi que pour ceux qui m’apprécient comme je suis. Le reste, j’en ai rien à battre, article 22 du code de conduite elmanesque, demerdez vous lol. Donc les machins patriotiques, les grands idéaux et toussa, vous êtes gentils mais ce n’est pas moi qui suis au pouvoir aujourd’hui. Si d’aventure ça arrivait, bien entendu que je réviserai complètement ma manière d’être et de faire, mais pour le moment ce n’est pas du tout d’actualité.

Voilà, vous êtes fixés maintenant. Arrêtez de croire au « messie Fanjakana Etat providence », toussa n’existe pas. Prenez votre vie en main, ne comptez que sur vous et encore une fois, ataovy izay mampietipiety ny fiananareo. La vie est tellement courte.

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hary
hary
1 année il y a

Arrêtez de croire au  “messie Fanjakana Etat providence”
ça va être difficile .Pour des millions de malgaches, l’Etat est le « Ray amandreny » . C’est le Ray amandreny qui doit nourrir les enfants , et donc c’est l’Etat qui doit nourrir le peuple . C’est aussi un héritage du régime communiste de 1975.

Tantsoroka
Tantsoroka
1 année il y a

Moi je d’abord?
A compléter : C’est pas plutôt « Nous, nous d’abord ». – Nous? Oui, moi la princesse et mes parents bénis. Pas l’Elman tout seul, quand même.
Nous, la famille. – Donc, avançons Famille par Famille. Puis Foko par Foko. Puis …
D’abord? Oui. Donc il y a un après : Avec en vue une Nation à ensemble construire. Notre Nation Fokonolona.
Bref : « Je » devient « Nous » (izahay) pour aboutir à « Nous » (isika) par l’esprit du Fokonolona.
De l’enracinement dans notre avant-hier (Le Fokonolona) ensemble édifions notre Nation pour demain, après-demain (Gasikara Vauvau).

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