Gné ? Lol, c’est écrit agence matrimoniale sur mon front ou quoi ? 🤣
Alors de quoi s’agit-il aujourd’hui ? Bah c’était une discussion informelle comme ça, avec une connaissance restée au pays endémique.
Euh là non, désolé mais là j’ai personne à présenter « sous la main« . Mais pourquoi donc cette étrange requête ? Et on me répond : « Madagascar il n’y a pas d’avenir, je cherche tous les moyens pour me barrer« .
Waaa, bon bah comme ça c’est plus clair 🤣 Et pourtant mon interlocuteur c’est pas n’importe qui hein. A une époque il faisait même partie de la classe aisée endémique.. d’une certaine bourgeoisie « jet set » même.
Et là vlan, en l’espace de quelques années, priaaa, vita kabary, terminé la fiesta. Plus d’eau, plus d’électricité, plus d’argent, plus de fêtes. Plus de jet-set, ni de jet-ski non plus.
Plus de travail même de ce que j’en ai compris. Le quotidien est compliqué et c’est pas peu dire, c’est vraiment la fin des haricots.
Donc voilà, « elman tu pourrais pas me présenter quelqu’un » zany sisa en 2025. Tena mampalahelo anakay comme dirait l’autre. Tay be la dégringolade sociale. La dégringolade tout court même.
Mais même si je connaissais quelqu’un, ce serait compliqué pour moi de faire les présentations car si jamais ça part en sucette, iza no tratra farany eo ? « Mais c’est quoi cette chose endémique que tu m’as présenté l’elman » ? Manenganiny eo koa votre serviteur, donc non sans façons merci 🤣
On rigole mais je ressens et comprends parfaitement l’état d’esprit de mon interlocuteur. Tout le désespoir contenu dans ce « il n’y a pas d’avenir ici« , azoko tsara, je sais de quoi il en retourne.
Et malheureusement ce témoignage n’est pas un cas isolé. Si dans mon modeste cercle de connaissances il y en a déjà pas mal comme ça, cela veut donc dire qu’à grande échelle, c’est la bérézina ?
Bon, puisque t’as pas de connaissances à présenter, tu conseilles quoi l’elman alors ? Bah les conseils je les ai déjà donné ci-dessous, c’est toujours d’actualité
Tsy misy ampiana, tsy misy hanesorana.
Bref, c’est triste toussa. On peut faire semblant de faire croire que tout va bien pendant quelques temps mais à un moment, tsy mety intsony ê. Et effectivement, la dernière option est de se barrer.
Et de ce que j’en vois, ne vous leurrez pas : à ce jour, je ne vois aucun signe, aucun signal, même faible, qui redonnerait un peu d’espoir, que « ça s’arrange« .
Ce que j’en vois, bien au contraire, c’est que votre cauchemar va encore continuer, au moins pour les 3 prochaines années. Et au-delà, aucune visibilité non plus.
Prioritaire, urgent et important : quand les fondamentaux n’ont jamais été résolus, il ne faut pas se faire d’illusions. Autant essayer de bâtir un château sur du sable mouvant.
J’ai déjà eu aussi ce genre de demande et sans doute beaucoup d’autres actunautes également. Le plus triste dedans, c’est que les gens ont tellement envie de se barrer que si demain on propose par exemple la Syrie, dans son état actuel, certains iront.
c’est très bien la Syrie non ? Bye le dictateur
sur les photos et reportages qui circulent, Damas est de très loin, mieux qu’Antananarivo: rues propres et en bon état, pas de coupures d’eau et d’electricité, …
De mes anciens collaborateurs au sein d’une ex-(entreprise majeure) du pays que je ne mentionnerai pas, je reçois régulièrement et actuellement les sollicitations du genre : te hitsoaka mafy, inona ny fika, misy trano ve any, misy asa ve any, atoroy fa efa tsy avotra intsony aty Mais pour tout ça, il fallait avoir aussi le sens du timing. Il y a 12 ans, j’ai voulu coûte que coûte « rentrer » d’un contrat d’expat car ça allait encore (voiture, jumbo score, internet, satellite, resto etc…) Mais en quelque mois à l’époque, j’ai flairé que les carottes allaient être cuites. Donc préparation, études du terrain, du marché (du travail) et barakay